Le cardinal Gerhard Ludwig Müller n’est pas à proprement parlé un traditionaliste, à l’instar d’un Mgr Lefebvre ou d’un Mgr Castro Mayer. Loin de là ! C’est un évêque attaché à Vatican II, à l’œcuménisme, le dialogue inter-religieux, la collégialité, la liberté religieuse… enfin à toute cette nouvelle doctrine qui a vu jour après ce concile pastoral qui se voulait avant tout ouvert sur le monde. L’évêque de Ratisbonne professe lui-même une théologie moderniste et progressiste, dont certaines propositions peuvent être considérées comme hétérodoxes. Durant ce qui fut une belle carrière ecclésiastique, cet ancien préfet pour la Congrégation pour la Doctrine de la foi a travaillé à l’application des décrets conciliaires dans le monde catholique.
Et pourtant, c’est ce même prélat allemand qui, dans une long entretien au quotidien américain First Things, attaque à nouveau avec des paroles sévères les normes pastorales progressistes mises en place dans de nombreux diocèses à partir d’Amoris laetitia. Il faut bien noter que Gerhard Müller, dans ses propos, prend bien soin, comme à chaque fois qu’il évoque cette question, de ne pas condamner l’exhortation elle-même mais seulement les interprétations libérales qui s’en suivent. Comme si ces dernières n’étaient pas en germe dans le texte lui-même ! Il semble bien que l’ancien préfet, qui voit pourtant les ouvertures scandaleuses qu’elle a permises, n’ose donc toujours pas sanctionner Amoris laetitia. Normal certainement puisque cette exhortation bergoglienne repose tout entière sur les décrets de Vatican II et la pastorale progressiste qui en est issue…
Cependant une telle condamnation des interprétations venant d’un cardinal conciliaire, certes conservateur mais moderniste quand même, a le grand mérite de démontrer à quel point Amoris laetitia est éloignée, en théorie et en pratique, de la saine doctrine catholique. Si même les modernistes s’insurgent contre ses dérives libérales, on veut bien croire qu’elle contient, en son sein, un « enseignement » contraire à la Tradition, enseignement qui permet cette lecture d’ouverture à la communion aux divorcées remariés civilement !
Ce qui ressort de cet entretien, c’est le vœu pieux, -mais illusoire disons-le tout de suite-, du cardinal Müller qu’Amoris laetitia soit exclusivement lue la lumière de la Tradition ! Il refuse l’idée qu’il y ait en elle ce « changement de paradigme » qui se base sur le critère du « développement » du dogme, pour induire cette pastorale nouvelle sur les sacrements :
« Le chapitre VIII d’Amoris laetitia, déclare-t-il, a été l’objet d’interprétations contradictoires. Quand dans un contexte semblable certains parlent d’un changement de paradigme, cela ressemble à une rechute dans la façon moderniste et subjectiviste d’interpréter la foi catholique. […] Qui parle d’un virage copernicien dans la théologie morale, qui transforme une violation directe des commandements divins en une louable décision de conscience, s’exprime assez clairement contre la foi catholique. L’éthique de la situation reste une fausse théorie éthique, même si quelqu’un dit la trouver dans Amoris laetitia.»
Pour le cardinal Müller
« [ce] changement de paradigme, à travers lequel l’Église assume le critère de la société moderne pour être par elle assimilée, ne constitue pas un développement mais une corruption. »
Pour qu’un développement soit sain explique-t-il
« il doit procéder selon une continuité logique avec les enseignements du passé. » « [Aussi] quand le ‘changement pastoral’ devient une parole qui permet à certains de manifester leur action programmatique d’ignorer l’enseignement de l’Église, comme si la doctrine était un obstacle aux soins pastoraux, alors s’y opposer est un devoir de conscience. »
« Il est donc important, continue-t-il, de rappeler que le pape, en tant que ‘personne privée’ ou en tant que frère parmi ses frères, ne peut imposer sa théologie personnelle, son style de vie ou la spiritualité de son ordre religieux à toute l’Église. »
« L’obéissance, précise-t-il, comme vœu religieux est différente de l’obéissance de la foi que chaque catholique doit à la révélation et à sa médiation ecclésiale… Les évêques sont liés à l’obéissance au pape en raison de son primat juridictionnel et non en raison de vœux personnels qu’ils auraient faits… Ce qui signifie que dans l’exercice de son ministère d’enseignement, il ne suffit pas que le Magistère de l’Église recourt simplement à son pouvoir juridictionnel ou disciplinaire comme si ses enseignements n’étaient pas autre chose qu’une question de positivisme légal et doctrinal. Bien au contraire, le Magistère doit (…) montrer que son exposition de la foi est en soi cohérente et en continuité avec le reste de la Tradition. L’autorité du Magistère pontifical s’appuie sur la continuité des enseignements des papes précédents. »
Petite considération hors sujet : le cardinal Müller avec de telles paroles donne raison aux traditionalistes qui s’opposent, à la suite de Mgr Lefebvre, au magistère conciliaire qu’il considère être en rupture avec la Tradition !
Pour revenir à Amoris laetitia, le prélat allemand précise que selon lui les interprétations orthodoxes sont celles qui « sont en accord avec les paroles du Christ gardées dans le dépôt de la foi » et non pas « celles qui essayent d‘adapter le message évangélique à la mentalité de ce monde ». Il revient sur les demandes de clarification envoyées au pape François : ce que recherchent les cardinaux, évêques, prêtres et laïcs à l’initiative de ces demandes souligne-t-il « n’est pas une clarification concernant les opinions personnelles du pape », « mais une clarification par rapport à la continuité de l’enseignement du pape dans Amoris laetitia avec le reste de la Tradition ».
Une lecture à la lumière de la Tradition que le pape n’envisage pas pour l’instant. Mais cette lecture peut-elle exister, telle est en somme la question fondamentale puisque, selon l’expression de l’abbé Pugas de la F.S.S.P.X., « cette exhortation est la ruine de la morale catholique sur le péché« . Par là-même elle est alors en rupture avec la Tradition. Amoris laetitia par les hérésies qu’elle véhicule (certains en ont dénombrées 7!), peut être considérée une exhortation plus apostate que familiale… à rejeter dans son entier !
Francesca de Villasmundo
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Ce témoignage montre bien que les femmes sont totalement complices des hommes dans les massacres, et que l’idée qu’on pourrait « agir » sur les musulmans en essayant de diviser hommes et femmmes est une pure fiction et illusion.
Alors est-ce que quelqu’un sur ce territoire croit encore que les arabes sont nos amis ?
J’ai une formule : « derrière un arabe sommeille un musulman et derrière un musulman il y a toujours un djihadiste ».
N’en déplaise à ceux qui croient que les pieds-noirs étaient de sales colons.
Merde réveillez-vous, si vous croyez encore à tous les mensonges de cet état félon.
Je corrobore l’histoire de cette femme par des récits identiques à ceux de mes amis.
Dire qu’il y a encore des « patriotes » amnésiques pour faire référence à ce SALAUD de DE GAULLE ,LE TRAITRE et LE PARJURE, qui a livré l’Algérie et ses habitants français aux couteaux des égorgeurs islamo-socialistes du F.L.N…!
1-« La guerre et la méfiance n’ont jamais cesser ».
l’Emir Abd-El-Kader ne rendit son épée qu’en 1857 après la bataille d’Icheriden, soit 27 ans de résistance .
2-« les paisibles agriculteurs colons travaillant LEURS TERRES »
« Le calme n’était pas assuré pour longtemps, Lamoriciére ne s’y trompait pas. Il écrivait que la population était « prompte à la révolte et toujours disposée à recommencer la lutte[ dés qu’elle croyait y apercevoir quelque chance de succès ». En mars 1871, la France est défaite pas les Prussiens de Bismarck, peu de temps après une insurrection éclate en Kabylie (au grand Dam de Péres blancs), puis s’étend au Constantinois et à l’Oranais .
« Les Kabyles vaincus seulement en 1872 payérent cher leur défaite au sens strict du terme:par une trés lourde amende et la confiscation de 446000 hectares attribués surtout à des alsaciens et Lorrains qui venaient de quitter leurs provinces annexées par Bismarck »
3-« Français à condition de … »
La loi Jonnart
« Des organisations de Français rapatriés d’Algérie (pieds noirs)mentionnent fréquemment dans leurs publications, une loi Jonnart datant de 1919, qui permettait, écrivent-ils, aux Arabes et aux Kabyles de devenir des citoyens français à part entière par naturalisation. La réalité est moins simple, Clemenceau avait voulu, après la Première Guerre mondiale, donner aux autochtones de nouveaux droits politiques: il avait à l’esprit le mouvement des idées mais aussi le d »sir de « récompenser » ceux qui avaient contribué, dans les tranchées et les cimetières (175000 mobilisés, 25000 sont morts)à la victoire contre l’Allemagne. » « … »
« La loi Jonnart offrait la naturalisation aux sels Algériens qui ABANDONNAIENT leur confession Coranique, TOURNAIENT le dos à leur culture et à leurs traditions et commettaient donc ce que la plupart considéraient comme un sacrilège: entre 1919 et 1936, on compta seulement 7 817 naturalisations »source: « Pour comprendre la guerre d’Algerie » de Jacques Duquesne (p29 à p40)
Pour mieux comprendre l’Algérie (débarquement, « Pacification », prétendue 10 éme croisade, code de l’indigénat …)
1- L’histoire de l’Algérie: « Culture et Personnalité Algérienne de Massinissa à nos jours » de Abdelghami megherbi Docteur d’Etat en Lettres et Sciences Humaines, docteur en Philosophie, à exercé pendant une dizaine d’années à l’Université d’Alger.
2-La colonisation:
« Coloniser Exterminer » de Olivier Le Cour Grandmaison, enseigne les sciences politiques et la philosophie politique, maître de conférences en science politique à l’université d’Evry-Val d’Essonne et enseigne au Collège international de philosophie. Une référence en la matiére .
3-La colonisation, « l’auto-détermination », l’indépendance, l’Algérie post-coloniale »
« La Colonie française en Algérie: 200 ans d’Inavouable. Rapines et péculats » de Lounis Agoun, écrivain.
4- « comprendre la stratégie militaire utilisée pendant la guerre d’algerie »
(Remarque) »Beaucoup de « spécialistes » ont commenté la guerre d’Algerie sans parler de l’Indochine, alors que beaucoup de résistants algériens se sont « éveillés » durant leur emprisonnement dans des camps viets-congs.Hormis l’eveil politique, les méthodes de guérilla sont très similaires même si le milieux (jungles/désert,montagnes)et les bases arrières sont différentes (La Chine et l’URSS pour l’Indochine, La Tunisie et Le Maroc pour L’Algerie)
l’ouvrage: » Guerres d’Indochine : France 1946-54, Amérique 1957- » de Bernard Fall
je terminerai en 4 points:
1-« Dans son livre de souvenirs, « Pour une parcelle de gloire », le général Bigeard cite longuement, nommément, ceux qui ont montré de réelles qualités de soldat, vaillance, courage, rapidité de manœuvre : Laghrour Abbès dans les Nementchas, Mohammed le Balafré à Agounnenda et surtout le commandant Azzedine dont il dira5 :
« Nous avons rencontré là un adversaire qui, surpris dans une sévère embuscade, réagit vite et courageusement. Il s’est même révélé capable après, quarante-huit heures d’isolement, de faire payer chèrement sa peau. On comprend qu’un tel groupement, commandé par de tels chefs, n’ait jusqu’ici remporté que des victoires. »
Cela explique sans doute la poignée de mains controversée qu’il échangea en direct à la télévision avec le commandant Azzedine ».(source:Bigeard le colonel vedette, Historia, pp : 43-45, N° 423, février 1982)
2-Témoignage du commandant Azzedine tiré de l’ouvrage intitulé « C’était la guerre »Paris,Plon,p222-223.
Commandant Azzedine « Quand j’aborde ce sujet avec des amis français, j’entends souvent « Vous ne vous contentiez pas de brûles des récoltes ou de couper des poteaux télégraphiques .Vous avez aussi massacré des femmes et des enfants dans des conditions odieuses. »
« Cela ne m’est jamais arrivé, et je connais très peu des cas d’atrocités commis par l’ALN .
Je n’entends pas les excuser mais permettre aux lecteurs de saisir les faits. Dans une guerre de guérilla les groupes armés frappent vite, frappent très fort et se retirent rapidement pour un repli lointain, afin d’éviter une action frontale à leurs désavantage, compte tenu du déséquilibre des forces: des fusils de chasse,des mitraillettes et même des pièces collectives contre l’artillerie,les blindés,la marine et même l’aviation. Très souvent pour ne pas dire presque toujours, l’armée coloniale se vengeait sur des populations civiles désarmées .Pour chaque soldat français tué , il fallait une moyenne de dix victimes algériennes, baptisées en l’occurrence fellagas ou rebelles. Des villages étaient bombardés, des femmes violées. Il fallait vraiment être un saint pour écarter tout esprit de représailles. »
Il poursuit en disant « Je ne peux cependant pas, au nom de ma conscience,esquiver l’accusation.Je prendrai seulement un cas qui, du moins, en wilaya 4, eut valeur d’exemple.
Fin 1956, Ali Khodja et son commando dispersé en petits groupes de quatre ou cinq jounouds, brûla sept ferme de la Mitidja en un après-midi . Des colons se rendirent et livrèrent leurs armes.Ali Khodja n’était pas un sanguinaire.Il les baillôna, les entrava. Il épargna aussi leurs femmes,leurs enfants, leurs employés. Mais l’un des ses adjoints,Mustapha Lek’hal, un homme très brutal, abattit toutes les personnes occupant la ferme qu’il était chargé d’incendier, ainsi qu’un couple de colons qui survint à l’improviste dans une voiture.
Le conseil de la wilaya(région)4 félicita Ali Khodja pour l’ensemble de son opération, mais blâma violemment Mustapha Lek’hal. On expliqua à celui-ci qu’une opération militaire qui n’était pas rentable sur le plan politique et psychologique devenait néfaste.On lui avait ordonné de détruire une infrastructure économique, pas de tuer des civils![…]A partit de ce jours, des instructions furent renouvelées, rappelant aux responsables militaires de la wilaya qu’il éatait formellement interdit de toucher aux femmes et aux enfants »
3- parole du soldat Le Pen , ancien de l’Algerie, « Pacha » du parti politique Front National:
https://www.youtube.com/watch?v=Yfu_pcAcLts
4- Question:ceux qui ont un point de vue différent me diront « Assez!Assez de la repentance[…]retournez en Algérie si vous n’êtes pas contents »
Réponse: « à chacun ses actions, personne ne peut-être tenu responsable pour ce que d’autres ont fait, ceux qui ont commis des crimes pendant la guerre d’algerie, la guerre de bosnie, actuellement en syrie, TOUS seront rétribués pour leurs actions un jour ou l’autre. Donc je ne demande rien, la note sera beaucoup plus sévère dans l’au-dela qu’ici bas. J’espére de même que tous les algériens expatriés retourneront un jour à la maison (L’Algérie).
Massinissa ou la cinquième colonne de la barbarie. le propagandiste des versets sataniques du coran.
Merci pour les références à éviter à tout prix.
Et bien sûr les porte-valises et les égorgeurs sont avec toi.
Massinissa vous etes qui ? un troll ? je ne vous ai pas lu, apprenez a respectez l’autre en restant concis.