Le docteur Henri Sandillon, médecin ORL à la retraite, dignitaire du Grand Orient de France, a été pris en flagrant délit de faux témoignage dans l’affaire Joël Le Scouarnec, énorme scandale de pédocriminalité.
299 victimes d’un chirurgien pédocriminel
Henri Sandillon exerce au sein de la franc-maçonnerie le rôle de Grand Officier délégué à la réflexion sur la fin de vie, à la santé et aux droits des femmes et des enfants.
Or, son nom est directement cité pour faux témoignage dans le procès du chirurgien Joël Le Scouarnec, pédocriminel condamné à vingt ans de prison pour des violences sexuelles commises sur 299 victimes recensées, principalement des enfants de moins de 15 ans. Le chirurgien pédocriminel décrivait ses actes ignobles dans des carnets retrouvés par les enquêteurs.
Le conseiller du GODF aux droits des enfants avait recruté un chirurgien en sachant qu’il avait déjà été condamné pour détention d’images pédopornographiques
Lorsqu’il était président de la Commission Médicale d’Etablissement à l’hôpital de Jonzac (Charente-Maritime), le frère trois points Henri Sandillon joua un rôle clé dans le recrutement du chirurgien Joël Le Scouarnec qui venait pourtant de quitter l’hôpital de Quimperlé à la suite de signalements inquiétants pour des faits liés à la pédophilie.
Lors de son audition par la gendarmerie en 2017, Henri Sandillon avait admis avoir été informé par Joël Le Scouarnec en personne que celui-ci avait été condamné en 2005 pour détention d’images pédopornographiques. Mais en 2025, devant la cour, Henri Sandillon a nié avoir eu connaissance de cette condamnation. L’avocat général de la cour criminelle et la présidente du tribunal ont pointé du doigt le faux témoignage d’Henri Sandillon.
Ce qui n’a guère ébranlé la franc-maçonnerie qui n’en est pas à son premier scandale.
Pierre-Alain Depauw
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