
La « loi » Veil du 17 janvier 1975 a déjà cinquante ans.
Ses effets prévisibles se sont produits avec constance. Alors que certains personnages publics célèbrent cette « loi » comme une victoire, ils font semblant de s’effrayer, simultanément, de l’effondrement de la natalité française (encore ne tiennent-il pas compte de l’aspect artificiel des chiffres : en réalité une partie des naissances dans le pays est constituée d’enfants d’immigrés peu sensibles à la « loi Veil. » La natalité des « français de souche » est donc encore plus basse que ce que l’on croit généralement).
A l’époque de l’adoption de la « loi », le projet gouvernemental a été soutenu par le président Giscard d’Estaing, qui s’était pourtant présenté pendant sa campagne comme spiritualiste et favorable à la vie.
Le Premier Ministre d’alors, au nom duquel été déposé le projet, était Jacques Chirac, un homme de gauche déguisé en homme de droite. Avec machiavélisme, Président et Premier Ministre ont choisi, pour défendre le texte devant le Parlement, Simone Veil, qui avait été déportée en raison de son origine juive, afin de dresser un obstacle face aux opposants qui auraient l’idée de comparer le texte avec les persécutions nazies.
La « loi Veil » se situe au début d’une chaîne destructrice de la nation française.
Pour faire passer le texte au Parlement, elle a été habilement présentée Au plan strict du droit, la « loi » ne créait pas un droit à l’avortement : elle se contentait de dépénaliser celui-ci lorsqu’il était accompli dans les délais et selon les modalités qu’elle prévoyait. Par ailleurs l’on a prévu un entretien préalable obligatoire pour s’assurer de la résolution de la femme désireuse d’avorter. Cette formalité peu dissuasive a, par la suite, été supprimée.
L’on remarquera aussi qu’aucune politique d’accueil de la vie n’a été simultanément prévue ; Bien au contraire ; la politique familiale a depuis lors été systématiquement démantelée, notamment par les socialistes (la mise sous condition de ressources des allocations familiales a notamment abouti à un avantage pour les familles musulmanes et à une perte pour les familles chrétiennes).
Par ailleurs l’évolution juridique a encore aggravé la situation.
Les délais d’avortement ont été allongés ; Et surtout l’on a transformé l’avortement en un « droit » (encore-sous l’influence pourrisseuse de la gauche, mais sans résistance sérieuse de la « droite »). En particulier, des mesures répressives ont été prises contre ceux qui tâcheraient de s’opposer physiquement à l’avortement, ou même moralement, par exemple en priant à côté des avortoirs. Et des « sauveteurs » ont subi des condamnations.
Dernière étape à cette date : en réaction contre les restrictions à l’avortement autorisées par la Cour Suprême des États-Unis ; le progressiste-mondialiste Macron a fait inscrire le prétendu droit à l’avortement dans la constitution française. L’on remarquera au passage que la pseudo droite libérale, qui était encore majoritairement opposée à l’avortement à l’époque la « loi Veil » (laquelle n’est passée qu’avec l’aide des socialistes et des communistes), est maintenant, majoritairement favorable à cette loi. La plupart des parlementaires « de droite» et même du « Rassemblement National » ont voté l’inscription dans la constitution (quelques rares parlementaires ont cependant sauvé l’honneur en s’y opposant, comme le sénateur Retailleau).
La doctrine catholique, fondée sur le droit naturel et non seulement sur la Révélation, est pourtant claire :
« L’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme fin ou comme moyen, constitue toujours un désordre moral grave en tant que meurtre délibéré d’un être humain innocent…Aucune circonstance, aucune finalité, aucune loi au monde ne pourra jamais rendre licite un acte qui est intrinsèquement illicite parce que contraire à à la loi de Dieu. » (Jean-Paul II, EncycIique Evangelium vitae, 1995, § 62)/
L’avortement, crime contre la vie innocente, entre donc dans cette catégorie particulièrement grave d’infractions que sont les « crimes contre l’humanité. »
Cette notion, élaborée jadis pour condamner les dirigeants nazis, devrait atteindre les auteurs de la « loi Veil » et de ses suites , qui sont d’ailleurs pour la plupart sont des sectateurs du procès de Nuremberg.. Les catholiques et les nationalistes souhaitent que, lors d’un des prochains anniversaires de ladite « loi Veil », l’on puisse demander des comptes aux auteurs et complices de cette abomination sanglante qui menace la survie physique de notre peuple.
Franck Bouscau, Président de l’Association Sainte Geneviève.
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