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L’OMS classe les pilules abortives comme des « médicaments essentiels »

L’Organisation mondiale de la santé a publié la 24e édition de sa Liste modèle des médicaments essentiels. La mise à jour ajoute une section sur l’avortement et inclut la mifépristone et le misoprostol sans la note qui, depuis 2005, conditionnait leur utilisation à des critères légaux ou culturels, ce qui était en vigueur dans les versions précédentes.

L’OMS au service de la culture de mort

La nouvelle édition, mise à jour tous les deux ans, est présentée comme un guide non contraignant permettant aux pays d’adapter leurs listes nationales en fonction des priorités sanitaires, des preuves d’efficacité et de sécurité et du rapport coût-efficacité comparatif.

Pour la première fois, la liste comprend une section spécifique sur les médicaments abortifs, dont la mifépristone et le misoprostol. L’OMS indique que la Liste modèle identifie les médicaments destinés à être disponibles en permanence dans les systèmes de santé opérationnels, sous des formes de qualité garantie et abordables.

Cette mesure a suscité des réactions immédiates de la part des organisations pro-vie de divers pays. Parmi elles, la gynécologue Ingrid Skop, de l’Institut Charlotte Lozier, affirme que les médicaments abortifs « présentent un taux de complications quatre fois supérieur à celui de l’avortement chirurgical » et affirme que « jusqu’à une femme sur cinq connaîtra une complication et une sur vingt nécessitera une intervention chirurgicale ». Elle fait également référence à des études selon lesquelles « plus d’un tiers des femmes n’étaient pas préparées à l’intensité de la douleur et des saignements ».

L’OMS, pour sa part, classe les soins liés à l’avortement comme des services de santé essentiels et soutient que l’accès à des soins « sûrs, respectueux et non discriminatoires » est un objectif de santé et de droits humains, avec des implications pour les objectifs de santé et d’égalité des sexes.

Le champ d’application de la Liste modèle n’impose aucune obligation légale : chaque État décide de son inclusion et des conditions de son utilisation dans ses listes nationales. La mise à jour du 5 septembre 2025 sert de référence technique pour les marchés publics, la prise en charge et les protocoles cliniques. Mais cette liste confirme les orientations mortifères de l’OMS.

Dans le contexte international, le gouvernement des États-Unis, dirigé par Donald Trump, a annoncé son retrait de l’OMS, effectif en 2026.

Léo Kersauzie

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