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Les mots des évêques espagnols à la mort du Général Franco

Le Général Francisco Franco, Caudillo d’Espagne, a été rappelé à Dieu il y a cinquante ans, le 20 novembre 1975. Un demi-siècle après, certains, notamment à l’extrême gauche, ont du mal à supporter la simple idée d’une Messe de Requiem pour ce héros de l’Espagne. Pour que les plus jeunes, mesurent pourquoi célébrer des Messes pour le Général Franco est absolument légitime, voici des extraits des déclarations publiques faites en 1975 par un certain nombre d’évêques espagnols au sujet du Général Francisco Franco, après l’annonce de sa mort.

Pierre-Alain Depauw

Mgr Franco Cascón, évêque de Tenerife

Francisco Franco a été choisi par Dieu pour, au milieu du désordre et des activités contre la Patrie et la religion, mener une croisade – et non une guerre civile – et rétablir les deux valeurs suprêmes : Dieu et la Patrie.

Dieu a protégé sa vie contre ses ennemis, l’a guidé et l’a aidé pendant la croisade, c’est pourquoi il faut sérieusement considérer que le chef des Espagnols était un homme providentiel, l’un des rares que Dieu choisit pour gouverner le destin du monde avec paix et sagesse.

C’était un homme et un dirigeant profondément chrétien, et bien que les dirigeants puissent être critiqués pour beaucoup de choses, personne ne peut accuser Franco d’immoralité, car sa vie fut un service continu à Dieu et à l’Église, et même dans les derniers instants de sa vie, en rédigeant son testament politique, il se révéla comme un fervent croyant de l’Église catholique, à laquelle il s’est pleinement conformé tout au long de sa vie.

Francisco Franco a été l’un des hommes les plus illustres des dernières générations, car il a exploré en profondeur la connaissance de ce qu’est l’Espagne, de ce que signifie être Espagnol, et de qui et de quoi sont les ennemis de Dieu, de la religion catholique et de la patrie.

Cardinal Tarancón, archevêque de Madrid

En cette heure, nous sommes tous profondément attristés par la disparition de cette figure véritablement historique. Par-dessus tout, nous sommes bouleversés par la mort de celui que nous avons sincèrement aimé et admiré. Nombreux sont ceux qui ont les larmes aux yeux, et je souhaite que mes premiers mots en tant qu’évêque rappellent à tous, à la lumière de notre foi chrétienne, que les morts ne meurent pas vraiment… Et c’est cet amour de Dieu que Franco incarnait que je peux louer en ce moment. Chacun aime à sa manière. La voie du dirigeant est un dévouement total et inlassable, parfois ponctué d’erreurs inévitables, presque toujours incompris, au service de la nation… Je crois que nul ici ne doutera avec moi du dévouement absolu, de l’obsession, dirais-je, avec laquelle Francisco Franco s’est consacré à œuvrer pour l’Espagne, pour l’épanouissement matériel et spirituel de notre pays, jusqu’au sacrifice de sa propre vie.

Il est mort en unissant les noms de Dieu et de l’Espagne. Heureux, car il est mort au sein de l’Église, dont il avait toujours été un fils fidèle… Si nous accomplissons tous notre devoir avec le même dévouement que Francisco Franco, notre pays n’aura rien à craindre pour l’avenir…

Cardinal González Martín, archevêque de Tolède

Tant de personnes ont défilé devant ce corps qu’elles devaient être peu nombreuses, comparées à celles qui auraient souhaité en faire autant pour témoigner de leur amour pour le Père de la Nation, qui s’est consacré à son service avec un dévouement inébranlable… La lumière de la gratitude brille pour l’immense héritage de réalités positives que nous a légué cet homme exceptionnel. Cette gratitude, exprimée par le peuple et due à lui par tous – société civile et Église, jeunes et adultes, Justice chrétienne, que Francisco Franco a cherché à servir et sans laquelle la liberté n’est qu’une illusion – témoigne de la nécessité de Dieu dans nos vies…

Cardinal Jubany, archevêque de Barcelone

Nous avons été témoins des nombreuses manifestations des sentiments religieux de l’illustre défunt. Nous avons constaté son grand patriotisme et admiré son dévouement absolu au service de l’Espagne.

Cardinal Bueno Monreal, archevêque de Séville

Il est tout à fait naturel que la nation entière, et avec elle notre ville, soit bouleversée par cette mort et que nous tous, citoyens espagnols, remplissions les églises, d’abord pour prier pour l’âme de Francisco Franco, dont la personne a été si étroitement liée à la nôtre, puis pour implorer Dieu d’accorder une aide particulière à notre peuple.

Mgr Hervás, évêque d’Almería

Francisco Franco, chef de l’État espagnol, ayant achevé son pèlerinage temporel et historique, a été qualifié de présence divine… Il a profondément marqué une époque dans la vie de la nation. La vie du chef de l’État était entièrement consacrée à la tâche difficile et toujours ardue du travail, accomplie sans hésitation et avec un dévouement inébranlable à son peuple… Il était aussi membre de la communauté chrétienne, de cette Église à la fois sainte et pécheresse, dont il se déclarait, dans son testament, un fils fidèle et au sein de laquelle il souhaitait vivre et mourir, abrité par la miséricorde du Seigneur.

Ilmo. Blázquez, AA d’Avila

Notre prière, empreinte d’une confiance véritable, est facilitée lorsque nous nous tournons vers la justice miséricordieuse de Dieu, soutenue par une vie de foi manifeste, telle celle de Francisco Franco. Comment ne pas nous réjouir devant le Seigneur que ce fils de Dieu l’ait confessé sans crainte devant les hommes ?… Combien de fois, dans ses paroles, le peuple espagnol a-t-il trouvé le rappel explicite de Dieu, de sa Providence, de la confiance en son aide, de la certitude de son soutien dans les moments décisifs… ! Sa vie publique, consacrée au service de la Nation, comme sa vie personnelle, a toujours porté la marque d’un croyant sincère.

Mgr Fernández, évêque de Badajoz

Francisco Franco est mort… ! Il n’appartient pas à notre mission pastorale de brosser pour vous, avec toute la verve qu’elle mérite, le profil quasi-surhumain de sa figure : celui du soldat invaincu, incarnation des plus belles vertus militaires ; celui de l’homme d’État, timonier miraculeux du navire de la Patrie, toujours en sécurité entre ses mains ; celui de l’homme politique qui structure les institutions pour l’avenir, déjà présent, avec un programme solide permettant à son peuple d’atteindre les plus nobles idéaux… Tournons notre regard vers le parcours religieux de Francisco Franco, et nous pouvons affirmer sans hésiter qu’il sut accomplir avec un dévouement total. À un moment mémorable de sa vie, précisément à mi-chemin de son mandat à la tête de la nation, devant la haute hiérarchie ecclésiastique espagnole, il eut le courage de faire une confession publique et personnelle, les larmes aux yeux, qui impliquait un engagement formel pour l’avenir : « Je ne veux pas me présenter devant Dieu, lorsqu’il m’appellera, les mains vides. » Proclamons que le Leader, à ce moment-là, n’aura pas eu cette rencontre avec Dieu en raison de son inefficacité ou de sa stérilité au service de son peuple : il se sera présenté devant le Seigneur les mains pleines.

Mgr Echeverría, évêque de Barbastro

« Les anges veillent au cas où la mort surviendrait et que le chef de l’État nous quitte… », a déclaré notre maire dans un article de presse récent. Notre chef de l’État nous a quittés, et désormais, plus personne ne veille sur lui. C’est lui qui veille sur nous…

Mgr Añoveros, évêque de Bilbao

Au cours des quarante dernières années, sa figure nous est devenue familière. Ses actions ont profondément marqué nos vies sociales, familiales et personnelles. Nous avons tous été pris dans le même engrenage, dont il a été un protagoniste exceptionnel. Il est donc juste qu’aujourd’hui, en tant que chrétiens, en tant qu’Église réunie en prière, nous l’accueillions fraternellement. Francisco Franco est, sans aucun doute, un homme d’histoire, et il est aussi, et surtout, un homme de Dieu. En nous remémorant son parcours de vie, marqué par un dévouement inébranlable à ses idéaux, son courageux engagement militaire au service de la Patrie dès sa jeunesse, et son dévouement aux tâches extrêmement difficiles du pouvoir suprême pendant près de quarante ans, nous prenons davantage conscience de la vocation particulière et unique qui nous incombe, à nous chrétiens, au sein de la communauté politique.

Mgr García de la Sierra, archevêque de Burgos

Il ne s’imposait jamais de limites horaires, ni de jour ni de nuit. Le tabernacle de sa chapelle témoigne des heures passées en veillée nocturne – tandis que nous dormions profondément – ​​lorsque les problèmes de la nation exigeaient son attention ; c’était une inspiration divine. Mais par-dessus tout, Francisco Franco était un homme d’une foi profonde et sincère. Né dans une famille chrétienne, sa mère, profondément enracinée dans le christianisme, lui transmit la force de sa foi. Et cette foi, reçue de Dieu au sein de sa famille, grandit et mûrit jusqu’à devenir le soutien inébranlable et le rempart de sa vie. Pour Franco, la foi est le plus grand don que le Seigneur ait accordé aux nations, aux familles et aux individus. Il a toujours cru que la mission historique de l’Espagne était de défendre cette foi ; c’est pourquoi il considérait toutes les formes de matérialisme athée comme étant, par essence, ennemies de la nation.

Mgr Dorado, évêque de Cadix-Ceuta

Notre espérance en la miséricorde avec laquelle Dieu accueillera en son sein l’âme de son serviteur Francisco se joint en ce jour au souvenir de l’homme qui a témoigné d’une vie familiale exemplaire, d’un accomplissement désintéressé du devoir, d’un dévouement et d’une ardeur inlassables au service de la Patrie, d’une religiosité profondément enracinée, de la patience dans la souffrance de ses maladies, de l’acceptation d’une longue et terrible agonie et de tant d’autres traits de sa vie personnelle, mais aussi, en nous souvenant de sa figure, sa personne nous apparaît inextricablement liée à l’homme d’État, à l’homme qui a vécu pour accomplir le dessein politique de construire dans son pays l’ordre qu’il avait conçu.

Mgr Hervás y Benet, évêque de Ciudad Real

Le deuil national que nous observons n’est pas tant le fruit d’un décret légal que l’expression spontanée et partagée du sentiment de notre peuple, qui a suivi avec attention et anxiété, jour après jour et nuit après nuit, la douloureuse maladie du chef de l’État, comme s’il s’agissait d’un membre de sa famille profondément aimé. La figure de Francisco Franco est déjà entrée dans l’histoire, incarnant à elle seule plus d’un demi-siècle d’histoire espagnole.

Mgr Mansilla, évêque de Ciudad Rodrigo

L’Espagne tout entière est en deuil car elle a perdu un vaillant soldat qui, non seulement a remporté une guerre, mais a aussi forgé la paix et rendu possible la coexistence entre les Espagnols. Elle a perdu un dirigeant et un homme d’État exemplaire qui a permis à notre peuple d’atteindre des niveaux de prospérité et de bien-être matériel sans précédent, et un chrétien fervent qui a consacré sa vie au service constant, à la dévotion et à la fidélité envers Dieu et la patrie. Pour tout cela, il mérite notre plus profonde affection, notre sincère reconnaissance et, aujourd’hui et à jamais, notre gratitude. Nous savons que le généralissime Franco assistait fréquemment à la messe et recevait la sainte communion, d’où il puisait la force et l’énergie nécessaires pour accomplir fidèlement ses devoirs d’homme d’État.

Mgr Cirarda, évêque de Cordoue

Immenses furent les fardeaux que le Seigneur a placés sur notre Chef d’État. Nombreuses et grandes sont les étapes de son œuvre historique. Dès son plus jeune âge, il assuma des responsabilités hors du commun. Dans sa jeunesse, comme il le disait souvent lui-même, évoquant sa brillante carrière militaire qui fit de lui le plus jeune général de notre armée. Puis vinrent les événements qui le conduisirent à la tête d’une longue guerre civile… L’Espagne a changé de visage ces quarante dernières années : l’éducation et la culture se sont généralisées, le niveau de vie s’est élevé, nos lois sociales ont été transformées, nos coutumes sont différentes à bien des égards, et la vie même de l’Église a connu de profonds bouleversements… Que Dieu juge son serviteur avec bienveillance et accueille sa vie entière, avec ses vertus familiales et son dévouement au travail…

Mgr Llopis, évêque de Coria-Cáceres

Je suis certain que nous nous tenons tous devant la tombe de Franco, non seulement avec admiration et respect, mais aussi avec un zèle patriotique fervent. La nation pleure ; elle ne ressent pas le vide de l’autorité, mais plutôt la perte de celui qui lui a consacré sa vie. Seigneur, voyez comme l’Espagne pleure, car elle vient de perdre celui qui lui a apporté la paix, la tranquillité, le progrès, l’avancée technologique, un niveau de vie plus élevé, l’industrialisation, et ce qui est pour beaucoup le plus précieux : celui qui a insufflé dans sa vie, et nous a transmis, un profond exemple de vie au sein de l’Église catholique et de mort sous la bénédiction de Dieu. Si nous étions hors du temple, lors d’un acte extra-liturgique, je pourrais évoquer son talent politique et ses dons d’illustre homme d’État, mais devant l’autel de Dieu, dans un acte de suffrage, ce qui compte, c’est tout un peuple blessé et attristé, qui prie, implorant avec confiance la miséricorde infinie de Dieu pour le Leader qu’il vient de perdre.

Mgr González Moralejo, évêque de Huelva

Je suis certain que Francisco Franco, chrétien, croyant, homme éclairé, toujours plus proche de la lumière de la foi, a dû se souvenir – même sans savoir que ces paroles étaient de saint Paul – de ces mots : « Nul d’entre vous ne vit pour soi-même, et nul d’entre vous ne meurt pour soi-même. » Il s’en souviendra, non seulement pour se remémorer le sacrifice qu’il a consenti tant de fois au service de sa patrie, mais aussi pour savourer pleinement la signification chrétienne de la vie et de la mort… Comment ne pas désormais considérer sa personne et son œuvre avec un profond respect, avec une reconnaissance sincère et impartiale ?

Mgr Guerra Campos, évêque de Cuenca

Ce matin, je suis resté cinq heures durant dans un coin, près du corps inanimé de Francisco Franco, à contempler le cortège interminable et dense d’une foule qui, pour l’apercevoir ne serait-ce qu’un instant, endure des heures d’attente. Je pouvais presque ressentir leur émotion, leurs larmes, leurs sanglots. Comme beaucoup d’autres témoins, j’ai été impressionné par la participation des jeunes. Pour la première fois de notre vie, nombre d’entre nous ont constaté combien l’hommage respectueux d’un peuple à son leader résonnait avec la même intensité qu’un deuil familial. Le message posthume de Francisco Franco est profondément émouvant et instructif. Une magnifique profession de foi en Christ et en l’Église. Une manifestation de raffinement évangélique, selon les Béatitudes : raffinement dans le pardon, raffinement dans la gratitude. Les conseils d’un leader chrétien pour la grande famille chrétienne qu’est, grâce à Dieu, la société civile espagnole. Et un élan de générosité, digne d’un véritable père de la nation, transmettant l’affection et le soutien populaires qui l’entouraient à son successeur à la tête de l’État.

Mgr Malla Call, évêque de Lleida

Il y a vingt ans, plus précisément à la veille de la Saint-Michel 1955, cette cathédrale abritait entre ses murs la figure désormais historique de Francisco Franco. Il n’est pas indigne de nous d’adresser une prière pour le repos de son âme au Chef de l’État, qu’il nous a légué à jamais sur terre. Le message posthume, lu avec émotion hier par le Premier ministre, nous a rappelé le noble idéal que s’était fixé le Chef de l’État, un idéal dont il nous exhortait à atteindre la réalisation et pour lequel il avait sans aucun doute œuvré sans relâche… Qu’il repose en paix, lui qui s’est tant battu pour nous assurer un avenir meilleur.

Mgr Buxarrais, évêque de Malaga

Éclairé par la parole de Dieu, je souhaite évoquer l’homme dont la mort nous a réunis autour de l’autel et en présence du Christ. Je veux faire référence plus particulièrement aux paroles de son dernier message au peuple espagnol, lu hier avec émotion par le Premier ministre devant les caméras. Ses paroles de pardon et son invitation à suivre la voie de la coexistence pacifique constituent un véritable programme d’action pour ceux d’entre nous qui continueront à écrire l’histoire.

Mgr Úbeda, évêque de Majorque

Un grand homme, un homme d’État éminent, un soldat irréprochable, nous a quittés. Pendant près de quarante ans, il a représenté la nation, l’a gouvernée et a présidé à son développement manifeste sous de nombreux aspects. Francisco Franco était un croyant en Jésus-Christ et en son Église. Sa religiosité, voire sa dévotion, étaient notoires. Il a communié. Il a reçu le Pain, Corps du Christ… Francisco Franco était également passionnément dévoué à son pays. Sa générosité, non seulement dans le don de ses biens, mais aussi dans le sacrifice de sa vie pour l’Espagne, est proverbiale, depuis ses débuts comme jeune soldat en Afrique jusqu’aux derniers jours de sa terrible maladie. Il a pris des décisions avec un dévouement admirable et une résolution sereine… Par ses dernières paroles, et aujourd’hui par sa vie nouvelle, il nous invite à envisager l’avenir de l’Espagne avec espoir et la ferme résolution de le bâtir ensemble.

Mgr Moncadas, évêque de Minorque

Notre chef d’État nous a quittés. Ses yeux ne contemplent plus la lumière de ce monde. Il nous faut accepter le choc de sa disparition… Notre nation est triste, elle est en deuil…

Mgr Araujo, évêque d’El Ferrol-Mondoñedo

Au-delà de tout désaccord et des limites inhérentes à la condition humaine, je crois pouvoir affirmer que Francisco Franco a donné à tous les Espagnols, et aux chrétiens en particulier, des leçons de vie qui méritent réflexion, leçons résumées dans son testament spirituel. Une leçon d’amour pour notre patrie, qu’il a traduite par un service constant, avec un dévouement, une loyauté et une ténacité dont nous devrions tous être reconnaissants et dont nous devrions nous inspirer… Il a œuvré pour une nation unie, une unité que nul ne saurait confondre avec uniformité…

Mgr Temiño, évêque d’Orense

Nous avons perdu une figure exceptionnelle… Pendant près de quarante ans, il a guidé le destin de l’Espagne depuis les plus hautes sphères. Cela faisait peser sur ses épaules une responsabilité immense devant Dieu et la société. Cependant, et pour la même raison, les mérites qu’il a acquis devant Dieu et la société sont également impressionnants… Il serait injuste de garder le silence en cette occasion sur ses contributions immenses et exceptionnelles à l’Église et au peuple espagnol. C’est un devoir grave de reconnaître la paix, si rare parmi nous, le profond bien-être et les progrès remarquables qu’il nous a apportés durant cette longue période de notre histoire…

Mgr Cardinal, Évêque d’Osma-Soria

Il serait regrettable de notre part de ne pas témoigner, dans le cadre de cette assemblée eucharistique, de la profession de foi et de religiosité dont notre chef d’État, Francisco Franco, a fait preuve tout au long de sa vie. Cela n’a rien de nouveau, ni rien qui puisse revêtir un caractère sacrilège ou inconvenant. La nouveauté résiderait dans le fait de ne pas le prendre personnellement.

Mgr Díaz Merchán, président de la Conférence épiscopale

Le Généralissime nous a quittés et occupe désormais une place incontestable dans notre histoire nationale… Une si longue période à la tête de l’État et des circonstances si difficiles que celles traversées par l’Espagne durant cette période historique ont offert à Francisco Franco de nombreuses occasions d’exercer, avec le secours de la grâce divine, la générosité de son dévouement personnel au service du peuple espagnol… En ce moment, tout en rendant grâce à Dieu pour les bienfaits reçus par l’intermédiaire de notre Chef d’État, nous implorons également sa miséricorde et son pardon pour les fautes qu’il a pu commettre, comme tout être humain, au cours de sa longue vie.

Mgr Méndez, archevêque de Pampelune

Francisco Franco, un grain de blé tombé à terre. Francisco Franco, un grain de blé qui pourrit dans la terre. Mais notre prière, tout comme ses bonnes œuvres, doit aussi faire en sorte que, par sa vie, mes chers frères et sœurs, ce grain de blé tombé à terre et qui pourrit devienne le plus beau épi de blé d’Espagne. Le plus beau épi de blé chargé de paix, de justice, de vérité et d’amour.

Mgr Del Val Gallo, évêque de Santander

Car Francisco Franco, tout au long de sa vie et particulièrement durant ses près de quarante années à la tête de l’État, a manifesté un effort personnel pour demeurer fidèle à la foi chrétienne. Il est de notoriété publique que le chef de l’État priait et participait aux sacrements de l’Église. On sait également que, du moins dans ses dernières années, il s’adonnait à des exercices spirituels pour méditer sur les exigences de l’Évangile dans sa vie. Son engagement personnel à maintenir la communion avec l’Église en temps de crise est lui aussi bien connu.

Mgr Suquía, archevêque de Santiago

L’événement qui nous réunit aujourd’hui dans la basilique de Saint-Jacques-de-Compostelle me rappelle, et sans doute à beaucoup d’entre vous, la récente visite de notre chef d’État à l’Apôtre, le 8 septembre dernier. Accompagné de son épouse, il entra dans la cathédrale par la porte Azabachería, traversa le transept d’un pas assuré et, une fois dans le chœur, se prosterna devant le tombeau de saint Jacques et pria longuement, plus longtemps que je ne l’avais jamais vu prier en de telles occasions. Après sa prière, il monta jusqu’à la niche pour embrasser longuement et chaleureusement l’Apôtre, puis descendit les marches avec difficulté, s’appuyant lourdement sur le bras que je lui tendais. Arrivé au centre du chœur, il me remercia chaleureusement, les yeux légèrement humides, et descendit dans la nef. Soudain, il pencha brusquement et profondément vers la droite, comme s’il allait tomber. Certains ont cru qu’il avait trébuché sur une boucle du tapis, mais j’ai plutôt pensé que c’était dû à l’émotion intense du moment. Accablé par les efforts d’une vie consacrée au service de l’Espagne, notre chef d’État est décédé.

Mgr Cases, évêque de Segorbe-Castellón

Le monde entier a été bouleversé par la mort de Francisco Franco… Que de louanges, que de gratitude pour Franco en Espagne aujourd’hui ! La vie chrétienne de Francisco Franco nous rappelle qu’en fin de compte, ce qui compte, ce n’est pas d’avoir été grand aux yeux des hommes, mais aux yeux de Dieu. Ce qui importe, c’est de servir, chacun là où il est appelé à vivre… Francisco Franco a servi son pays avec responsabilité et intégrité.

Mgr Álvarez Martínez, évêque de Tarazona

Francisco Franco, fils de Dieu et serviteur de la Patrie, est décédé… Chrétien pratiquant, dévoué à l’Eucharistie et à la Vierge Marie, il est mort dans la foi après une longue maladie, supportée avec une résignation chrétienne inébranlable, et repose désormais entre les mains de Dieu… En tant que serviteur de la nation, au-delà de tout choix apparent, son dévouement et son abnégation au service de la Patrie méritent le plus grand respect, non seulement en sa qualité de chef de l’État, mais aussi au-delà de toute autre fonction à haute responsabilité. Ces attitudes fondamentales méritent non seulement notre admiration, mais aussi notre reconnaissance et notre gratitude. L’Église espagnole, qui a bénéficié de son aide, se souvient également de lui avec gratitude et respect.

Mgr Palenzuela, évêque de Ségovie

Le chef d’État espagnol, Francisco Franco, est décédé. Son dévouement à sa mission et son long et douloureux combat contre la mort inspirent un profond respect. Nul ne saurait ignorer l’importance capitale du défunt chef d’État dans l’histoire de notre nation. Pendant près de quarante ans, à une époque marquée par des transformations et des bouleversements de toutes sortes – parmi les plus profonds et les plus rapides de l’histoire de l’humanité –, le général Franco a guidé le destin de la nation. Rien de ce qui s’est produit dans ce pays durant ces longues années ne peut être compris sans faire référence aux succès militaires et politiques de Franco. Le chef d’État, fidèle à ses convictions, a consacré sa vie entière aux tâches ardues de la guerre et de la gouvernance.

Mgr Cerviño, AA de Tuy-Vigo

En ces heures de deuil, nous avons la foi que le Christ accueillera dans sa gloire Francisco Franco, cet homme de foi qui voyait dans les événements la main de la Providence, lui qui, sans relâche, a œuvré pour l’émancipation de son peuple. Cet homme de foi, catholique pratiquant et vivant selon les principes chrétiens, a fait preuve d’honnêteté, d’une conduite exemplaire, de loyauté et d’un dévouement absolu à sa patrie. Cet homme de foi s’est efforcé d’appliquer les principes chrétiens à son action de dirigeant… La vie de Francisco Franco fut comme une flamme qui brûle lentement, portée par un service constant, désintéressé et total, pour faire de l’Espagne une nation unie. Telle est la leçon de sa vie et l’héritage qu’il nous a légué, un héritage que nous avons, en tant que chrétiens et citoyens, le devoir d’accueillir.

Mgr Iguacen, évêque de Teruel

Nous prions pour notre ancien chef d’État : que le repos éternel, la lumière perpétuelle et une paix inébranlable lui soient accordés. Que le repos de Dieu, après une vie consacrée au travail, aux soucis et à d’immenses responsabilités, le guide vers la plénitude de la vérité, lui qui s’est tant efforcé de tracer de nouvelles voies pour un peuple qui lui avait confié son destin. Que la paix de Dieu, cette paix que le monde ne peut donner… Prions pour notre chère Espagne, la patrie qu’il aimait tant et qu’il a servie avec un dévouement absolu.

Mgr G. La Higuera, archevêque de Valence

Franco était un homme toujours conscient de Dieu. Toujours conscient de la foi qui habitait son âme, une foi inébranlable. Face aux crises qu’il a dû traverser à cette époque – crises que nous déplorons tous –, il posait toujours un diagnostic précis, tel un médecin spirituel, disant : « Voilà, voilà une crise de foi. » Que c’est vrai ! C’était un homme de foi… Il était toujours optimiste. Pour lui, l’Espagne incarnait une tradition de foi. Il a toujours eu foi en Dieu. Quel plaisir j’éprouvais dans les conversations où surgissaient des expressions comme « Si Dieu le veut », « Je ne sais pas ce que Dieu ferait dans ce cas », ou « Dieu décidera sans doute ». Toujours Dieu. Vous souvenez-vous de ses vœux du Nouvel An ? Nous ne les entendrons pas cette année. Toujours à la fin ou au milieu, dès que l’occasion se présentait – et il avait toujours raison –, sa foi en Dieu transparaissait. C’était un homme de foi. Mais pas d’une foi ostentatoire. Une foi fondée sur les actes… En résumé, à mon avis, il possédait ces trois vertus : la foi, le dévouement aux œuvres de charité pour le bien de tous, car il aimait chacun. L’humilité. Cette foi et cette humilité étaient ses plus grandes aspirations. Un homme de foi, même élevé au sommet du triomphe, croit que tout ce qui vient de Dieu…

Mgr Delicado, archevêque de Valladolid

Le Caudillo est mort ! Nous étions si habitués à sa présence et à son leadership que cet événement a été un choc pour tous, un choc qui s’est amplifié au fil de sa longue agonie et qui, d’une certaine manière, soulève une question et un défi pour le pays tout entier. Depuis mon ordination sacerdotale il y a 25 ans, je récite quotidiennement la prière « Et fámulos », dans laquelle nous demandons, comme le recommande l’Écriture Sainte, de prier pour ceux qui gouvernent, pour le chef de l’État.

Mgr Peralta, évêque de Vitoria

Franco a sorti l’Espagne de ses difficultés, de la léthargie qui s’était emparée de notre nation. Il nous a sauvés de la crise mondiale et a guidé notre développement. La figure de Franco restera à jamais une grande figure historique. Il était un chef d’État profondément chrétien et catholique. Pour trouver un autre homme de son envergure à cet égard, il faut remonter aux Rois Catholiques, à Charles Ier ou à Philippe II. Sa mort, avec son testament spirituel, nous a profondément émus. Sa foi était manifeste tout au long de sa vie, tant politique que personnelle. Nous l’avons constatée d’innombrables fois, car dans ses discours, il invoquait toujours Dieu, fondement de toute son action. Sa législation était toujours guidée par la loi divine. J’ai été témoin de la délicatesse avec laquelle Franco traitait toujours l’Église. Il l’a aidée et soutenue. Lorsque nous, évêques, avions des difficultés avec le gouvernement, nous allions le voir, et il les résolvait toujours en faveur de l’Église. Il la aimait plus que tous les partis politiques. J’ai eu plusieurs longues conversations avec lui, et il encourageait toujours les habitants d’Álava à être de bons chrétiens. Il a toujours témoigné son estime pour nos prêtres… Sa vie a toujours été honnête et axée sur la famille…

Mgr Cantero, évêque de Saragosse

En cette heure douloureuse du décès de notre chef d’État, Francisco Franco, qui marque la fin d’une ère et l’ouverture d’une autre dans l’histoire de l’Espagne contemporaine, je vous adresse cette lettre avec l’espoir que votre conscience morale réponde aux exigences actuelles de la foi chrétienne et de la citoyenneté espagnole. Franco est mort sous la protection de Notre-Dame du Pilier, avec la foi inébranlable et simple du centurion en l’Évangile, avec le dévouement total et passionné de sa vie au service de l’Espagne, demandant pardon et pardonnant à tous ses frères et sœurs. En tant que chrétiens et en tant qu’Espagnols, face à l’exemple de sa vie et de sa mort, répondons par la prière, l’harmonie et l’espérance au message de paix et d’unité fraternelle que Francisco Franco a légué, au seuil même de sa mort, dans une étreinte d’adieu à toutes les générations d’Espagnols : notre effort constant et plein d’espoir pour parvenir à la justice sociale et à la culture pour tout le peuple espagnol.

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