neil Ferguson

C’est l’homme qui susurrait aux oreilles des grands de ce monde que pour « sauver des vies », d’une mort certaine, plus que certaine du Covid-19, le confinement strict se devait d’être mis en place.

C’est lui qu’ont écouté les Macron, Conte, Johnson, et autres gouvernants de par le monde, lui qu’ont mis en avant comme l’oracle suprême pour contrer la “pandémie” du siècle les pontes de l’OMS, et autres oiseaux de mauvaise augure, distillant peur et panique aux quatre coins de la terre.

Lui, c’est Neil Ferguson, le mathématicien et épidémiologiste vedette du Royaume-Uni et de l’univers alarmiste. Professeur de biologie mathématique à l’Imperial College de Londres, et membre du SAGE, le comité scientifique du gouvernement Johnson, il avait prédit plus d’un demi-million de décès en Grande-Bretagne et 2,2 millions aux États-Unis en l’absence de mesures de confinement. Pourtant sa modélisation avait été contestée par une équipe de scientifiques dirigée par l’épidémiologiste Sunetra Gupta de l’Université de Oxford qui soutenait l’importance de tests à grande échelle pour avoir des prévisions fiables.

En tout cas, quoi qu’il en soit des querelles entre scientifiques, voilà que le ‘Monsieur Confinement’ a été pris en flagrant délit de non-respect de ce même confinement dont il est l’architecte. C’est le quotidien britannique The Telegraph qui a révélé mardi que Neil Ferguson avait lui-même enfreint ces règles en faisant venir chez lui, au moins à deux reprises, sa maîtresse, mariée, qui vit avec son mari dans le sud de Londres. «J’admets que j’ai commis une erreur de jugement et que j’ai fait un mauvais choix», a-t-il déclaré auprès du quotidien. Et dans le genre larmoyant, il a continué :

« «J’ai agi en partant du principe que j’étais immunisé, après avoir été diagnostiqué positif au coronavirus, et m’être complètement confiné pendant près de deux semaines après avoir développé des symptômes. Je regrette profondément d’avoir minimisé les messages clairs quant au besoin continu de distanciation sociale pour contrôler cette épidémie ravageuse. Les conseils du gouvernement sont sans équivoque et ils sont mis en place pour nous protéger tous. »

En conclusion, il a quand même du démissionner du SAGE, le comité scientifique du gouvernement Johnson.

Le scientifique britannique n’est pas le premier de ces adeptes du confinement strict de pays entiers à en enfreindre les règles : la conseillère médicale en chef du gouvernement écossais, le docteur Catherine Calderwood, avait dû démissionner après avoir passé deux week-end dans sa résidence secondaire, située au nord d’Édimbourg, en infraction aux règles du confinement. De l’autre côté de l’hémisphère, c’est le ministre de la Santé de Nouvelle-Zélande, David Clark qui a violé les règles du confinement en se rendant en famille à la plage, une escapade “idiote” qu’il a regrettée mais qui ne lui coûtera pas pour l’heure son poste, le Premier ministre ayant choisi de le maintenir en place. Lui aussi a fait son mea-culpa larmoyant :

« Au moment où nous demandons aux Néo-Zélandais des sacrifices historiques, je leur ai fait faux bond. J’ai été idiot et je comprends que les gens m’en veuillent. »

Morale de l’histoire : toutes ces belles consciences morales scientifique et politiques, qui rabâchent à longueur d’ondes médiatiques à des populations confinées et qui sont en train de perdre beaucoup, « Restez chez vous pour sauver des vies », de ces vies ils n’en ont rien à faire quand il s’agit de leur petit bien–être personnel et trivial ! Ou alors, peut-être bien qu’en fin de compte ils n’y croient pas vraiment à la solution du confinement…

Francesca de Villasmundo

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