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Le 8 décembre 2024, Brigitte Macron vivant en union civile avec le président de la République française communie des mains de Mgr Ulrich, archevêque de Paris.

« Même mes ministres ne Me connaissent plus. Beaucoup, sous des dehors hypocrites, Me trahissent avec des communions sacrilèges. » 

Après avoir écrit une première lettre (1) en juin 2025 au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, puis le 10 octobre, n’ayant toujours pas reçu de réponse de la part du Dicastère, une nouvelle lettre avec demande d’accusé de réception, l’abbé Pagès s’est résolu, le 21 octobre,  à faire appel directement au Pape Léon XIV.

A cet effet, il a adressé un courrier au Souverain Pontife que nous vous proposons in extenso :

Lettre ouverte à Sa Sainteté Léon XIV sur le respect dû au Corps du Christ

Objet : Sacrilèges à Notre Dame de Paris

Laudetur Iesus Christus !

Votre Sainteté,

Le 22 juin dernier, au Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, j’ai adressé une lettre pour dénoncer les sacrilèges contre le Corps du Christ commis le dimanche 8 décembre 2024 lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame à Paris, événement médiatisé dans le monde entier auquel ont pris part nombre de personnalités, dont des chefs d’État, vivant publiquement en contradiction avec les commandements de Dieu et de Son Église, et à qui cependant la communion eucharistique a été donnée, notamment à la personne qui passe pour être l’épouse du Président de la République. Or, leur présence ayant été annoncée, il eut été facile d’indiquer les conditions requises avant que de leur donner la communion (CIC 915 ; Redemptionis Sacramentum 84). Ce 10 octobre, n’ayant toujours pas reçu de réponse de la part du Dicastère, j’ai adressé une nouvelle lettre avec demande d’accusé de réception, restée à ce jour, elle-aussi, sans réponse. Je crois devoir attirer Votre attention sur ces faits.

La dramatique situation dans laquelle se trouve l’Église en suite des refus d’appliquer son droit canonique dans les sombres affaires de pédo-criminalité devrait nous avoir convaincus de l’appliquer désormais avec rigueur. Benoît XVI a d’ailleurs mis en relation la façon de traiter le Corps du Christ et celle de traiter celui des enfants (Vatican News, 11.04.2019) … Je suis convaincu qu’aucun printemps de l’Église n’arrivera tant que l’on ne communiera pas à nouveau dans la bouche et à genoux, comme Benoît XVI l’a enseigné par son exemple lors de sa venue à Paris à 2008.

Aussi j’espère Vous voir intervenir pour que soient sanctionnées les multiples profanations de l’Eucharistie commises ce jour-là (2). Si elles ne le sont pas, leur banalisation s’accroîtra et davantage de prêtres et de fidèles iront en Enfer (Cf. S. Jean Chrysostome in Entretiens et méditations ecclésiastiques, Rusand, Paris, 1826), tant il est vrai que qui communie indignement mange sa condamnation (1 Co 11.27), et à plus forte raison le prêtre qui la lui donne (1 Co 1.32). Le 12 mars 1913, Jésus Se plaignait ainsi à saint Pio de Pietrelcina :

« Pour beaucoup Ma maison est devenue un théâtre d’amusement. Même mes ministres ne Me connaissent plus. Beaucoup, sous des dehors hypocrites, Me trahissent avec des communions sacrilèges. »

Veuillez agréer, Très Saint Père, l’expression de mes respectueuses salutations en Notre Seigneur.

Que saint Tarcisius assiste Votre Sainteté dans sa divine mission !

Abbé Guy Pagès

Bravo au courage de l’abbé Guy Pagès et honte au silence de tous les clercs, de France et de Navarre, qui n’osent plus pratiquer la plus élémentaire des « corrections fraternelles ».

Nous attendons, avec foi et espérance, une réponse catholique du Pape régnant qui, malheureusement, semble suivre les traces du calamiteux pontificat de François de triste mémoire.

Christian LASSALE

Notes de la rédaction de MPI

(1) Accès à  la première lettre : Dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements

(2) Can. 915 – Les excommuniés et les interdits, après l’infliction ou la déclaration de la peine et ceux qui persistent avec obstination dans un péché grave et manifeste, ne seront pas admis à la sainte communion.

Can. 1379 §4 – Qui administre de façon délibérée un sacrement à celui à qui il est interdit de le recevoir, sera puni de la suspense, à laquelle peuvent être ajoutées d’autres peines suivant le can. 1366 §§ 2-4.

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