VENI, UT FACIAS SALUTEM IN TERRIS, IN CŒLO GAUDIUM.
« Quaere, inquit, servum tuum, quoniam mandata tua non sum oblitus. » Veni ergo, Domine Jesu, quaere servum tuum, quaere lassam ovem tuam ; veni, pastor, quaere sicut oves Joseph. Erravit ovis tua, dum tu moraris, dum tu versaris in montibus. Dimitte nonaginta novem oves tuas, et veni unam ovem quaerere quae erravit. Veni sine canibus, veni sine malis operariis, veni sine mercenario, qui per januam introire non noverit. Veni sine adjutore, sine nuntio, jam dudum te expecto venturum ; scio enim venturum, quoniam mandata tua non sum oblitus. Veni non cum virga, sed cum caritate spirituque mansuetudinis.[1]
La période de l’Avent est d’institution ancienne et nous la trouvons mentionnée vers le Ve siècle, comme un temps de l’année liturgique destiné à la préparation de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ secundum carnem. En effet, l’Avent marque le début de l’Année liturgique, ce qui nous permet de saisir cette occasion pour suivre la voix de l’Église avec des intentions saintes.
La discipline de pénitence et de jeûne pendant le Carême en préparation de Pâques est certainement d’origine apostolique, tandis que celle in expectatione Domini est plus tardive et inspirée de la première, mais moins rigide et passée au fil des siècles à l’abstinence seulement certains jours de la semaine. « Il est vrai que saint Pierre Damien, au XIe siècle, suppose encore que le jeûne de l’Avent était de quarante jours, et que saint Louis, deux siècles plus tard, continua à l’observer dans cette mesure ; mais peut-être ce saint roi le pratiquait-il ainsi par un transport de dévotion particulière »[2]. Le relâchement des générations modernes a incité la sagesse maternelle de l’Église à atténuer les rigueurs du passé, sans pour autant empêcher qu’elles soient pratiquées volontairement ; mais peut-être la situation actuelle nous conduit-elle à considérer comme appropriées, précisément parce qu’elles ne sont pas imposées, les privations pratiquées par nos ancêtres en obéissance à un précepte ecclésiastique.
La liturgie de l’Avent doit beaucoup à l’œuvre de saint Grégoire le Grand, non seulement pour les textes de l’Office et de la Messe, mais aussi pour les compositions de plain-chant elles-mêmes. L’ancien trope Sanctissimus namque, qui introduit l’introït Ad te levavi du Premier Dimanche de l’Avent, rappelle l’inspiration du Saint Pontife par l’Esprit Saint, apparu sous la forme d’une colombe[3]. D’abord nées au nombre de six, puis devenues cinq, les semaines de préparation au Saint Noël ont été réduites à quatre entre la fin du IXe et le début du Xe siècle, de sorte que l’usage actuel a au moins mille ans. L’Église ambrosienne maintient encore six semaines, pour un total de quarante-deux jours, sur le modèle du Carême.
Saint Ambroise, Docteur et Père de l’Église, est l’un des premiers auteurs d’homélies sur le thème de l’Avent. Je voudrais commencer cette méditation par une prière tirée du Commentaire sur le Psaume 118. L’incipit de la prière est Quaere, inquit, servum tuum. Comme vous pouvez le constater, tout le texte est émaillé de citations de la Sainte Écriture : non pas pour faire étalage d’une culture biblique, que le saint évêque de Milan possédait certainement, mais en raison de cette connaissance de la Parole de Dieu qui est le fruit d’une assiduité intime et presque vitale pour l’âme, comme l’air est indispensable à la respiration. Cette assiduité a conduit saint Ambroise à parler et à écrire lui-même en utilisant les mots de l’Auteur sacré, non pas parce qu’il voulait plagier la Sagesse divine, mais parce qu’il les avait tellement fait siens qu’il les répétait à son tour sans s’en apercevoir.
Lorsque nous abordons, presqu’en tant que profanes, les écrits de ces saints, nous pouvons nous sentir quelque peu désorientés et confus. Mais si nous avons la grâce de participer à la prière liturgique en assistant à la Messe et en récitant l’Office divin selon la forme traditionnelle, nous découvrons que c’est la voix de l’Église elle-même qui nous accompagne dans cette méditation des Écritures, dès l’Invitatoire à Matines. Et cela s’applique également à la liturgie de l’Avent : Regem venturum Dominum, venite adoremus, chante la première prière qui est entonnée au milieu de la nuit alors que nous attendons le lever du vrai Soleil invaincu. Cette invitation solennelle à adorer le divin Roi est suivie par le début du livre du prophète Isaïe, qui sonne comme un sévère reproche à son peuple :
« Écoutez, cieux, écoutez, terre, ainsi parle le Seigneur : ‘’J’ai élevé et fait grandir des enfants, mais ils se sont rebellés contre moi. Le bœuf connaît son maître, et l’âne la crèche de son maître, mais Israël ne sait pas, mon peuple ne comprend pas‘’. Malheur à vous, peuple de pécheurs, peuple d’iniquité ! Vous êtes des fils méchants et corrompus ! Ils ont abandonné le Seigneur, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils ont fait demi-tour. Pourquoi voulez-vous encore être frappés, en accumulant la rébellion ? La tête entière est malade, le cœur entier languit. Depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a rien de sain, que des plaies et des meurtrissures et des plaies ouvertes qui n’ont été ni nettoyées, ni pansées, ni guéries avec de l’huile. » (Is 1,2-6).
L’oracle du Prophète montre l’indignation du Seigneur devant l’infidélité de son peuple, obstiné dans sa rébellion contre sa sainte Loi. Mais le sens littéral ou historique[4] du passage d’Isaïe concernant les Juifs est accompagné du sens moral, c’est-à-dire concernant ce que nous devons faire. C’est donc vers nous que se tourne la Majesté de Dieu : « Ainsi parle le Seigneur » (ibid., 2), pour nous admonester, une fois de plus, pour nous montrer nos trahisons, pour nous pousser à la conversion.
Ainsi, alors que nous demandons au Seigneur de nous délivrer de ore leonis et de profundo lacu, nous nous rendons compte à quel point nous ne méritons pas la miséricorde de Dieu, combien nous sommes indignes de sa pitié et combien nous méritons ses châtiments. Deus, qui culpa offenderis, pœnitentia placaris… Aux prostitutions – comme les appelle l’Écriture – dans lesquelles les Juifs sont tombés, s’ajoutent de nouvelles et bien pires prostitutions, non pas du peuple auquel le Rédempteur était promis, mais de celui qui est né de Son côté, le Corps mystique du Rédempteur Lui-même ; ou plutôt : de ceux qui se disent catholiques, mais qui, par leur infidélité, déshonorent l’Épouse de l’Agneau, en tant que membres de l’Église enseignée et enseignante. Le nouvel Israël ne s’est pas montré moins rebelle que l’ancien, et le nouveau Sanhédrin romain n’est pas moins coupable que ceux qui ont fabriqué le veau d’or et l’ont offert à l’adoration des Juifs. Si donc le Prophète menace de terribles fléaux ceux qui ont désobéi au Seigneur sans avoir vu le Messie à venir, combien plus graves doivent être les paroles d’un Prophète “des derniers temps” devant la rébellion de l’humanité rachetée par le Sang de ce divin Messie, ayant pu voir l’accomplissement des Prophéties et l’Incarnation de la Deuxième Personne de la Très Sainte Trinité ?
Dans la crise dramatique qui frappe l’Église du Christ depuis soixante ans, et qui se manifeste aujourd’hui dans toute sa gravité, un pusillus grex demande à son Seigneur d’épargner l’humanité égarée, alors que la corruption et l’apostasie ont pénétré jusque dans l’enceinte sacrée et jusque sur le trône le plus élevé. Et il est pusillus parce que la majorité de ceux qui ont été régénérés par le Baptême et ont ainsi mérité d’être appelés “fils de Dieu” renient quotidiennement les promesses de ce Baptême, sous la conduite de mercenaires et de faux bergers.
Pensez à combien de croyants, qui ont grandi dans l’ignorance absolue des rudiments de la Foi bien qu’ils aient suivi le catéchisme, sont imprégnés de doctrines philosophiques et théologiques hérétiques, convaincus que toutes les religions sont équivalentes ; que l’homme n’est pas blessé par la faute originelle mais naturellement bon ; que l’État doit ignorer la vraie Religion et tolérer l’erreur ; que la mission de l’Église n’est pas le salut éternel des âmes et leur conversion au Christ, mais la protection de l’environnement et l’accueil aveugle des immigrés. Pensez à ceux qui, bien qu’ils accomplissent le précepte festif, ne savent pas que le Corps, le Sang, l’Âme et la Divinité de Notre Seigneur sont contenus dans la Sainte Hostie, et pensent qu’elle n’est qu’un symbole ; pensez à ceux qui sont convaincus qu’il leur suffit de se repentir dans leur for intérieur pour communier, sans imaginer les tourments qui pèsent sur ceux qui reçoivent indignement le Corps et le Sang du Seigneur. Pensez à combien de prêtres, de religieux, de religieuses et de sœurs croient que le Concile a apporté un souffle de renouveau à l’Église, ou qu’il a favorisé la connaissance de la Sainte Écriture, ou qu’il a permis aux laïcs de comprendre la liturgie, jusqu’alors ignorée par les masses et jalousement gardée par une caste de clercs rigides et intolérants. Pensez à ceux qui ont vu en elle un phare indestructible contre les ténèbres du monde, une forteresse imprenable contre les assauts de la mentalité “moderne”, de l’immoralité généralisée, de la défense de la vie de sa conception à sa fin naturelle. Enfin, pensez à la satisfaction irrépressible des ennemis du Christ de voir son Église prostrée devant le monde, ses idéologies de mort, l’idolâtrie de l’État, du pouvoir, de l’argent, des mythes de la fausse science ; une Église prête à renier son propre passé glorieux, à adultérer la Foi et la Morale que lui a enseignées Notre Seigneur, à corrompre sa liturgie pour plaire aux hérétiques et aux sectaires : même les divagations les plus délirantes du pire franc-maçon n’auraient pu espérer voir se réaliser le cri de Voltaire : Écrasez l’infâme !
Pendant l’Avent, nous nous tenons symboliquement aux portes du temple, comme le mercredi des Cendres en Carême, et nous observons de loin ce qui se passe à l’autel : ici la naissance du roi d’Israël, là sa Passion, sa Mort et sa Résurrection. Imaginons que nous devions faire un examen de conscience avant d’être admis dans le lieu saint, en tant que fidèles individuels et en tant que membres du corps ecclésial. Nous ne pouvons nous approcher de l’adoration du Roi des rois, du Seigneur des seigneurs, que si nous comprenons, d’une part, le Bien infini qui nous est offert dans les langes de la crèche, et d’autre part, notre indignité absolue, qui doit nécessairement s’accompagner de l’horreur de nos péchés, de la douleur d’avoir infiniment offensé Dieu et du désir de réparer le mal commis par la pénitence et les bonnes œuvres. Et nous devons aussi comprendre que, en tant que membres vivants de l’Église, nous avons aussi une responsabilité collective pour les fautes des autres fidèles et de nos pasteurs ; et en tant que citoyens, nous avons une responsabilité pour les fautes publiques des nations. En effet, la Communion des Saints nous permet de partager avec les âmes du Purgatoire et avec les âmes bienheureuses du Ciel leurs mérites, afin de contrebalancer de manière incomparablement plus efficace cette “communion des impies” qui fait retomber les effets de leurs mauvaises actions sur leurs voisins, en particulier sur les autres personnes qui sont des ennemis de Dieu.
« Venez à moi, qui suis tourmenté par l’attaque de loups dangereux, s’exclame Saint Ambroise. « Venez à moi, qui ai été chassé du paradis et dont les plaies ont depuis longtemps été pénétrées par les poisons du serpent, à moi qui ai erré loin de vos troupeaux dans ces montagnes. »
Nous commençons à nous rendre compte que nous sommes assiégés par des loups prédateurs : par ceux qui sèment l’erreur, par ceux qui corrompent les mœurs, par ceux qui propagent la mort et le désespoir, par ceux qui veulent nous tuer dans notre âme avant même de nous tuer dans notre corps. Nous réalisons combien nous avons été superficiels, stupides et orgueilleux pour nous laisser tromper par les fausses promesses du monde, de la chair et du diable ; combien étaient fausses les paroles de ceux qui, depuis l’expulsion de nos premiers Parents, continuent à répéter les mêmes tentations, à exploiter nos faiblesses, à faire appel à notre orgueil ou à nos vices pour nous faire tomber et nous entraîner avec eux en enfer. Nous avons oublié que nous avons été chassés du paradis terrestre, que nous portons les marques de la morsure empoisonnée du serpent, que nous avons péché en abandonnant les pâturages sûrs de la vraie foi pour nous laisser séduire par le monde, par la chair, par le diable. En effet, si nous vivions avec la conscience de notre culpabilité initiale – qui est aussi une culpabilité collective et de surcroît héréditaire – et de tout le mal que nous commettons et que nous laissons commettre ; si nous méditions sur notre incapacité à nous sauver, sauf par l’aide surnaturelle que Dieu nous accorde par la Grâce ; si nous nous persuadions que beaucoup de nos actes sont de graves offenses à la Majesté de Dieu et que nous mériterions d’être rayés de la surface de la terre d’une manière bien pire que ce qui est arrivé aux habitants de Sodome et Gomorrhe, alors nous n’aurions même pas besoin que le Bon Pasteur vienne nous chercher, pour abandonner les quatre-vingt-dix-neuf brebis en sécurité dans les montagnes, où « les loups ravisseurs ne peuvent les attaquer ».
Le saint Évêque ajoute : « Venez sans chiens, venez sans mauvais ouvriers, venez sans le mercenaire qui ne sait pas passer la porte. Venez sans assistance, sans messager », parce que les chiens, les mauvais ouvriers et le serviteur mercenaire sont des figures passagères, destinées à périr, à se disperser au souffle de la bouche de Dieu, même si en ce moment il semble que le monde leur appartienne. « Venez donc chercher vos brebis, non par des serviteurs, non par des mercenaires, mais vous en personne » : les serviteurs infidèles nous invitent à être “résilients” et “inclusifs”, à écouter le “cri de la Terre Mère”[5], à nous faire vacciner avec un sérum fait avec des cellules de fœtus avortés ; le mercenaire, « cujus non sunt oves propriæ » (…) nous disperse, nous abandonne, ne chasse pas les loups féroces et ne punit pas les mauvais ouvriers, mais au contraire les encourage.
Pourquoi donc le Seigneur devrait-il venir ? Pourquoi pouvons-nous Lui demander : « Venez en personne » ? Saint Ambroise répond par la prière en citant le psalmiste : « Car je n’ai pas oublié vos commandements » (Ps 118, 176). Notre obéissance à la volonté de Dieu trouve une correspondance parfaite – et un exemple divin – dans l’obéissance du Fils éternel du Père depuis l’éternité des temps, acceptant de s’incarner, de souffrir et de mourir pour notre salut : « Alors je dis : Voici que je viens – car il est écrit de moi dans le rouleau du livre – pour faire votre volonté, ô Dieu » (He 10,7). Le Seigneur vient dans l’obéissance au Père et nous devons attendre sa venue en étant à notre tour obéissants à la volonté de la Sainte Trinité, « car je n’ai pas oublié vos commandements ».
La raison pour laquelle nous pouvons être sûrs que le Seigneur viendra nous chercher, nous délivrant de l’attaque des loups et de l’influence néfaste des mauvais ouvriers et des mercenaires, est que nous ne devons pas oublier ce qu’il nous a ordonné ; nous ne devons pas prendre sa place en décidant ce qui est bon et ce qui est mauvais ; nous ne devons pas suivre la multitude dans l’abîme par respect humain ou par lâcheté ou complicité, mais rester comme les quatre-vingt-dix-neuf brebis dans les pâturages sûrs de la Sainte Église, « car les loups ravisseurs ne peuvent les attaquer tant qu’elles sont dans les montagnes », plus proches de Dieu en étant détachées des choses terrestres. De même, nous devons faire preuve d’une sainte humilité, en nous reconnaissant pécheurs : « Venez chercher la seule brebis qui s’est égarée », car « vous seul pouvez ramener la brebis égarée et vous ne ferez pas souffrir ceux dont vous vous êtes éloigné », c’est-à-dire les catholiques de tous les temps, qui sont restés fidèles, à l’abri des loups dans les hauts pâturages. « Et eux aussi se réjouiront du retour du pécheur. »
La prière de saint Ambroise se poursuit par une expression très profonde et significative :« Recevez-moi dans la chair qui est tombée en Adam. Ne me recevez pas de Sarah, mais de Marie, afin qu’elle soit non seulement une vierge inviolable, mais une vierge préservée par l’effet de la grâce, de toute tache de péché. » En Marie très sainte, Sancta Virgo virginum, nous trouvons la Médiatrice de toutes les grâces : en elle, créature très pure, le Verbe éternel du Père s’est incarné, d’elle est né le Sauveur dans le monde ; par elle nous sommes présentés à son divin Fils, et par ses mérites nous pouvons être reçus « dans la chair tombée en Adam », en vertu de la Grâce qui nous rend l’amitié avec Dieu. Un excellent point de départ pour la méditation en vue de la préparation de Noël.
Mais il y a une autre considération très importante que saint Ambroise nous livre à la fin de sa prière : « Conduisez-moi à la croix qui donne le salut aux errants, dans laquelle seule se trouve le repos des fatigués, dans laquelle seule vivra celui qui meurt. » Tout tourne autour de la Croix du Christ, elle se dresse dans le temps et dans l’éternité comme un signe de contradiction, car elle nous rappelle qu’elle est l’instrument de la Rédemption, le salut pour les errants, le repos pour les fatigués, la vie pour les mourants. Une miniature du XIVe siècle de Pacino di Buonaguida[6] propose une image très rare et extrêmement symbolique : le Seigneur monte sur la Croix à l’aide d’une échelle – la scala virtutum – pour souligner le caractère volontaire de son sacrifice et le “paradoxe” de sa double nature. Dans l’iconographie du XVIIe siècle, nous trouvons une image récurrente de l’Enfant Jésus endormi sur la Croix[7], une allusion explicite à l’amour divin et au sacrifice du Christ. Noël et Pâques sont intrinsèquement liés, de sorte qu’en nous préparant à la naissance du Sauveur, nous devons toujours contempler comme centre et point de mire précisément la Croix, sur laquelle repose l’enfant Jésus et sur laquelle l’Agneau immaculé monte par une échelle mystique. C’est là que nous devons arriver nous aussi, parce que c’est seulement sur la Croix que nous trouvons le salut, en suivant le Seigneur : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive » (Lc 9,23).
« Veni, ut facias salutem in terris, in coelo gaudium », « Venez et apportez le salut sur la terre, la joie dans le ciel. » Que ce soit notre invocation pendant ce temps sacré de l’Avent, pour nous préparer spirituellement aux épreuves qui nous attendent.
+ Carlo Maria Viganò, archevêque
28 novembre 2021
1er Dimanche de l’Avent
©Traduction de F. de Villasmundo relue et corrigée par Mgr Viganò
Notes de bas de pages
[1] » Venez donc, Seigneur Jésus, cherchez votre serviteur [Ps 118, 176] cherchez votre brebis fatiguée. Venez, berger, cherchez, comme Joseph cherchait les brebis [Gn 37, 14]. Votre brebis a erré, tandis que vous temporisez, tandis que vous vous promenez sur les montagnes. Laissez partir vos quatre-vingt-dix-neuf brebis, et venez chercher celle qui s’est égarée [Mt 18, 12 ss ; Lc 15, 4]. Venez sans chiens, venez sans mauvais ouvriers, venez sans le serviteur mercenaire, qui n’entre pas par la porte [Jn 10, 1-7]. Venez sans assistance, sans messager. J’ai attendu votre venue depuis longtemps. Car je sais que vous viendrez, car je n’ai pas oublié vos commandements [Ps 118, 176]. Ne venez pas avec une verge, mais avec charité et dans un esprit de douceur [Cor 4:21]. « Sancti Ambrosii Episcopi Expositio Psalmi CXVIII, 22, 2
[2]Dom Prosper Guéranger, L’année liturgique, I. Avent – Noël – Carême – Passion, trad. it. P. Graziani, Alba, 1959, pp. 21-26.
[3] « Sanctissimus namque Gregorius cum preces effunderet ad Dominum ut musicum donum ei desuper in carminibus dedisset, tunc descendit Spiritus Sanctus super eum, in specie columbæ, et illustravit cor ejus, et sic demum exortus est canere, ita dicendo : Ad te levavi… » – Trope à l’Introit du Premier Dimanche de l’Avent –
Cfr. https://gregobase.selapa.net/chant.php?id=4654
[4]Littera gesta docet, quid credas allegoria, moralis quid agas, quo tendas anagogia (La lettre enseigne ce qui s’est passé, l’allégorie ce que tu dois croire, la morale ce que tu dois faire, l’anagogie la fin vers laquelle tu dois tendre) – Nicolas de Lyre, Postilla in Gal. , 4, 3.
[5]Voir https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2021-10/ebook-papa-francesco-laudato-si.html et https://www.avvenire.it/opinioni/pagine/il-grido-della-terra-e-dei-poveri
[6] Voir https://scriptoriumdaily.com/ladder-at-the-cross/ – Une peinture de l’école de Giotto avec un sujet identique se trouve au monastère de Sant’Antonio in Polesine, à Ferrare. Voir également Anna Eörsi, Haec scala significat ascensum virtutum. Remarques sur l’iconographie du Christ montant la croix sur une échelle —
https://arthist.elte.hu/Tanarok/EorsiA/Fulltexts/Idegen/l%E9tra_a.htm
[7]Voir, par exemple, le tableau de Guido Reni, L’Enfant Jésus endormi sur la croix, huile sur toile, vers 1625.
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Voilà autre chose… Encore du grand n’importe quoi. C’est dommage que de temps en temps MPI ne propose pas des d’ouvrages d’autres scientifiques. Ceux qui ne croient pas au dessein intelligent qui ne font pas parti du CEP ou du CESHE. Histoire que l’on puisse au moins comparer.
Pourquoi ne proposez-vous pas vous-même « d’autres ouvrages scientifiques » à MPI?
Bonne idée. Espérons qu’un peu de publicité est autorisée. C’est évidemment une liste qui ne saurait être exhaustive. Ce sont des livres intéressants mais sans être pesants.
Je les ai lus donc tout a fait prêt à en débattre voir tout simplement à connaître vos opinions à leur sujet.
PS : Je n’ai pas tout vérifié mais théoriquement tout ces livres peuvent se trouver dans le commerce
Le cours de physique de Feynman (Dunod), L’évolution des idées en physique : Albert Einstein, Léopold infeld (Champs sciences) Histoire des Sciences Georges Barthelemy (Ellipses)
La théorie de l’Evolution est moins ma partie. Je recommande : La théorie de l’évolution l’état de la question à la lumière des connaissances scientifiques actuelles de Charles Devillers, Jean Chaline (Dunod)
En plus costaud : Évolution Synthèse des faits et théories de Francine Brondex (Dunod) Je crois que je l’avais déjà cité dans un précédent post.
Je connais bien le livre de Pierre Dequènes. Quand je l’avais lu il y a 22-23 ans, sous les conseils des rédacteurs du CESHE et du CEP, que je soutenais, j’avais été déçu par le fait qu’il affirmait que les astres, à commencer par le Soleil et la Lune étaient beaucoup plus proches de la Terre que ce que la science enseignait et que leur dimension respective était aussi à revoir à la baisse. J’oubliais pourtant que j’avais été, comme tout le monde, formaté, même si je cherchais à m’en sortir, par l’enseignement évolutionniste fondé sur le système de Copernic-Kepler puis plus tard Newton, dont les nouveaux adeptes confondaient l’observation réelle (zététique) avec les calculs des équations bien connues devenus des dogmes intangibles avec l’inénarrable théorie de la relativité qu’Einstein a volé à Henri Poincarré (https://youtu.be/xUU2wU0Uwi0).
La faiblesse de cette affirmation de Pierre Dequène réside dans l’omission de n’avoir pas parlé de la forme réelle de la Terre. Peut-être n’a-t-il pas osé, prévoyant les conséquences de la conclusion qui remettent en cause de fond en comble le savoir officiel de l’astronomie et le tollé qu’une telle hypothèse, seulement, allait déclencher auprès de l’intelligentsia scientifique contre lui. La terre est-elle vraiment ronde sphérique, ronde piriforme, ou simplement plate circulaire à l’image d’une projection équidistante azimutale centrée sur le pôle nord géographique. Dans les deux derniers cas, surtout le dernier, cette réduction des distances et des dimensions des corps célestes devient parfaitement plausible car le Soleil, comme la Lune, tourneraient forcément au dessus de la terre selon un mouvement spiralé complexe procédant en aller-retour progressif en une année du tropique du Capricorne au tropique de Cancer, les planètes connues qui ne seraient que des lentilles optiques seraient synchronisées avec le Soleil. Alors la Terre est-elle une planète comme les autres et alors dans ce cas MCF68 a complètement raison et la discussion est close puisque tout le reste n’est que bêtise, ou alors un domaine beaucoup plus vaste créé par Dieu pour l’humanité comme l’a affirmé Nicolas Tesla et une nouvelle aire de recherches passionnantes tentant de décrypter le mystère de l’Antarctique commence?
La lecture des ouvrages ci-dessous, malheureusement qu’en anglais (la pensée unique en France étant imposée de façon bien plus coercitive par la république et empêchant que l’on se pose les vraies questions sur ces sujets libérateurs) l’été dernier, m’a fait beaucoup évoluer sur cette question et m’a donc fait réhabiliter Pierre Dequènes.
_ »Earth Not a Globe » par Samuel Birley Rowbothan
_ »Sea-Earth Globe », par « The Zetetes »
_ »Worlds_beyond_the_poles » par F. Amadeo Giannini_
_ »Kings Dethroned » par Gerard Hickson où il y a une très intéressante réflexion sur la conclusion de l’astronome Grec Hyparque, il y a 3000 ans, sur son impossibilité à mesurer les parallaxes d’étoiles et à avoir par conséquent conclu que les étoiles étaient à une distance infinie sinon très très loin, préludant à l’idée que la terre était inconditionnellement sphérique.
Tous ces ouvrages sont téléchargeables sur internet.
Selon la théorie de l’Univers de plasma électrifié, les distances des astres mesurées à l’aide du redshift sont énormément surévaluées, car les découvertes de Halton Arp sont prises en compte par cette théorie et celle de l’Univers électrique.
Arp (et d’autres astronomes depuis) a découvert que des astres (étoiles, galaxies ou nébuleuses) à très grands redshifts sont souvent placés devant des astres à faibles redshifts ou connectés à eux par un pont de matière. Il en découle que le redshift n’étant aucunement un indicateur de distance ou de vitesse d’éloignement, cela invalide complètement toutes les bases et les « acquis » de la cosmologie du Big Bang : Expansion de l’univers, distance des astres, âge de l’univers…
Privé de télescope, Halton Arp a donc dû se résoudre à quitter les USA pour continuer son travail. Il n’avait pas compris qu’il est aussi obligatoire de croire au big bang qu’à la shoa ou aux vaccins.
J’ai lu la première édition de cet ouvrage, et je dois dire qu’il est convainquant : Toutes les « sciences » actuelles sont bidons, sans doute intentionnellement.
Je le savais déjà concernant la médecine, la géologie, la préhistoire, l’évolution et surtout l’astronomie, avec ses trous noirs, expansion et autres fariboles, mais beaucoup d’autres disciplines sont traitées.
Pour ceux que la vraie astronomie intéresse, le Nobel de physique Hannes Alfvén avait développé la théorie de la Plasma Cosmology, qui explique parfaitement tout ce qui est mystérieux pour les astronomes ordinaires. Comme le cosmos est composé de plus de 99,99% de plasma électrifié, les forces électromagnétiques développées dépassent de loin la force de gravitation, qui est surclassé par des forces supérieures de 39 ordres de grandeurs. Cela rend inutiles les trous noirs, matière et énergie noires, étoiles à neutrons et autres couillonnades de contes de fées.
Cette théorie, reste assez confidentielle, bien qu’elle soit tout à fait officielle, car elle est expérimentée au Laboratoire national de Los Alamos, mais les astronomes ordinaires ne s’y intéressent pas et continuent à raconter leurs fables et à faire des calculs et des supputations sur leurs machins inexistants.
Science in Society, une revue scientifique anglaise grand public, a d’ailleurs publié plusieurs articles comparant les balivernes astronomiques à la réalité du cosmos de plasma électrifié :
http://www.i-sis.org.uk/Cosmology.php
Site du Laboratoire national de Los Alamos
http://plasmauniverse.info/
Site de la théorie de l’Univers électrique, qui reprend les mécanismes cosmiques de la Plasma Cosmology pour divulguer au grand public, avec des mots compréhensibles, le fonctionnement du soleil, système solaire, comètes… :
http://www.holoscience.com/wp/category/eu-views/
Site du Thunderbolts Project, qui explique la même chose avec les implications. Le fait que l’Univers soit électrique implique que les fluctuations du courant venant des fins fonds du cosmos peuvent produire des événements cataclysmiques :
https://www.thunderbolts.info/wp/
Concernant Hannes Alfvén malgré son prix Nobel il a proposé pas mal de trucs qui se sont révélés faux en cosmogonie.
MCF68 est un malappris ou un trolls. Il critique sans expliquer pourquoi.
Mais mon intervention lui permet hélas de répondre pour faire du chiffre.
Pour faire court. Ce n’est pas une théorie, juste un ramassis confus et contradictoire de réflexions ne débouchant sur rien de sérieux et il n’y a effectivement aucun article ou travaux démontant point par point cette connerie parce qu’elle est tellement vide et contredite par tout ce qu’on sait en physique que personne de sérieux ne va perdre de temps avec ça. Autant disserter sur un modèle de Terre plate avec des atomes en forme de petite boules dures possédant des crochets pour s’associer.
Juste pour le fun il faut savoir que cette théorie nous dit que :
1-Les trous noirs n’existent pas
2-Le Big Bang ne s’est jamais produit
3-La théorie de la relativité générale d’Einstein n’est qu’une vaste plaisanterie
Rien qu’avec cette mise en bouche on sent qu’ion va avoir à faire à du lourd.
– Pour le moment j’attends toujours qu’un supporter de cette théorie mette au point un GPS précis (< 1m) et qu'il soit certifié comme étant indépendant des corrections de la Relativité.
Pour la petite histoire sachez que si no GPS du commerce ne tenait pas compte des effets de la relativité, l'erreur sur la position serait de l'ordre de 11 km.
J'ai pris un cas simple il y a plein d'autres exemples. Pour paraphraser un physicien célèbre cette théorie n'est pas juste et pire elle n'est même pas fausse.
Le pb avec les ktos tridentins , c’est que , à côté de bonnes analyses , notamment en géopolitique , ils deviennent cons et rachi-cons lorsqu’il s’agit de biologie , car leurs a priori idéologiques les empêchent de rester intelligents et objectifs . Oui , il y a un Créateur , sinon comment quelque chose pourrait exister à partir de rien . Mais la création évolue selon ses propres lois , qui sont celles du Créateur . L’hypothèse , d’ailleurs prouyvée , ne serait-ce qu’au niveau de la vie microbienne , de l' »évolution » ne contredit en rien l’évidence logique de la Création , sauf pour les cons fondamentalistes , qui sont , hélas , légion . Ca devient fatigant , à la fin , de toujours l’expliquer .
Commencez, je vous prie, à écrire dans un français compréhensible et sans insultes ni invectives pour être au moins crédible.
Ce qui devient fatigant Monsieur… Descartes, c’est de toujours demander que l’on réfute scientifiquement une théorie scientifique et que, malheureusement, on obtient surtout des insultes ou, au minimum, des attaques ad hominem.
La théorie de l’évolution est imposée comme un dogme. Malheureusement, un examen approfondi ne met en lumière qu’un échafaudage de suppositions supportant des conclusions sans preuves.
L’un des pères de la génétique, Jean Rostand, disait déjà à son époque que l’évolution était un « conte de fées pour grandes personnes ». Michael Denton écrivit beaucoup plus tard ‘l’Évolution, une Théorie en Crise »; même Gould proférait que « l’absence de preuves de l’évolution est le secret professionnel de la paléontologie ».
Mais tout ça n’est rien aux yeux des gardiens du Dogme. Que l’on ait des représentations multiples (bas reliefs, dessins, faïences) de dinosaures datant de moins de 2 mille ans, alors qu’ils sont censés avoir disparu il y a 60 millions d’années, fait partie de ces « dissonances » balayées sous le tapis. On a même pu extraire du collagène d’un squelette (de stégodon je crois) qu’on serait en mesure de dater au carbone si un laboratoire voulait s’en donner la peine. Ledit C14 ne permettant pas la datation du minéral, on a essayé la filière potassium/argon, notamment à l’occasion de l’explosion du Mont St Helen, et les résultats furent tellement incohérents qu’on en est resté à la méthode géologique originelle, qui est rien moins que scientifique.
Je ne suis pas d’accord; elle ne s’impose pas comme un dogme; Et fait que l’immense majorité des scientifiques la considère comme fondée est révélateur de sa solidité.
On peut considérer 2 angles d’attaque. Premièrement la théorie de l’Évolution elle même et les théories qui seraient proposée en alternative
Concernant une alternative à Darwin une théorie présente surtout aux USA mais en perte de vitesse a été celle du « dessein intelligent ». Ce n’est pas une théorie scientifique.
Je connais bien le livre de Pierre Desquènes. Je l’ai lu il y a à peu près 22-23 ans sous les vifs encouragements de certains rédacteurs du CESHE et du CEP que je fréquentais dans le cadre de l’anti-évolutionnisme. J’avais été déçu après cette lecture, par l’affirmation qu’il exprimait en déclarant que les distances de tous les astres devaient être révisées à la baisse ainsi que leur dimension respective. En effet le formatage que tout le monde a reçu et qui agit différemment selon les caractères, les éducations et les formations, m’empêchait d’admettre que l’univers puisse être à ce point réduit et le système solaire même couvert par une paroi de glace réfléchissante à ses confins. Je campais désespérément sur le système de Copernic, la loi de Bode défendue par Fernand Crombette, les lois de Kepler sur la forme des orbites et de la proportion des distances par rapport aux durées de révolution, et de Newton sur la gravitation, puis de l’inénarrable théorie de la relativité volée par Einstein à Henri Poincarré (https://youtu.be/xUU2wU0Uwi0), relancée par Georges Salet dans une brochure du « Sel de la Terre » vers 1994 consacrée à la réfutation de l’oeuvre de Crombette.
La lecture de plusieurs ouvrages, l’été dernier (voir ci-dessous), rédigés en anglais malheureusement, tant la pression de la pensée unique en France y est forte, sur les acquis que je devais initialement au CESHE et au CEP m’a fait beaucoup évoluer sur la question. Malheureusement, Pierre Desquènes conscient certainement des conénarrable théorie de la relativité volée par Einstein à Henri Poincarré (https://youtu.be/xUU2wU0Uwi0), relancée par Georges Salet dans une brochure du « Sel de la Terre » vers 1994 consacrée à la réfutation de l’oeuvre de Crombette.
La lecture de plusieurs ouvrages, l’été dernier (voir ci-dessous), rédigés en anglais malheureusement, tant la pression de la pensée unique en France y est forte, sur les acquis que je devais initialement au CESHE et au CEP m’a fait beaucoup évoluer sur la question. Malheureusement, Pierre Desquènes conscient certainement des conséquences bouleversantes de son affirmation et des retombées violentes sans complaisances de l’intelligentsia scientifique n’a pas donné l’argumentation nécessaire pour soutenir cette dernière et reconstruire un autre modèle cosmologique conforme avec la révélation. C’est alors que les questions cruciales se sont posées pour moi sur la réelle forme de la Terre. Est-elle vraiment une sphère en rotation sur elle-même (TIicho-Brahé, Copernic, Kepler, Gallilée, Crombette) et en révolution (Copernic, Kepler, Gallilée)? Est-elle piriforme (Crombette)? Est-elle, je n’ose le dire, plate et complètement fixe de forme circulaire selon la projection azimutale équidistante centrée sur le pôle géographique nord, et alors est-ce une planète au sens du terme ou bien plutôt un domaine vital comme l’a affirmé Nicolas Tesla? C’est alors que la remise en cause des distances des astres avec leur dimension commence à devenir plausible dans la deuxième question et complètement dans la troisième question ci-dessus. Ainsi le Soleil de 60km de diamètre et non de 14.000.000 km tournerait au dessus de la Terre en 24 heures à une altitude de 6000 km environ et non de 150.000.000 km dans un mouvement annuel complexe spiralé d’aller et retour sur un an du tropique du capricorne (21 décembre) au tropique du cancer (21 juin). La lune aurait un autre mouvement similaire indépendant. Quant aux planètes, ce ne serait plus des corps mais des lentilles lumineuses synchronisées sur le mouvement du Soleil. Les distances dans les régions australes sont forcément très agrandies, et les témoignages de nombreux marins anglais du XIXème siècle revenant de ses régions très lointaines, rescapés de catastrophes dues à des mesures de latitude et de longitude parce que calculées sur le modèle de la Terre sphérique, trouvent leur véritable explication.
C’est donc à un véritable changement de paradigme qu’appelle Pierre Desquènes, et il est à conclure que nous vivons dans une véritable illusion mensongère cosmique qui n’a fait que se développer depuis Copernic et Gallilée, sachant qu’ils vécurent dans une période d’idées nouvelles très mouvementée faisant resurgir la gnose et son corollaire la pluralité des mondes. Galilée, comme nous l’a attesté Etienne Couvert, faisait partie de la secte du culte de Mythra (culte du Soleil), et on comprend alors pourquoi l’Eglise l’a condamné.
La véritable science, celle qui s’appuie sur l’observation (zététique) doit être réhabilitée et redevenir prioritaire sur les spéculations fondées sur le raisonnement des équations devenant des dogmes et qui finissent par se substituer à la réalité et nous font rentrer dans un monde de science-fiction.
L’énigme entretenue savamment sur l’Antarctique, dont le dépassement du 60ème parallèle-sud demeure rigoureusement interdit depuis 1959 pour toute compagnie privée, selon une convention internationale signée depuis la dernière expédition de l’amiral Byrd en 1952-54, doit être explorée. C’est là que se trouve le secret de la véritable forme de la Terre.
_ »Earth Not a Globe » par Samuel Rowbothan (1865)
_ »Sea-Earth-Globe » par « The Zetetes » (1918)
_ »Kings Dethroned » par Gerard Hickson (1910-25)
_ « Worlds beyond the poles » par F. Amadeo Giannini (1959)
Tous ces ouvrages sont téléchargeables en PDF sur internet.
Merci Montivert pour votre commentaire et références de lecture.
Il est impossible de détecter le mouvement de la terre. Sachant que la terre est supposer tourner sur elle même, il y des forces centrifuges incroyables à l’équateur. Elle tourne aussi autour du soleil et tout notre système solaire fonce dans l’univers à une vitesse foudroyante, mais nous ne sentons rien. C’est trois mouvements dans trois directions différents et nous n’avons pas le vertige.
Donc un homme raisonnable peut supposer que l’héliocentrisme est une théorie scientifique qui reste sans preuve.
Cela devrait supposer un modèle géocentrique non? Ben non, car si la gravité, qui est supposé tenir l’univers en équilibre, les lois de gravité expliquent que les petits objets tournent autours des grands. Comment donc peut tout l’univers tourne autours de la petite terre.
La thèse de la terre plate, comme vous avez si succinctement expliqué semble être la plus logique.
Merci mon cher Wolf de m’encourager dans cette question de la terre plate.
Vous venez d’émettre un argument de poid sur la supposée force centrifuge à l’équateur.
Il y a beaucoup d’autres arguments encore qui mettent très à mal l’idée de la terre sphérique comme les expériences de prise de vue fondées sur la perpective, la forme conique des rayons du Soleil quand il y a des nuages et un atmosphère chargée d’humidité, ce qui serait impossible si le Soleil était à 150000000 de kms et les rayons devraient être parallèles quasiment. Au crépuscule, la lumière se concentre sur le soleil alors que dans le modèle officiel, elle devrait occuper à ce moment là la moitié de l’horizon. Cela explique les différences de luminosité d’une région à l’autre en fonction de la hauteur du Soleil et de sa distance devenue sensible d’une saison à l’autre. C’est ce qui fait que le jeu des éclairages est si beau dans les campagnes alors que si le Soleil était à 150000000 de kms, l’éclairage serait mat et uniforme tel une lampe de plafonier de dortoir.