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Zohran Mamdani, nouveau maire de New-York, musulman, socialo-marxiste, arc-en-ciel
Zohran Mamdani, nouveau maire de New-York, musulman, socialo-marxiste, arc-en-ciel

Zohran Mamdani est le nouveau maire de New York : musulman, socialo-marxiste à l’américaine, arc-en-ciel, il a été élu par 30% des juifs new-yorkais. Un mélange des genres où chacun veut se servir de l’autre pour arriver à ses fins politiques : wokisme et progressisme, Oumma musulmane, anti-sionisme, mondialisme au bout du compte. Et messianismes dans tous les cas.

Zohran Mamdani, nouveau maire de New-York, musulman, socialo-marxiste, arc-en-ciel

Le vote new-yorkais, de la plus grande ville des Etats-Unis, de la ville américaine la plus progressiste, de la ville qui compte la plus grande communauté juive, de la ville qui a fait du wokisme sa tasse de thé bourgeois, de la ville à très forte concentration immigrée, a élu Zohran Mamdani comme son nouveau maire.

Mamdani a 34 ans. Il surfe entre économie marxiste, soutien palestinien et progressisme woke. Il devient le premier maire musulman de la plus grande ville des États-Unis où les minorités ne sont plus des minorités faibles mais puissantes ; il soutient la Palestine ; il exige qu’Israël assume la responsabilité de ses actes ; il veut la gratuité des bus, des loyers, des taxes sur les riches ; et la dictature des minorités.

Le programme du nouveau maire est truffé de promesses que beaucoup jugent irréalistes. C’est le cas du plan de logements sociaux : 200 000 logements en dix ans pour un coût dépassant les 100 milliards de dollars, et un gel des loyers pour certaines catégories de la population. Et ce n’est pas tout : bus gratuits, crèches pour tous les enfants de six mois à cinq ans et ouverture de supermarchés municipaux pour proposer des produits de première nécessité à prix contrôlés. Tout cela est financé par des hausses d’impôts pour les New-Yorkais dont le revenu dépasse le million de dollars et pour les entreprises.

Le « socialisme des égouts »

Ce n’est pas Lénine ni Che Guevara ses modèles, mais ce qu’on appelle aux Etats-Unis le « socialisme des égouts » né à la fin du XIXe siècle. L’expression provient d’un terme forgé en 1932 lors du congrès du Parti socialiste d’Amérique par son fondateur, Morris Hillquit, qui raillait les maires de la ville se vantant de leurs réseaux d’égouts. Ces derniers considéraient les égouts comme un symbole de leur capacité à « faire bouger les choses » pour la classe ouvrière. Les premiers tenants de ce socialisme des égouts furent presque tous des Juifs d’Europe de l’Est, russes, austro-hongrois, lituaniens.

Aujourd’hui, c’est un musulman qui perpétue le mouvement, et il a été élu par 30% des juifs de New-York. Deux facteurs ont joué en la faveur de ce vote juif sur sa tête de musulman explique un juif américain, Denis Cohen-Tannoudji : « Beaucoup de jeunes très éloignés de la communauté juive, sans mémoire, très souvent token des antisémites, afin de conserver leur statut et liens sociaux dans les milieux woke et les franges antisionistes des Hassidim comme les Satmar », et autres juifs ultra-orthodoxes antisionistes qui sont opposés, pour des raisons religieuses, à la création de l’État d’Israël, et s’opposent donc à Netanyahu et à sa politique génocidaire à Gaza. Ces juifs new-yorkais ont apporté leur soutien à Mamdani :

« Nous sommes ici sur les marches de la mairie de New York et nous sommes témoins d’une terrible intimidation du candidat Mamdani (…) L’état d’Israël et ses actions ne représentent en aucun cas le vrai judaïsme et ne représentent certainement pas la religion juive. »

30% des juifs new-yorkais ont voté pour le musulman Mandani, soutenu par Soros

Les sphères sorosiennes, ont également soutenu le candidat, ami des Lgbtqi+ et des minorités, qui s’érige opposant aux milliardaires (sic).

Il se pourrait bien cependant que chacun a d’autres projets officieux, non-dit, qui prospèrent sur un fond messianiste.

Soros père et fils travaillent à l’instauration d’un gouvernement mondial woke, pour remodeler l’homme à l’image de Satan, l’androgyne, et ont ainsi soutenu le candidat qui représente l’homme nomade, sans attache, sans patrie, sans sexe ni attache. Mamdani, le musulman woke, est un modèle arc-en-ciel et fait avancer leur plan, qu’il le veuille ou non.

Un mélange des genres où chacun veut se servir de l’autre pour arriver à ses fins politiques et messianistes

De son côté, Zohran Mamdani a déclaré en direct, lors de son discours de victoire, note Gregory Rose sur X :

« son allégeance envers la Oumma islamique mondiale. Et ça passe inaperçu… Le nouveau marie de New-York a conclu son discours par l’expression arabe « Ana min kum wa lakum » qui signifie, en Islam : « Je suis des vôtres (musulmans) et je suis à votre service (pour la Oumma, la communauté de croyants) ». (…) Seuls les endoctrinés, les propagandistes de gauche et les innocents n’y verront qu’un clin d’œil bienveillant à sa religion. Les autres auront compris le message subliminal de Mamdani : « je me suis servi de vos failles, de votre crédulité, de vos vices d’occidentaux. Maintenant, j’ai le pouvoir et je vais m’en servir à des fins communautaires ». »

Quant aux juifs anti-sionistes, ils ne se soucient pas vraiment des Palestiniens qui meurent sous les bombes israélo-américaines, et ce n’est pas le discours pro-palestinien de Mandani qui les séduit mais plutôt sa volonté d’arrêter Netanyahu s’il pose les pieds à New-York, car ce dernier contre-carre leur messianisme propre selon lequel il ne peut y avoir de création d’un État juif avant l’apparition du messie.

Tout ceci dénote un mélange des genres où chacun veut se servir de l’autre pour arriver à ses fins politiques et messianistes : wokisme et progressisme d’un côté pour créer un homme nouveau, Oumma islamique en arrière-fond pour placer l’univers sous la férule du Coran, antisionisme de l’autre dans l’attente d’un messie pour la gloire terrestre des enfants d’Israël, mondialisme au bout du compte car tous veulent que leur idéologie domine le monde. Messianismes dans tous les cas, notre XXIe siècle sera en effet l’ère des messianismes eschatologiques.

Francesca de Villasmundo

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