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mardi de la quatrième semaine de Carême

De la férie : messe du mardi de la quatrième semaine de Carême

La Station est dans l’Église de Saint-Laurent in Damaso, ainsi appelée parce qu’elle fut bâtie, au IVe siècle, en l’honneur du glorieux Archidiacre de l’Église Romaine, par le Pape saint Damase, dont elle conserve encore aujourd’hui le corps. Le crime de l’idolâtrie était le plus répandu dans le monde, à l’époque de la prédication de l’Évangile. Durant plusieurs siècles, toutes les générations de Catéchumènes que l’Église initiait, en ces jours, à la vraie foi, étaient entachées de cette souillure. C’est afin d’inspirer à ces élus une horreur salutaire de leur conduite passée, qu’on leur lisait aujourd’hui ces terribles paroles de Dieu qui, sans l’intervention de Moïse, allait exterminer, en punition de sa rechute dans l’idolâtrie, un peuple en faveur duquel il avait opéré des prodiges inouïs, et auquel il venait en personne donner sa loi. Ce culte grossier des faux dieux n’existe plus parmi nous ; mais il est encore exercé chez des peuples nombreux, rebelles jusqu’ici à la prédication de l’Évangile. Disons tout : il pourrait encore renaître au sein de notre Europe civilisée, si la foi en Jésus-Christ venait à s’y éteindre. La génération qui nous a précédés n’a-t-elle pas vu l’idole de la Raison placée sur l’autel, couronnée de fleurs et recevant l’hommage d’un sacrilège encens ? Un homme ou une société livrés à Satan ne sont pas maîtres de s’arrêter où il leur plaît. Les descendants de Noé devaient sans doute être émus de l’affreuse catastrophe du déluge, dont la terre porta si longtemps les traces ; cependant, l’idolâtrie avait fait déjà d’immenses progrès, lorsque Dieu fut contraint de séquestrer Abraham pour l’en préserver. Soyons reconnaissants envers l’Église qui, par son enseignement et par la morale qui en découle, nous préserve de cette honte et de cet abrutissement, et gardons-nous de suivre nos passions : car toutes conduiraient à l’idolâtrie, si la lumière de la foi nous était enlevée.

La lecture du saint Évangile que l’Église nous propose aujourd’hui, reporte notre pensée sur le prochain sacrifice de l’Agneau divin qui va s’offrir à Jérusalem. L’heure n’est pas encore venue ; mais elle ne doit pas tarder. On le cherche déjà pour le faire mourir. La passion de ses ennemis les aveugle au point de leur faire voir en lui un violateur du Sabbat, parce qu’il guérit les malades par un simple acte de sa volonté, en ce jour du Seigneur. En vain Jésus réfute leurs préjugés, et leur rappelle qu’ils ne font pas difficulté eux-mêmes d’y pratiquer la circoncision, et même, comme il le leur a fait remarquer dans une autre circonstance, de retirer du puits leur bœuf ou leur âne, s’ils y sont tombés. Ils n’écoutent plus rien, ils ne comprennent qu’une seule chose : c’est qu’il faut que Jésus périsse. Ses prodiges sont incontestables, et tous dirigés dans un but de miséricorde pour les hommes ; il refuse seulement d’offrir à la stérile admiration de ses ennemis les signes qu’ils lui demandent d’opérer pour flâner leur curiosité et leur orgueil ; et loin de lui savoir gré de l’usage qu’il daigne faire en faveur des hommes du don des miracles qui brille en lui, ils osent dire, non plus seulement qu’il agit par le pouvoir de Belzébuth, mais que le démon lui-même est en lui. On frémit d’entendre un si horrible blasphème ; cependant l’orgueil de ces docteurs juifs les entraîne jusqu’à cet excès de déraison et d’impiété ; et la soif du sang s’allume toujours plus ardente dans leur cœur. Pendant qu’une partie du peuple, séduite par ses chefs, se laisse aller à un aveugle fanatisme, d’autres plus indifférents raisonnent sur le Messie, et ne trouvent pas en Jésus les caractères de cet envoyé de Dieu. Ils prétendent que, lorsqu’il paraîtra, on ne saura pas son origine. Cependant, les prophètes ont annoncé qu’il doit sortir du sang de David ; sa généalogie sera un de ses principaux caractères : or, tout Israël sait que Jésus procède de cette race royale. Remarquons d’autre part qu’ils savent aussi que le Messie doit avoir une origine mystérieuse, qu’il doit venir de Dieu. La docilité aux enseignements de Jésus, enseignements confirmés par tant de miracles, les eût éclairés en même temps sur sa naissance temporelle et sur sa filiation divine ; mais l’indifférence et quelque chose de mauvais au fond du cœur de l’homme les empêchaient d’approfondir ; peut-être ceux-là même, au jour du déicide, crieront comme les autres : « Que son sang soit sur nous et sur nos enfants. »

Saint Hugues, Évêque de Grenoble, premier avril
A Grenoble, en France, saint Hugues évêque.

Sanctoral

Saint Hugues, Évêque de Grenoble (1053-1132)

Saint Hugues naquit à Châteauneuf-d’Isère, près de Valence, en Dauphiné. Pendant que sa mère le portait dans son sein, elle eut un songe où il lui semblait mettre au monde un bel enfant que saint Pierre, accompagné d’autres saints, emportait dans le Ciel et présentait devant le trône de Dieu. Cette vision fut pour ses parents un présage de hautes et saintes destinées; aussi soignèrent-ils son éducation et n’hésitèrent-ils pas à favoriser sa vocation ecclésiastique.  Choisi, jeune encore, par l’évêque de Valence, pour être chanoine de sa cathédrale, il se vit, à vingt-sept ans, obligé d’accepter le siège épiscopal de Grenoble, devenu vacant.

Il voulut recevoir l’onction épiscopale des mains du Pape Grégoire VII, qui, connaissant à l’avance son mérite et ses vertus, lui dévoila toute son âme et lui inspira un zèle ardent pour la liberté de l’Église et pour la sanctification du clergé. Hugues trouva son évêché dans le plus lamentable état; tous les abus de l’époque y régnaient en maîtres. Le nouveau Pontife fit d’incroyables efforts pour raviver la foi et relever les moeurs; ses efforts étant infructueux, il résolut de quitter sa charge et se réfugia au monastère de la Chaise-Dieu; mais bientôt le Pape, instruit de ce qui se passait, lui ordonna de retourner à son évêché et de préférer le salut des âmes à son repos personnel.

C’est dans les années suivantes que saint Bruno vint fonder dans son diocèse l’admirable institution de la Chartreuse. Hugues allait souvent dans cet ermitage et vivait avec les Chartreux comme le dernier d’entre eux; son attrait pour la solitude était si fort, qu’il ne pouvait se décider à quitter cette austère retraite, et Bruno se voyait obligé de lui dire: « Allez à votre troupeau; il a besoin de vous; donnez-lui ce que vous lui devez. » Cependant Hugues, par la puissance de sa sainteté, opérait un grand bien dans les âmes; ses prédications véhémentes remuaient les foules et touchaient les coeurs; au confessionnal, il pleurait souvent avec ses pénitents et les excitait à une plus grande contrition. Après quelques années d’épiscopat, son diocèse avait changé de face. Parmi ses hautes vertus, on remarqua particulièrement sa modestie et sa charité.

Dur pour lui-même, il se montrait prodigue pour les pauvres et alla jusqu’à vendre pour eux son anneau et son calice. Toujours il se montra d’une énergie indomptable pour la défense des intérêts de l’Église; il restera toujours comme l’un des beaux modèles de noble indépendance et de fier courage. Son exemple apprend aussi que si le salut des âmes est une chose inestimable, il ne s’opère souvent qu’au prix d’une longue persévérance et d’une grande abnégation. Mort le 1er avril 1132.

Bienheureux César de Spire, Confesseur, Premier Ordre Franciscain , premier avril
Il vécut de nombreuses années après la mort de saint François, comme chef et soutien des véritables observateurs de la sainte règle. Il mourut en odeur de sainteté en 1239.

Bienheureux César de Spire, Confesseur, Premier Ordre Franciscain 

César est né à Spire sur le Rhin et avait déjà été ordonné prêtre lorsqu’il entra dans l’Ordre des Frères Mineurs. Un sermon du frère Elias qu’il avait entendu une fois l’avait tellement impressionné qu’il rejoignit l’ordre. Lorsqu’il vint à Assise chez le saint Père François, il se sentit fortement attiré par lui, parce qu’il le voyait si plein d’amour pour la méditation et pour la sainte pauvreté. Notre Père Séraphique, en revanche, tenait son nouveau disciple en grande estime, non seulement en raison de son talent extraordinaire et de sa capacité à accomplir la tâche de prédication, mais surtout en raison de ses efforts exemplaires pour observer la règle de l’ordre même dans les moindres détails. détails. Plein de sainte joie, il lui dit un jour : « Tu es prêtre pour toujours selon l’ordre de Melchisédek, et toutes les promesses que le Christ m’a faites s’accompliront en toi et en tous ceux qui observeront à la lettre notre sainte règle. et avec une sainte disponibilité.

Lors du chapitre général de l’ordre tenu à la Portioncule en 1221, saint François exprima son intention d’envoyer à nouveau des frères en Allemagne, où à deux reprises l’entreprise s’était révélée infructueuse. Les frères ne comprenaient pas la langue allemande et avaient subi de tels mauvais traitements que le simple nom de l’Allemagne faisait trembler leurs cœurs. Mais le saint Fondateur, qui appliquait à lui-même les paroles du Seigneur à ses Apôtres : « Enseignez à toutes les nations », et qui avait souvent été édifié par les Germains venus en pèlerinage dans les lieux saints d’Italie, encouragea de nouveau les frères à volontaire pour les missions allemandes, qu’il peut désormais confier à la tête de l’Allemand César de Spire. Quatre-vingt-dix frères se portèrent volontaires, prêts à tout souffrir pour le nom du Christ. Sur l’ordre de saint François, César en choisit vingt-cinq, douze prêtres et treize frères convers, avec lesquels il partit après avoir été fortifié par la bénédiction de leur Père séraphique.

A Trente, ils furent gracieusement reçus par l’évêque. Au milieu de grandes difficultés, ils traversèrent ensuite les Alpes. Néanmoins, en octobre 1221, ils arrivèrent sains et saufs à Augsbourg. De là, César envoya ses frères dans les différentes régions de l’Allemagne. Jean de Piano de Carpine et Barnabas l’Allemand se rendirent à Wurtzbourg, Spire, Worms et jusqu’à Cologne sur le Rhin. D’autres furent envoyés à Salzbourg, d’autres en Saxe, où furent bientôt fondés les premiers couvents de la province saxonne, qui existent encore, à Magdebourg et à Halberstadt. En 1222, tant de couvents avaient été fondés et tant de novices d’Allemagne avaient été reçus, que César, en tant que premier provincial d’Allemagne, tenait un chapitre à Worms dans le but d’organiser les couvents individuels et les frères.

Après cela, César de Spire désirait ardemment retourner en Italie auprès de son saint père François. Il nomma Thomas de Celano comme son vicaire puis repartit à travers les Alpes pour Assise, où il comparut en 1223 au chapitre de Pentecôte pour rendre compte de sa mission. À sa demande pressante, César fut libéré de ses obligations de provincial et resta en Italie, où il vécut de nombreuses années après la mort de saint François, comme chef et soutien des véritables observateurs de la sainte règle. Il mourut en odeur de sainteté en 1239.

Martyrologe

A Rome, la passion de sainte Théodora, sœur du très illustre martyr Hermès. Sous l’empereur Adrien et le juge Aurélien, elle reçut la grâce du martyre et fut inhumée auprès de son frère, sur la voie Salaria, non loin de la Ville.

Le même jour, saint Venance, évêque et martyr.

En Egypte, les saints martyrs Victor et Étienne.

En Arménie, les saints martyrs Quintien et Irénée.

A Constantinople, saint Macaire confesseur, qui sous l’empereur Léon, finit sa vie en exil, pour la défense des saintes images.

A Ard-Patrick, dans la province de Munster, en Irlande, saint Celse évêque, qui précéda le bienheureux Malachie dans l’épiscopat.

A Grenoble, en France, saint Hugues évêque. Il passa dans la solitude plusieurs années de sa vie, et, rendu célèbre par ses glorieux miracles, s’en alla vers le Seigneur.

Près d’Amiens, en France, saint Valéry abbé, dont le tombeau est rendu célèbre par de fréquents miracles.

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