Le prétendu « Réseau canadien anti-haine » a reçu plus de 900 000 $ en subventions fédérales (l’argent des contribuables) depuis 2020 et vient de publier une annonce de recrutement d’un journaliste pour surveiller notamment l’opposition aux causes « 2SLGBTQ+ » et à l’idéologie du genre, ainsi que le nationalisme chrétien.
Le « Réseau canadien anti-haine » hait la famille traditionnelle, le christianisme et le patriotisme
Pour ce faire, le Réseau canadien anti-haine (CAHN) signale sur LinkedIn offrir 60 000 $ par an, des avantages sociaux et trois semaines de vacances. Plus de 100 candidatures ont été déposées cette semaine.
L’offre d’emploi décrit la principale responsabilité du poste comme étant la « surveillance » du contenu soi-disant d’extrême droite et exige le respect du code d’éthique de l’Association canadienne des journalistes, qui promeut la diversité et l’idéologie de « l’identité de genre ».
Le CAHN définit l’« extrême droite » à partir des recherches des universitaires de gauche Barbara Perry et Cas Mudde. Le groupe affirme que ses priorités de surveillance incluent le nationalisme chrétien, l’opposition aux causes « 2SLGBTQ+ », les mouvements dits « anti-genre » et le militantisme suprémaciste masculin.
Organisation subversive subventionnée
Depuis 2020, le CAHN a reçu trois subventions fédérales totalisant 908 400 $. Celles-ci comprennent 268 400 $ du Programme d’action et de lutte contre le racisme pour lutter contre les « groupes haineux », 440 000 $ du Programme de soutien aux communautés, au multiculturalisme et à la lutte contre le racisme, et 200 000 $ du Fonds pour la résilience communautaire de Sécurité publique Canada pour des études sur le « paysage de l’extrême droite ». Le gouvernement a décrit le financement le plus récent comme un soutien à l’élaboration d’un « cadre éthique » pour la recherche sur « l’organisation de l’extrême droite au Canada ».
Le CAHN appelle également à une surveillance volontaire et même à l’infiltration des « groupes haineux ».
L’organisation décrit le rôle de journaliste comme exigeant émotionnellement. « Il faut un tempérament particulier pour s’immerger volontairement dans des contenus parmi les plus haineux qui soient », indique le message, invitant les candidats à se demander s’ils peuvent poursuivre ce travail. Le CAHN a déjà exprimé son inquiétude quant à la possibilité que ses chercheurs soient convaincus par leurs adversaires, témoignant d’un malaise au sein de l’organisation quant à la stabilité des convictions de son équipe. Dans son guide « 40 façons de combattre l’extrême droite », le CAHN a déclaré :
Il y a eu des situations où les chercheurs ont été tellement affectés par l’exposition continue au contenu qu’ils ont adopté les idées sur lesquelles ils recherchaient.
Cette organisation utilise l’argent des contribuables canadiens pour promouvoir un programme politique étroit et de gauche. Mark Milke, président de la Fondation Aristote pour les politiques publiques, a qualifié le CAHN de « malhonnête » et a déclaré que le réseau brouille la frontière entre activisme et journalisme.
En mars 2025, le CAHN a tenté d’annuler le sommet jeunesse pro-vie de la Campaign Life Coalition en accusant le révérend Calvin Robinson, l’un de ses intervenants, de soutenir le nazisme.
Et voilà Wikipédia et le Forum économique mondial
Le fondateur du CAHN est Bernie Farber, ancien président du Congrès juif canadien. Son activisme dans la traque de ce qu’ils appellent « l’extrême droite » lui a valu d’obtenir le Prix de l’Association des Chefs de Police de l’Ontario pour « services exceptionnels ».
Quant à Sue Gardner qui dirige pour l’instant le CAHN, elle a longtemps été une journaliste influente à CBC. Mais il faut surtout noter qu’elle est devenue en 2007 la directrice générale de la Wikimedia Foundation qui gère Wikipedia. Voilà qui apporte une précision importante sur l’orientation déjà constatée de cette prétendue encyclopédie libre en ligne. Enfin, il faut encore préciser que Sue Gardner est soutenue par le Forum économique mondial de Davos. La boucle est bouclée.
Pierre-Alain Depauw
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !
