
Depuis quelques jours, les médias évoquent le conflit d’intérêts qui concerne la journaliste Léa Salamé qui vit en concubinage avec Raphaël Glucksmann, probable candidat à la présidentielle 2027.
Ils ne voient pas de conflit d’intérêt ?
Jeudi dernier, Léa Salamé annonce quitter la matinale de France Inter, matinale radio la plus écoutée de France pour présenter le JT de 20 heures de France 2.
Mais quatre jours plus tard, son compagnon Raphaël Glucksmann, eurodéputé et coprésident du mouvement politique Place Publique, tient une conférence de presse et y présente sa vision politique. Ce n’est pas encore une déclaration officielle de candidature pour la présidentielle de 2027, mais cela prépare de toute évidence le terrain.
Or, donc, Léa Salamé et Raphaël Glucksmann, vivent ensemble depuis dix ans et ont un enfant.
Dès lors, comment ne pas voir le conflit d’intérêt ?
Raphaël Glucksmann répond : « Elle c’est elle et moi c’est moi ». Léa Salamé précise de son côté : « Je me mettrai en retrait du 20 heures si lui est candidat ». Mais en attendant, Léa Salamé est-elle une journaliste neutre ? Ceux qui connaissent les coulisses des médias savent qu’il n’existe pas de journaliste neutre parmi les médias dominants et que les liaisons entre gens de la télé ou de la radio et du monde politique sont nombreuses.
Mais cela n’excuse rien.
Un père proche de George Soros
Du reste, il faut encore rappeler que le père de Léa Salamé, Ghassam Salamé, ancien ministre du Liban, a aussi occupé un poste d’administrateur à l’Open Society Foundation du milliardaire mondialiste George Soros. Ghassam Salamé est également intervenu à plusieurs reprises au Forum économique mondial de Davos.
Bref, difficile de croire que Léa Salamé est libre de toute influence…
Pierre-Alain Depauw
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !







