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1er octobre 2025 - Le pape Léon XIV bénit un morceau de glace
1er octobre 2025 – Le pape Léon XIV bénit un morceau de glace

Au Vatican, sous le pape Léon, le progressisme arc-en-ciel, sous toutes ses formes, reste au pouvoir. Réchauffement climatique et vivre-ensemble religieux sont au centre des préoccupations léonines.

Léon XIV marche sur le chemin conciliaire pavé d’œcuménisme et de pluralisme religieux, à la suite de François

Léon XIV continue le chemin conciliaire pavé d’œcuménisme et de pluralisme religieux. De Paul VI et le décret conciliaire sur la liberté religieuse en passant par Jean-Paul II et sa rencontre d’Assise, Benoit XVI et ses visites aux mosquées et synagogues et le document d’Abou Dhabi signé par François, le nouveau pontife prend tout.

« L’intention de prières du Saint Père pour le mois d’octobre » diffusée par le Vatican et le Réseau Mondial de Prière du Pape sollicite la prière des fidèles Pour la collaboration entre les différentes traditions religieuses : Prions pour que nous, croyants de différentes traditions religieuses, puissions travailler ensemble pour défendre et promouvoir la paix, la justice et la fraternité humaine.

L’intention de prières du Saint Père pour le mois d’octobre : Pour la collaboration entre les différentes traditions religieuses

Sans surprise, l’appel à cette collaboration se fait au nom de la paix, de la justice et de la fraternité humaine. Jamais le monde n’a été aussi proche d’une IIIe guerre mondiale, et pourtant l’église conciliaire n’en démord pas, elle poursuit sa marche idéologique progressiste, néo-protestante et néo-moderniste débutée avec le Concile Vatican II, et qui a pris dans la post-modernité actuelle les couleurs de la révolution arc-en-ciel : au lieu d’invoquer le Prince de la Paix, Notre seigneur Jésus-Christ, d’appeler sur les peuples sa bénédiction et sa miséricorde, elle s’adresse aux faux dieux des fausses religions, le vivre-ensemble religieux, dans le vain, c’est le cas de le préciser, espoir d’obtenir une paix mondiale qui n’a jamais été aussi éloignée.

 

Comme le rappelle nos amis italiens de Radio Spada :

« Dès les premières semaines de son règne, Léon XIV n’a pas caché son soutien total et convaincu aux idées d’Assise ’86 et au document d’Abou Dhabi, le définissant comme « un modèle clair de la manière dont la synergie religieuse peut promouvoir la paix et la coexistence mondiales » et allant jusqu’à promettre « une synodalité toujours plus intense dans le domaine œcuménique » .

« Maintenant, pour dissiper tout doute, dans le message vidéo avec l’intention de prière pour le mois d’octobre, il a publié un texte lié aux images d’Assise ’86 (Jean-Paul II), de Benoît XVI à la synagogue et de François à Abou Dhabi.

« Ces paroles sont sans équivoque et s’inscrivent parfaitement dans les condamnations du Syllabus (Pie IX), de Pascendi (Pie X) et de Mortalium Animos (Pie XI), pour ne citer que les trois premiers documents. (…)

Léon XIV béni un morceau de glace du Groenland, âgé de 20000 ans, au nom de la lutte contre le changement climatique

« La crise de l’Église ne se limite pas à Bergoglio. Elle doit être étudiée dans son ensemble, en rappelant que cette révolution ne touche en rien aux notes fondamentales de l’Église et que la seule issue réside dans un retour aux principes que certains voudraient abandonner. »

Toujours dans ce registre arc-en-ciel, autre témoignage de la crise de la Foi qui habite la hiérarchie conciliaire, Léon XIV a béni, hier 1er octobre 2025, un morceau de glace du Groenland, âgé de 20000 ans, au nom de la lutte contre le changement climatique dans le cadre de la conférence Soulever l’espoir face au changement climatique. L’objectif de cette ‘cérémonie’, si pauvre et lugubre à regarder, est de convertir les fidèles à « aller vers la conversion écologique » et « à purifier notre indifférence ». De conversion au Christ, point n’est besoin, de purifier les esprits de leur indifférence vis-à-vis des lois divines, nulle nécessité, seuls les nouveaux péchés post-modernes envers la Terre mère, l’accueil des migrants, l’inclusivité, etc. sont à confesser.

Vatican News souligne, justement, que Léon XIV suit, ici encore, les traces de son prédécesseur :

« Suivant les traces de son prédécesseur François, dix ans après la publication de l’encyclique Laudato si’, le pape Léon XIV réaffirme l’urgence d’agir pour la protection de la Terre. Il le fait aujourd’hui, 1er octobre, en participant à la cérémonie d’ouverture de la conférence internationale « Susciter l’espérance face au changement climatique », organisée par le mouvement Laudato si’ en collaboration avec le Dicastère pour le développement humain intégral, Caritas Internationalis, la CIDSE, l’UISG, le mouvement des Focolari et l’Alliance des réseaux ecclésiaux. »

Léon XIV a ensuite félicité les organisateurs en les comparant, rien de moins qu’à de héros :

« Les vrais héros, ce sont vous, qui travaillez ensemble pour faire la différence ! »

Louanges léonines à Laudato Si’

Afin de bien marquer sa filiation avec François, Léon XIV a basé son discours sur l’encyclique bergoglienne, Laudato Si’. Vatican News relate :

« Léon XIV examine plusieurs passages de l’encyclique : l’analyse de la situation environnementale et la proposition qui en résulte du « paradigme de l’écologie intégrale ». Tout cela s’accompagne d’un appel pressant au dialogue, pour aborder les enjeux de la Terre en famille. Rendons grâce à notre Père céleste pour ce don et cet héritage du pape François ! Ce sont en effet des défis encore plus actuels aujourd’hui qu’il y a dix ans. Des défis sociaux et politiques, et plus encore spirituels : ils exigent une conversion. »

Le point clé de la ‘cérémonie’ a été la bénédiction du fragment de glace par Léon XIV :

« Seigneur de la vie, bénis cette eau : qu’elle réveille nos cœurs, purifie notre indifférence, apaise notre douleur et renouvelle notre espérance. »

Le bloc, explique toujours Vatican News, « provient du fjord Nuup Kangerlua – où il fondait dans l’océan après s’être détaché de la calotte glaciaire – et a été transporté à Rome par l’artiste Olafur Eliasson avec le soutien du géologue Minik Rosing. Tous deux collaborent au projet Ice Watch, qui consiste notamment à installer de grands blocs de glace dans les espaces publics des grandes villes européennes, de Copenhague à Paris, en passant par Londres, afin de sensibiliser le public à la réalité de la crise climatique ».

« Allons-nous au-delà de Bergoglio ? Probablement. »

Et le tout s’est terminé par la « théâtralisation » du ‘réchauffement climatique, couplé avec une symbolique féministe, la subversion arc-en-ciel étant multiforme :

« Un autre geste symbolique, en présence du Pape, conclut Vatican News, a vu des représentants des pays et des communautés les plus touchés par la crise climatique verser un récipient d’eau de leur patrie dans un « bol de larmes », symbole de notre maison commune et de l’interdépendance de chaque individu avec la Création et avec les autres. Le Souverain Pontife a ensuite chanté les paroles d’ouverture du Cantique des Créatures, accompagné par Adenike Adewale, vedette de la comédie musicale « La Reine de la Nuit », dédiée à Whitney Houston. « Que ces voix d’espoir s’élèvent à l’unisson », a invoqué Léon XIV. L’événement a été suivi d’un moment musical assuré par le groupe international d’arts du spectacle Gen Verde, composé exclusivement d’artistes féminines de divers pays. »

« Allons-nous au-delà de Bergoglio ? » s’interroge Radio Spada, et nous avec elle.

« Probablement. Mais il ne faut pas commettre l’erreur de ne voir le tableau que dans ses aspects partiels ; il faut l’observer comme un tout dérangeant : Schwarzenegger le néo-environnementaliste, la conversion écologique, la purification de l’indifférence, la bénédiction du fragment d’iceberg. Il n’y a plus grand-chose à ajouter. »

Au-delà du ridicule et du sacrilège, le pontife américain est bel et bien un agent du mondialisme, cette hydre à plusieurs têtes, que l’on peut nommer aussi la révolution arc-en-ciel, qui est avant tout une révolution spirituelle et anticatholique.

Francesca de Villasmundo

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