
Robert Badinter est entré au Panthéon par la volonté d’Emmanuel Macron. La République canonise le souteneur de criminels, l’ensevelisseur des victimes.
Emmanuel Macron, le pire Président de la Ve République, ‘panthéonise’ le pire Garde des Sceaux de cette République, Robert Badinter
Le pire Président de la Ve République, car il y a même dans cette République française corrompue une hiérarchie du mal, canonise le pire Garde des Sceaux de cette République. Les deux vont bien ensemble, l’un est en train de clouer le dernier clou sur le cercueil de la grandeur de la France et le bien commun des Français, l’autre a préféré les criminels aux victimes. Le progressisme tue, les âmes et les corps.
Emmanuel Macron a présidé, hier 9 octobre, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort voulue et portée par Robert Badinter, la cérémonie d’entrée au Panthéon de ce même Badinter. L’un est le symbole de la déliquescence lente et inexorable, en tout domaine, de la France, l’autre est le symbole du laxisme politique et judiciaire, les deux vont de pair dans leur destation du Bien, du Vrai, du Bon et leurs accointances avec les perversions post-modernes.
« Robert Badinter : l’avocat du diable au service des pires criminels »
Avec justesse, le blog Polemia, de Jean-Yves Le Gallou, tire un des articles du vaste dossier qu’il consacre à Robert Badinter et à son funeste héritage Robert Badinter : L’avocat du diable au service des pires criminels. Tout l’article serait à citer, contentons-nous de larges extraits :
« Robert Badinter est sans doute l’un des avocats et hommes politiques les plus influents et les plus célèbres du siècle dernier. Il est celui qui abolira la peine de mort en France, puis contribuera à son interdiction dans l’Union européenne. Il est aussi à l’origine de la « dépénalisation de l’homosexualité » (en réalité un abaissement de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels) et un ardent défenseur de la loi Gayssot. Mais il fut également l’« avocat du diable », plaidant pour ceux que beaucoup considéraient comme des monstres. De Patrick Henry à Roger Bontems, en passant par Yahiaoui, Robert Badinter mit au service de ces accusés toute sa maîtrise de la procédure et son talent d’orateur, défendant des coupables dont la responsabilité ne faisait guère de doute. »
A tous ces procès, Badinter eut un objectif : relativiser la gravité des crimes commis, excuser le coupable pour finir par en faire la victime principale, la véritable victime étant ainsi effacée au profit d’un coupable quasi-‘innocent’ de ses pulsions.
Le combat de Badinter contre la peine de mort
Très vite Robert Badinter, à travers les procès qu’il plaida, « s’érigea en adversaire acharné de la peine de mort, au risque de placer les droits des criminels au-dessus de la mémoire des victimes et de brouiller le sens même de la justice ».
L’affaire Patrick Henry fut le tournant :
« En janvier 1976, rappelle Polemia, Henry enleva puis assassina le jeune Philippe Bertrand, âgé de seulement 7 ans, en l’étranglant dans une chambre d’hôtel de l’Aube. Le crime, d’une atrocité inqualifiable, exposait logiquement son auteur à la peine capitale, d’autant plus qu’il avoua rapidement les faits. Pourtant, c’était sans compter sur Badinter, qui transforma ce procès en une tribune abolitionniste, comme il l’avait déjà fait dans Le Monde au lendemain de l’exécution de Roger Bontems. (…) L’opinion publique réclamait massivement la mort du « monstre », ce tueur d’enfant. Mais peu importait pour Badinter : son unique objectif était de sauver Henry de la guillotine. (…) Fidèle à sa stratégie, il chercha à « humaniser » l’assassin en le présentant comme un être fragile, victime de circonstances (…).
« Sa plaidoirie fit émerger les prémices des arguments abolitionnistes modernes : « La justice ne peut répondre à un meurtre par un autre meurtre » ou encore que la peine capitale priverait la société d’une éventuelle réinsertion. (…) ».
Grâce à Badinter, soutenu par toute la gauche progressiste, Patrick Henry échappa à la guillotine et fut condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il ne fit que 24 ans de prison pour son crime.
L’abolition de la peine de mort est au détriment de la sécurité, des victimes et du bon sens
« Cette affaire, souligne Polemia, ne fut pas seulement celle d’un infanticide atroce : elle constitua un tournant historique, marquant le basculement de la France vers l’abolition de la peine de mort, au détriment de la sécurité, des victimes et du bon sens. »
Les victoires de Badinter pour les assassins s’enchaineront. Et dès lors, le laxisme devint une seconde toge au sein de la justice française, Badinter en fut une des causes principales :
« La carrière de Robert Badinter fut marquée avant tout par son travail de sape de la justice française. Ce qu’il avait commencé dans les tribunaux, en mettant son talent et son éloquence au service des pires criminels pour leur éviter la sanction ultime que tous jugeaient légitime, il le poursuivit au plus haut niveau de l’État dès son arrivée au gouvernement. Loin d’incarner la défense des victimes, il fit de sa vie un combat pour protéger les coupables, brouillant sans cesse la frontière entre le bien et le mal, l’acceptable et l’inacceptable, jusqu’à rendre la justice méconnaissable. »
Grâce à Badinter, le laxisme au profit des criminels devint une seconde toge au sein de la justice française
« Il restera dans l’Histoire non comme un grand réformateur, mais comme l’un des plus grands démolisseurs de l’autorité judiciaire, celui qui aura contribué à affaiblir durablement la crédibilité et la fermeté de la justice française. Son entrée au Panthéon n’est donc pas seulement un hommage à l’avocat des monstres : c’est aussi un ultime pied de nez symbolique à la mémoire des victimes et à la justice que la France a trop longtemps abandonnée » conclut Polemia.
L’apogée de cette carrière fut indubitablement l’abolition de la peine de mort le 9 octobre 1981, François Mitterrand, autre fossoyeur de la France régnant, Badinter étant son ministre de la Justice.
‘Grâce’ à Badinter l’humaniste comme le qualifie Emmanuel Macron, de monstrueux criminels d’enfants ont échappé à la guillotine.
‘Grâce’ à Badinter l’humaniste, les prisons se vident et les criminels circulent dans les rues de nos villes.
‘Grâce’ à Badinter l’humaniste, et nous citons Jonathan Sturel, « la justice française est devenue bien pire qu’une justice qui tue : elle est devenue une justice qui laisse tuer. Certes, elle ne tranche plus la tête des assassins mais elle fait pire : elle rend possible que des assassins croisent, au terme d’une peine qu’il est toujours possible de raccourcir par mille et une façons, nos enfants dans leurs parcs de jeu ou nos parents sur les places du marché ».
‘Grâce’ à Badinter l’humaniste, la peine de mort été abolie pour les assassins, elle n’a jamais été abolie pour les victimes auxquelles la justice ne sait plus, ne veut plus, rendre justice !
Dans une bouffonnerie sans nom, la République ‘humaniste’, qui encense la guillotine au J.O. de Paris, rend ‘hommage’ à ceux qui lui ressemblent !
Francesca de Villasmundo
Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !






