Dans une décision sans précédent, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé mercredi dernier un amendement visant à supprimer les références à « l’orientation sexuelle et à l’identité de genre ». L’eurodéputée allemande Baerbock a exprimé son incrédulité, notamment lorsque des applaudissements ont retenti dans la salle de l’Assemblée générale.
Stefano Gennarini parle d’une victoire historique pour les nations pro-famille et l’administration Trump : l’Assemblée générale a voté mercredi pour retirer « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » d’une résolution de l’ONU pour la première fois.
Une victoire obtenue grâce… aux pays musulmans
L’amendement visant à éliminer le langage offensant a été présenté par l’Égypte au nom des 57 États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) et a bénéficié d’un large soutien en Asie et en Afrique. L’Argentine, la Bolivie, le Salvador, le Guatemala et le Paraguay ont également soutenu cet amendement .
L’Union européenne s’est opposée à l’amendement . Un représentant du Danemark, s’exprimant au nom de tous les États membres de l’UE, a déclaré que l’amendement était « regrettable » et que la suppression des dispositions relatives à l’homosexualité et à la transidentité constituait « une atteinte au principe fondamental de non-discrimination ».
Lâcheté européenne
Aucun État membre de l’UE n’a rompu avec la position de Bruxelles. Même la Hongrie, l’Italie, la Slovaquie et d’autres États membres de l’UE, pourtant réputés pour leurs gouvernements favorables à la famille, ont voté avec l’Union européenne en faveur des droits des personnes homosexuelles et transgenres.
La présidente allemande de l’Assemblée générale, Annalena Baerbock, a tout fait pour retarder l’annonce du résultat final, une manœuvre que la Fédération de Russie a qualifiée d’inhabituelle et qui, selon elle, témoignait de la « partialité de la présidente sur cette question ». Un vote qui dure normalement moins d’une minute s’est prolongé pendant près de trois minutes. À un moment donné, le décompte des voix affiché à l’écran indiquait que l’amendement avait été adopté à une voix près, 78 contre 77. Dans une tentative désespérée de rallier davantage de voix contre cet amendement controversé, Mme Baerbock a de nouveau demandé aux pays de vérifier leurs votes. Ce fut une erreur fatale, puisque le décompte final a révélé trois voix supplémentaires pour.
Pendant le vote, la députée européenne allemande Baerbock a exprimé son incrédulité, notamment lorsque des applaudissements ont retenti dans la salle de l’Assemblée générale. La voix brisée par l’émotion, elle a eu du mal à garder son sang-froid en annonçant le résultat final. L’amendement visant à supprimer les termes controversés a été adopté par 81 voix contre 77.
La position de l’administration Trump contre l’idéologie du genre et la Déclaration d’égalité (DEI) a fortement influencé ce vote controversé. À leur sortie de l’Assemblée générale, les délégués européens ont dénoncé l’amendement, le qualifiant d’« amendement Trump ».
C’était la première fois qu’un vote visant à supprimer les termes « orientation sexuelle et identité de genre » d’une résolution de l’ONU était adopté par l’Assemblée générale. Des amendements similaires avaient été régulièrement proposés depuis l’introduction de ces termes controversés dans la politique de l’ONU en 2008. Ils avaient recueilli plus de soixante-dix votes auparavant, mais avaient toujours été rejetés jusqu’à présent.
Il s’agissait du deuxième vote sur le même amendement. Le premier vote, tenu plus tôt dans la semaine, s’était soldé par une égalité, avec 74 États membres votant pour et 74 contre. Le Canada et les pays européens avaient demandé un report de deux jours. Cette motion leur permettait de faire pression sur les autres gouvernements afin qu’ils s’abstiennent ou soient absents lors du vote suivant. Mais cette demande s’est retournée contre eux, les pays favorables à la famille se ralliant à l’amendement. Mercredi, un nombre encore plus important de pays ont voté pour, démontrant ainsi l’impopularité des idéologies de genre et des questions transgenres.
Le changement le plus notable par rapport aux débats précédents résidait dans la position de l’administration Trump. Auparavant, lorsque cette question était soulevée, de nombreux petits pays en développement s’abstenaient ou ne votaient pas en raison des pressions diplomatiques et politiques exercées par l’Union européenne et les administrations Obama et Biden. Cette fois-ci, la pression européenne était considérable : plus de quarante délégations n’ont pas voté ou se sont abstenues. Toutefois, ce changement de position du gouvernement américain a permis à un nombre suffisant de pays de faire valoir démocratiquement leur législation nationale lors du vote.
Les concepts d’orientation sexuelle et d’identité de genre sont utilisés au sein du système des Nations Unies pour promouvoir l’enseignement aux enfants, dans les écoles, qu’ils peuvent choisir leur genre, expérimenter leur sexualité et saper les droits parentaux. Un rapport récent de C-Fam a révélé comment l’idéologie du genre s’est infiltrée dans les programmes des Nations Unies destinés aux enfants.
La résolution relative au handicap abordait spécifiquement les handicaps mentaux, augmentant ainsi le risque que les enfants handicapés vulnérables soient exposés à l’idéologie transgenre. Il a été démontré que les filles atteintes de troubles du spectre autistique sont particulièrement vulnérables à l’exploitation par les médecins et les cliniques du secteur transgenre.
Pierre-Alain Depauw
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