Les évêques colombiens en tremblent encore : les Colombiens ont rejeté l’accord de paix intitulé “Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable“, tellement souhaité par le pape François, la curie romaine et l’Église colombienne, entre le gouvernement et les Farcs, les fameuses et belliqueuses Forces Armées Révolutionnaires, marxistes-léninistes. La voix de la sagesse mondaine et onussienne n’a pas prévalu sur les Colombiens. Au grand désespoir des faiseurs de fausse paix truquée !
La Conférence épiscopale colombienne, réunie en urgence, en désespoir de cause, a demandé au gouvernement et aux Farcs de mettre sur pieds « un projet national fruit de la participation de tous. »
Une des motivations plus que justifiée de ce rejet concernait la reconversion des Farcs, qu’il faut rappeler sont des criminels terroristes narco-trafiquants, en force politique légale. Mais une deuxième motivation aurait du réjouir ces hiérarques romains : c’est sous le drapeau pour la « défense de la famille » et de l’opposition totale à la théorie du genre, que de nombreux Colombiens en dit « Non » au texte de l’accord. Car, ainsi qu’un article de MPI l’avait déjà révélé, « FARC et gouvernement se sont mis d’accord pour promouvoir la déviance sexuelle en Colombie. Après tout, sous forme humaine, le diable a deux mains : une de gauche et une de droite. »
Le pasteur Edgar Castaño, président de la Confederaciòn evangélica de Colombia, après le vote référendaire a référé dans des interviews aux médias colombiens que sur les 10 millions de fidèles évangéliques au moins 4 millions ont participé au référendum et ont voté « Non » parce que cet accord représentait une menace à l’institution de la famille et un « cheval de Troie » pour instiller la soi-disant théorie du genre, véritable idéologie sexuelle, dans le cœur du peuple colombien, avec l’excuse de la paix.
Les pasteurs évangéliques, dont l’argumentaire a conquis également des catholiques et autres composantes chrétiennes du pays, ont dénoncé l’intention de faire passer à travers le texte de l’accord la légitimation juridique des demandes exprimées au niveau mondial par les mouvements Lgbt. Dans le texte apparait effectivement, dans différents passages, la parole « genre » destiné parait-il « à la nécessité d’éviter des dispositions légales et des pratiques sociales discriminantes pour les femmes » selon le quotidien proche du Vatican et de sensibilité à gauche, Vatican Insider. Un paragraphe demande en effet que « l’égalité de genre soit garanti, à travers l’adoption de mesures spécifiques pour garantir que les hommes et les femmes participent et tirent bénéficient de la même manière de la mise en place de l’accord. » Dans un autre endroit du texte, il est fait mention explicitement de la nécessité de garantir tout le monde dans le processus de paix, y compris « les personnes avec une orientation sexuelle et une identité de genre différentes. »
Il parait, explique toujours Vatican Insider, que selon « les analystes favorables au Oui, ces termes sont des mots utilisés normalement et habituellement dans les documents des organisations et organismes internationaux quand il s’agit de souligner la nécessité d’accomplir des choix politiques en tenant compte de comment les différences de genre (homme et femme) viennent ensuite vécues dans le contexte, et en évitant de discriminer les personnes sur la base de l’identité ou de l’orientation sexuelle. » Et qu’ils n’ont, malgré les rappels à « l’identité sexuelle », « l’orientation sexuelle », « l’identité de genre », non, vraiment non, aucun rapport avec l’idéologie du genre et les diktats des lobbies Lgbtqi !
C’est prendre réellement les peuples non encore lobotomisés par la non-civilisation arc-en-ciel et transgenre pour des parfaits imbéciles et des gobeurs de fables ! De telles expressions dans des documents officiels sont une preuve supplémentaire, s’il en fallait encore, de la main mise idéologique par les extrémistes homosexualistes et gender sur les instances internationales. Elles dérivent de façon très claire de l’idéologie du genre et de cette volonté mondialiste de l’imposer partout, pour tous, en tout, d’accréditer l’homosexualité et ses dérives et dérivées transgenres comme une banalité normale, de révolutionner les modes de vie traditionnels, de revendiquer un droit d’exister positivement à des comportements contre-nature.
L’ex-président Alvaro Uribe, leader du front du Non à l’accord de paix qui fait la part trop belle aux Farcs, après la victoire à souligner publiquement l’urgence de « raviver les valeurs de la famille, défendues par nos chefs religieux et pasteurs moraux. » Le Président Juan Manuel Santos, prix Nobel de la Paix en raison même de son rôle dans l’élaboration de cet accord refusé par son peuple, a rencontré 14 représentants des communautés chrétiennes colombiennes. Il semblerait d’après ce qui a transpiré dans les médias colombiens qu’il est prêt à changer le texte de l’accord sur tous les points attaqués par les opposants à la théorie de genre.
Ce « Non » à l’accord de paix, c’est aussi un « Non » à la culture de mort, un « Oui » à la Vie, une victoire pour la famille et pour les résistants colombiens aux injonctions des lobbies Lgbtqi !
Dommage que les évêques catholiques colombiens trop asservis à l’idéologie « de la paix mondiale » à tous prix, en oublient de féliciter ce « Non » à tout prix à l’idéologie du genre.
Francesca de Villasmundo
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La proximité est proche de la promiscuité ; c’est une invitation à sauter in os leonis et in profundum lacum. Proverbe anglais : He who sups with the Devil should take a long spoon.
Ce à quoi je répondrai: « On ne dîne pas avec le diable, même avec une grande cuillère »
(Il s’agit d’une cuillère à manche longue.) Mais le diable est très malin. Dans votre cas, étant donné que vous êtes lettré, il enverrait peut-être une invitation flatteuse au nom de la Libreria Editrice Vaticana.
Une cuillère à long manche, pour les lettrés de France .
Merci, Boutté lettré. Les lettres de France, je les vénère.
@ pamino « proverbe anglais »
Proverbe qui daterait du 14e siècle et que reprend Shakespeare dans « La Comédie des Méprises » :
[i]DROMIO.–Mon maître, si vous devez goûter de la soupe, commandez donc
auparavant une longue cuiller.
ANTIPHOLUS.–Pourquoi, Dromio?
DROMIO.–Vraiment, c’est qu’il faut une longue cuiller à l’homme qui
doit manger avec le diable.[/i]
Ce dialogue est extrait de la comédie de Shakespeare, La Comédie des Méprises, acte IV, scène III, écrite en 1592. Voici la version anglaise : [i]Marry, he must have a long spoon that must eat with the devil.[/i]
Le site Famous proverb fait remonter ce proverbe anglais au XIVème siècle : [i]He who sups with the Devil should have a long spoon[/i]. Il signifie simplement qu’il convient de maintenir une certaine distance avec le diable lorsqu’on le fréquente.
Le site Yahoo Education précise que l’on retrouve ce proverbe dans l’oeuvre de Geoffrey Chaucer, [i]Les contes de Canterbury[/i], oeuvre du XIVème siècle :
[i]Chaucer uses it in The Squire’s Tale : “Therfore bihooeth hire ful loong spoon/That shall ete with a feend.”[/i], ce qui donne en anglais moderne :
[i]’It well behooves him take a lengthy spoon
Who eats with devils,’ so I’ve heard folk say.[/i]
[The Squire’s Tale
lines 499-631: The falcon narrates about her husbands adultery]
http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=14244
Je ne comprends pas. Je ne savais pas tout ça. Mais c’est bien un proverbe anglais courant.
Ah, pardon, Efgy, j’ai oublié : le verbe ‹narrate› se construe avec l’objet direct ; mais ici de toute façon ‹relates› (même construction) wäre besser. Aussi : il faut ‹her husband’s› ; c’est bien germanique, mais ce n’est pas du nouveau haut-allemand.
À en juger du mètre du premier vers de l‘original chaucérien et des deux de la traduction, j’ose lire ‹loonge›, mais je n’ai pas en ce moment le temps de vérifier.
Certains écrivent « long » sans doubler le « o » (mais je pense pas que cela a été mis dans la langue anglaise moderne), Aucun n’écrit « loonge » comme vous le proposez. Je pense que « loong » est correct, mais les règles de l’époque…
le « pas » est à supprimer dans ma parenthèse, donc lire : » je pense que ».
« les mêmes réponses alambiquées ou non-catholiques dont François nous a déjà gratifiées »
Oui, moi au moins je n’ai pas été gratifié.
Un proverbe nous dit qu’une âne ne butte jamais deux fois sur la même pierre.
Ce qui expliquerait fort bien pourquoi le pape François n’est pas un âne : il retape toujours cent fois sur le même clou, fût-il rouillé.
ça devrait donner quelques idées à Mgr Fellay de s’approcher de la « bête »…
Mais, c’est votre « pape« , n’Est-ce-pas ,Francesca ?
Cécilien
Cécilien, bonjour.
Qui vous aurait dit qu’en matière de politique pastorale un pape ne pouvait pas se planter ?
A commencer par le bon St Pierre, etc. etc.
Ceux qui nous servent des discours… toujours hagiographiques sur les papes d’aujourd’hui
sont-ils vraiment catholiques ? Un catholique peut croire que cette question-là se pose.
Catholique veut dire universel. Si pour le devenir il faut suivre toutes les interprétations protestantes des écritures évangéliques, avec la multitude de ces lectures on est tenu à de grands écarts qui frisent la luxation chronique. Ni confortable ni salutaire !
La chrétienté a connu un pape pire que le pape François, le pape Alexandre VI qui fut pape de 1492 à 1503 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_VI
Néanmoins, bien qu’il fût un débauché et un criminel, Alexandre VI n’a pas modifié la doctrine catholique. Aussi, bien qu’il qu’il soit plus vertueux qu’Alexandre VI, on peut dire que le pape François nuit bien plus au catholicisme que ce pape de la Renaissance.
La prière de Jésus est efficace et intemporelle : « Simon, Simon, (…) j’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille pas. »
votre commentaire ne se situe pas sur la ligne doctrinale.
En soi si un Pape couchait avec une bonne femme ça serait moins « grave » que s’il donnait un enseignement faussé de la religion.
Or François ne transmet pas l’intégrité de la Foi, donc c’est plus grave
Ce pape s’est déconsidéré en sacrifiant les chrétiens d’orient , d’une part ;d’autre part il a appelé à accueillir le plus de musulmans possibles. Pour moi ,il aura à en répondre devant l’histoire. Ce type , pour moi est un traitre à son église, à qui il devra des comptes également.
Ce qui aurait pu surprendre d’un autre pape est l’absence de référence au Concile de Trente et à sa bienfaisante réforme ou contreréforme,Bergoglio oublie l’excommunication de Luther par l’un de ses prédécesseurs sur le trône de saint-Pierre,l’action des Jésuites, qu’il fut avant son élévation au Souverain-Pontificat, dans la lutte contre les erreurs protestantes.
Bien entendu il est inadmissible que le chef de l’Eglise Catholique-Romaine reconnaisse les vertus d’un hérétique qui a entrainé une profonde rupture au sein du peuple de Dieu au nom de sa propre interprétation de l’Evangile et de sa propre conception de l’Eglise,il est cependant surprenant que le luthéranisme conserve une hiérarchie .
Après Luther il y aura Calvin et d’autres fondateurs des incalculables sectes protestantes répandues à travers le monde.
Malgré cela il est important que la Fraternité Saint-Pie X poursuive le dialogue avec Rome,cela ne signifie pas forcément avec Bergoglio,mais avec de véritables théologiens ,d’un mal Dieu peut faire sortir un plus grand bien,l’histoire nous le prouve et notre foi nous appelle à prier afin que cela se réalise bientôt.
Entièrement d’accord avec tout votre commentaire.
1. Même s’il ne signe pas Franciscus S. J. p. p., le pape reste Jésuite, comme Pie V resta Dominicain.
2. La Fraternité Saint-Pie X ne poursuit pas le dialogue avec Rome, mais elle y reste ouverte pour le moment inévitable quand Rome reconnaîtra ses égarements hérétiques et admettra que la condamnation de Luther fut digne et juste. (Au moment présent – on est le Jour de la Réformation – les média allemands sont pleins d’enthousiasme réformateur, et le chef des protestants, le pasteur Bedford-Strohm, vient de décerner la mêdaille Luther pour la premiére fois à un catholique : l’ainsi honoré s’appelle Carolus Card. Lehmann, ex-évêque de Mayence et ex-président pendant des années de la conférence des évêques de la R.F.A.)
« Carolus Card. Lehmann »
Un juif ?
C’est possible, mais ce n’est pas nécessaire.