L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, que les médias désignent comme un possible futur administrateur de la bande de Gaza, a déclaré que «l’avenir de la Grande-Bretagne est de devenir une nation de citoyens du monde, et pas seulement britanniques».
Au cours d’une récente interview, Tony Blair a défendu la vision mondialiste d’un avenir où l’identité nationale est remplacée par l’identité mondiale.
Tony Blair, très mondialiste futur administrateur de la bande de Gaza ?
C’est le lundi 29 septembre que Donald Trump avait proposé, parmi son plan en 20 points destiné à mettre fin à la guerre à Gaza, qu’une autorité supervisée par un comité de paix international prenne Tony Blair comme administrateur.
Premier ministre britannique de 1997 à 2007, Tony Blair a ensuite été jusqu’en 2015 l’envoyé officiel du « Quartet pour le Moyen-Orient » un groupe formé des États-Unis, de la Russie, de l’Union européenne et des Nations unies chargé de trouver une issue politique au conflit israélo-palestinien. Puis il est devenu un consultant grassement rémunéré avec son « Tony Blair Institute for Global Change » (TBI), un « think tank » qui se vante « d’aider les gouvernements et dirigeants à concrétiser leurs projets ».
Ce sont Jared Kushner, gendre de Trump, et l’envoyé spécial de la présidence américaine pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff qui ont avancé le nom de Tony Blair pour administrer Gaza. Précisons que Tony Blair dispose d’un solide réseau côté israélien.
Le très bon ami de Larry Ellison et des milieux d’affaires israéliens
Tony Blair est aussi très lié au milliardaire cosmopolite et sioniste Larry Ellison, surnommé « le juif le plus riche du monde » et fondateur d’Oracle, une société informatique spécialisée dans l’intelligence artificielle, et l’un des principaux promoteurs du plan Stargate soutenu par Donald Trump. Le magazine The New Stateman avait démontré que le Tony Blair Institute a bénéficié, depuis 2021, d’au moins 257 millions de livres sterling (294 millions d’euros) de donations de la Fondation Larry Ellison.
Tony Blair Institute « prêche tant les vertus de l’intelligence artificielle que son indépendance vis-à-vis d’Oracle interroge », écrivait le magazine The New Stateman.
Le Financial Times révélait également en juillet dernier que le Tony Blair Institute avait participé aux discussions sur l’idée de Donald Trump de créer une « French Riviera » sur les côtes de Gaza en compagnie d’hommes d’affaires israéliens.
Pierre-Alain Depauw
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