
A l’occasion du Jubilé romain, la Rome moderniste a autorisé une messe arc-en-ciel et un pèlerinage LGBT. Monseigneur Savino a célébré la messe dans l’église du Gesù pour les membres de la procession, avec l’approbation de Léon XIV.
Même si les participants, gay, lesbiennes, trans, queer, de ce ‘pèlerinage’, organisé par l’association italienne La Tente de Jonathan à l’occasion du Jubilé de 2025, n’étaient pas si nombreux, le spectacle était à vomir, le scandale sans précédent. La dépravation la plus totale a été permise avec l’approbation des prélats romains.
Sodome et Gomorrhe se sont invités dans la Basilique Saint Pierre de Rome
Derrière une croix de procession drapée d’un drapeau arc-en-ciel, la communauté LGBT a vécu son pèlerinage à Rome, avec le passage du Porte Sainte de Saint-Pierre, le 6 septembre dernier. Le quotidien italien le Corriere della Sera qui s’extasie de cette nouvelle ouverture romaine écrit :
« Les couleurs arc-en-ciel sont partout : t-shirts, sacs, broches, chapeaux, pour en souligner un identité « trop longtemps gardé à marges de l’Église ». Ainsi a parlé Monseigneur Francesco Savino, vice-président de la CEI (Conférence Épiscopale italienne, ndlr de MPI), qui célébrait la messe à l’église de Gesù pour les membres de la procession. »
« Libérez-vous des préjugés » et « personne ne devrait plus se sentir exclu », a ajouté le prélat italien dans l’homélie de la messe qu’il a célébré pour ces pèlerins qui se revendiquent avant tout LGBT et profitent de ce Jubilé pour revendiquer des droits. « Le Jubilé doit être un moment de justice réparatrice » (de quelle réparation parle-t-il ?) et « il est temps de redonner de la dignité à tous, en particulier à ceux qui ont été privés », a déclaré encore Mgr Savino, accueilli par de longs applaudissements et une standing ovation.
« La dignité est indélébile », a encore affirmé le vice-président de la CEI. « Il est clair que le passé n’est pas effacé, les chapitres douloureux ne sont pas arrachés à la vie mais Dieu sauve », a-t-il ajouté. Si l’on comprend Mgr Savino c’est donc l’Église catholique du passé qui doit faire réparation de ne pas avoir ouvert ses portes aux déviances sexuelles à la mode aujourd’hui…

L’église conciliaire bénit ce ‘pèlerinage’ lgbtqi+
Mgr Savino a ensuite raconté avoir rencontré le pape Léon XIV le 7 août et lui avoir annoncé qu’il avait été invité à célébrer cette messe. « Je suis parti plein d’espoir, car le pape Léon XIV est le pape de l’écoute, et avec beaucoup de tendresse, de douceur, il m’a dit : ‘‘Va célébrer le Jubilé organisé par la Tente de Jonathan et les autres associations qui prennent soin de tes frères et sœurs.’’ Nous sommes un peuple de visages, d’histoires concrètes, un peuple de personnes qui demandent avec dignité, authenticité et vérité d’être reconnues, chacune avec sa propre histoire, chacune avec ses blessures, mais chacune avec sa propre beauté », a conclu le vice-président de la Conférence épiscopale italienne.
Le Corriere della Sera évoque les personnalités présentes qui ne sont pas des moindres : outre Mgr Savino, « beaucoup prêtres dans pèlerinage. Parmi eux se trouve également Don Andrea Conocchia, curé de Torvaianica, accompagné de quelques transsexuels qu’il accueille depuis des années. Il y a aussi sœur Geneviève, l’amie religieuse du pape François qui a enfreint le protocole et s’est tenu devant son cercueil, fondant en larmes. Sur de nombreux t-shirts, l’image de Bergoglio, qui a ouvert les LGBTQ+ aux catholiques. Désormais, tout le monde espère que le pape Léon agira en continuité. C’est ce qu’espère Ana Flavia, une ‘femme’ trans arrivée de Cyclayo, au Pérou, le diocèse même dans lequel Prévost a été missionnaire pendant longtemps : ‘‘Un évêque inclusif, berger de toutes les brebis’’, et maintenant que le pape est Léon ‘‘je vois quelques craintes mais j’ai foi qu’il ouvrira bientôt son cœur’’ ».
L’abomination de la désolation dans le lieu saint
On est en droit de se demander, face à un tel spectacle désolant, quel est le véritable but de ce jubilé 2025 pour la hiérarchie conciliaire : obtenir pour les pèlerins la remise de toutes les peines temporelles qui sont dues à la Justice divine, pour les péchés qui leur ont été remis dans le Sacrement de la Pénitence selon la doctrine traditionnelle ou faire avancer la nouvelle église fluide, syncrétiste, arc-en-ciel, sans pécheurs et sans péchés, expression ultime de la pastorale conciliaire ? La seconde option, sans l’ombre d’un doute. Aussi, pour ne pas cautionner une telle pastorale apostate, au temps « faire son Jubilé » en dehors des instances officielles de cette Rome moderniste qui n’est pas la Rome de Toujours.
La crise de Foi qui accable le monde catholique prend une tournure définitivement inique avec ce pèlerinage Lgbtqi. Prévu sous François, l’actuel pontife Léon XIV n’a pas jugé bon de l’interdire. Ainsi la ville de Rome, la basilique Saint Pierre, et l’église du Gesù, l’église de la Compagnie de Jésus, sont devenue des succursales de Sodome et Gomorrhe avec la bénédiction de la hiérarchie de l’église conciliaire.
L’abomination de la désolation était dans le lieu saint.
Décidemment le mot de Mgr Marcel Lefebvre est toujours de grande actualité :
« Cette Église conciliaire est une Église schismatique parce qu’elle rompt avec l’Église catholique de toujours. Elle a ses nouveaux dogmes, son nouveau sacerdoce, ses nouvelles institutions, son nouveau culte déjà condamné par l’Église en maints documents officiels et définitifs. »
Francesca de Villasmundo
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