
La loi du 14 juillet 1920 votée par une Assemblée nationale composée en partie d’anciens combattants de la Première Guerre mondiale (on l’appelait alors la Chambre bleu horizon en référence à la couleur de l’uniforme des poilus) institua une fête de Jeanne d’Arc comme fête du patriotisme, sous l’influence d’un Maurice Barrès extrêmement populaire.
Dans les années trente, le défilé parisien en hommage à Sainte Jeanne d’Arc rassemblait des foules impressionnantes. Souvent plus de cent mille personnes ! Après 1945, les défilés parisiens n’eurent plus le même succès. Mais chaque année, puisque cette célébration est fixée officiellement à l’agenda de l’Etat, une gerbe de fleurs est déposée au nom du président de la république devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc, place des Pyramides, à Paris. C’est le service minimum républicain, si l’on peut dire.
Cent et trois ans après le vote de la loi du 14 juillet 1920, le député macroniste Benoît Bordat considère cette célébration « désuète ». Et trop connotée « lepéniste ». Il ne voit donc pas l’intérêt de conserver cette célébration au sein du calendrier commémoratif national.
Une fois de plus, nous voyons ainsi à quel point cette république, laïque et même maçonnique, n’a plus rien de commun avec la France, dont les racines sont catholiques, marquée à jamais par le baptême de Clovis et de ses guerriers, considérée comme fille aînée de l’Eglise.
La meilleure réponse à ce député macroniste sera de montrer que si rendre hommage à Sainte Jeanne d’Arc est sans nul doute désuet et irritant pour les adeptes de la république maçonnique, c’est au contraire un devoir sacré pour les catholiques et les patriotes de France. Et, en conséquence, de nous rendre nombreux et en famille à l’hommage national à Sainte Jeanne d’Arc organisé par Civitas le dimanche 7 mai prochain, avec son défilé qui reste le plus important parmi ceux organisés par les forces nationales actuelles.
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Encore un pourri jusqu’à la moelle, qui se croit supérieur aux autres. Il n’a vraiment rien compris, le pauvre, à l’Amour de Dieu. Il est l’ami de ce pape, d’après ce que vous écrivez, mais, ne dit-on pas, qui se ressemble, s’assemble.
Hollande a du lire ses oeuvres et s’en inspirer.
Pourtant, cherchez bien, il a raison le bougre !
Les élus de gauche sont tellement bien installés au gouvernement qu’il n’hésitent pas à trahir leurs « idéaux ».
toujours de bons articles, Francesca, mais relisez vos papiers. Dommage qu’il y ait tant de fautes d’orthographe!
Pas seulement d’orthographe.
Merci.
Pour les fautes d’orthographe, elles me désolent autant que vous. J’en suis mortifiée mais j’ai bien peu de temps pour écrire ces articles. Et pas souvent quelqu’un qui ait le temps de les relire.
Tous les journalistes de MPI sont à peu près bénévoles et aucun ne peut donc y consacrer trop de temps.
Peut-être finirons-nous pas avoir un vrai relecteur.
En attendant, je ferai le possible pour y consacrer quelques minutes de plus quand c’est possible.
Par charité, le Chrétien doit être capable de faire l’aumône et de retirer son chapeau devant ce pauvre-là qu’il a devant son nez : quelque part, c’est pour lui un frère et l’image du Christ.
La philanthropie laïque peut être édifiante, elle aussi. Mais comme cet ami du pape le démontre, elle n’a pas de racines profondes, juste un rationalisme sec.
Un souvenir me revient en mémoire.
Fin des années 60, un Jean-Baptiste, musicien de village et jardinier, pauvre en sous (et pas intello. pour deux… sous) observait la révolution sexuelle en cours d’un oeil perplexe et il en disait… ça n’irait nin : on n’est nin des gernouilles (ça n’ira pas : on n’est pas des grenouilles).
Comme quoi, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les autres.