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La police indienne frappe et arrête deux prêtres qui protestaient contre la profanation de l'autel

Le Conseil chrétien panindien dénonce une attaque brutale perpétrée dans une église par des agents des forces de l’ordre dans l’État d’Odisha. L’organisation a appelé le chef de la police à suspendre les officiers impliqués dans l’attaque violente contre des chrétiens tribaux dans une église du district de Gajapati. Plus de vingt jours plus tard, aucune mesure officielle n’a été prise.

Prêtres et fidèles agressés par des policiers

Une délégation du Conseil chrétien panindien, composée d’avocats, s’était rendue le 9 avril dans le village de Juba, dans le district de Gajapati, en Odisha, pour enquêter sur une agression policière qui a eu lieu le 22 mars contre des chrétiens tribaux rassemblés dans l’église catholique locale.

L’équipe d’enquête a révélé de graves abus commis par la police, notamment des attaques contre des femmes, des mineurs et des prêtres catholiques. L’intervention, qui a eu lieu sans décision de justice, a touché des personnes qui se préparaient au culte du dimanche. Parmi les personnes attaquées figuraient quatre jeunes femmes Kondh, dont deux mineures, un cuisinier tribal de 38 ans et deux prêtres catholiques. L’un des religieux a subi une fracture de l’omoplate et a perdu connaissance lors de l’attaque.

Le Conseil chrétien panindien, par l’intermédiaire de son président à Odisha, Mgr P.R. Parichha, a envoyé une lettre au directeur général de la police de l’État exigeant une enquête immédiate et la suspension des officiers impliqués.

Liste d’agressions antichrétiennes

Le rapport mentionne également d’autres incidents inquiétants : destruction de statues religieuses, actes de vandalisme dans les habitations et vols. Selon les témoignages, les policiers ont profané l’église. Ils ont aussi détruit une vingtaine de motos de paroissiens.

Les auteurs du rapport allèguent de multiples violations des droits fondamentaux, notamment la liberté religieuse (article 25 de la Constitution indienne), la protection des lieux de culte (article 298 du BNSS, 2023), la protection des enfants (loi POCSO, 2012), la protection des femmes et des tribus (articles 15.3 et 15.4 de la Constitution) et la législation contre les atrocités commises contre les castes et les tribus répertoriées.

Malgré la gravité des accusations, les auteurs des agressions antichrétiennes continuent de bénéficier d’une totale impunité.

Léo Kersauzie

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