Effacer toute référence au christianisme qui a fait la France
Le Conseil supérieur de l’enseignement supérieur (CSE) a approuvé mercredi 1er octobre, par 44 voix contre 7, un amendement porté par le syndicat FSU-SNUipp visant à renommer les vacances scolaires à connotation chrétienne.
La mesure propose de remplacer des termes tels que « vacances de Noël », « vacances de la Toussaint » et « vacances de Pâques » par des termes neutres : respectivement « vacances d’hiver », « vacances d’automne » et « vacances de printemps ».
La proposition, présentée comme un geste symbolique en faveur de la neutralité religieuse dans l’enseignement public, suscite déjà une vive réaction. L’Union nationale interuniversitaire (UNI), syndicat étudiant de droite, a qualifié l’amendement de « grave atteinte aux racines chrétiennes de la France » et a lancé une pétition en ligne qui, en seulement deux jours, a déjà recueilli des milliers de signatures. Baptiste Gilli, délégué national de l’UNI, a averti que cette initiative prive les jeunes de « références historiques » et menace d’effacer des traditions séculaires, fondamentales pour l’identité nationale.
Le ministère de l’Éducation nationale, dirigé par Élisabeth Borne, a officiellement réagi avec prudence. Interrogé sur RMC, le cabinet ministériel a déclaré que cette question n’était pas soulevée au niveau exécutif et que toute modification du calendrier scolaire nécessiterait son approbation directe. Actuellement, la modification est en phase de consultation, sans mise en œuvre immédiate , et pourrait être rejetée, comme ce fut le cas pour des initiatives similaires en 2017.
Cette déconstruction identitaire associée à des idéologies gauchistes ou woke est évidemment avancée au nom de la laïcité par des milieux francs-maçons qui haïssent le christianisme.
Pierre-Alain Depauw
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