Zelensky réduit à faire la manche auprès du « groupe de parole » britanno-macroniste…
Après la fessée magistrale reçue par Zelensky à Washington, un « groupe de parole » d’une trentaine d’États s’est réuni pour consoler l’occupant illégitime du palais présidentiel de Kiev.
Tata Ursula et tonton Charles l’ont pris sur leurs genoux pour sécher ses larmes et lui dire qu’ils ne failliraient pas et que Jimmy et Donald avaient intérêt à le laisser tranquille, sinon, on allait voir ce qu’on allait voir.
Eh bien justement, on va voir.
Plus sérieusement, nous pouvons constater que les mondialistes ont changé de ton :
Nous sommes en effet à des années-lumière de la conférence de Bürgenstock. Rappelons que Bürgenstock est une petite localité suisse dont vous n’entendrez plus jamais parler qui a accueilli des pourparlers prétendument de paix sans la Russie. Ce sont les mêmes aujourd’hui qui s’offusquent du fait qu’on ose parler de paix sans l’Ukraine. J’en ai parlé dans un précédent article, je n’y reviens pas.
C’est vrai, la situation était bien différente. Joe Biden était candidat à sa propre succession et, sans doute aucun, il serait élu. Cela semble faire une éternité, alors que ça date d’à peine neuf mois. À Bürgenstock, les Européens parlaient d’une paix consistant à écraser la Russie et à rétablir l’Ukraine dans ses frontières de 1991. C’était au temps où on pensait que l’économie russe était presque à genoux et que les Russes allaient bientôt se révolter contre leur chef. Je le répète, c’était il y a seulement neuf mois.
Aujourd’hui, bon gré mal gré, tout le monde a admis que la Crimée et le Donbass, c’était plié.
Le nouveau narratif pour ne pas perdre la face est le suivant :
« La paix d’accord, mais avec une force d’interposition pour empêcher la Russie de violer l’éventuel cessez-le-feu ». Nous sommes d’accord, nous sommes dans le pur procès d’intention. Oui, parce qu’à les entendre, la Russie a bien l’intention de faire du Finistère un nouveau sujet de la Fédération. Bretons, apprenez le russe, ça peut servir.
Pour cela, il est impératif que l’Europe d’Ursula se réarme. Le problème est que, pendant des décennies, les pays européens et en particulier la France n’ont cessé de saboter leur potentiel industriel et militaire. Parce que ça va de pair. Il n’y a pas d’armée sans industrie. On peut envisager une industrie sans armée, mais pas l’inverse.
Donc l’Europe, et en particulier la France, vont se réarmer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Je sens certains lecteurs partager un peu mon ironie. En effet, il faut des décennies pour réparer ce qui a été cassé. Sauf que nous oublions un facteur essentiel : le génie (sans bouillir et sans rire) de Macron. Oui, Macron a un atout, une arme secrète ! Tremblez ! Le « quoi qu’il en coûte ». En d’autres termes, l’endettement. Alors que le premier poste budgétaire du pays est le service de la dette, Macron a l’intention de s’endetter encore davantage pour sauver militairement la laïcité, la gaypride et Zelensky. Ça vaut bien le surendettement non ? Ça fait penser un peu à un pompier qui éteindrait un incendie avec de l’essence.
La réalité est pourtant très simple : jamais les Russes ne renonceront à leur avantage sur le terrain et Trump le sait.
C’est pourquoi il est impératif qu’il parvienne à un accord pour liquider une guerre qui n’est pas la sienne. Il lui faut refermer un dossier qui n’est pas son dossier. Du reste, Trump ne rate jamais une occasion de dire qu’avec lui, cette guerre n’aurait jamais eu lieu. On veut le croire, mais Trump a tout de même armé l’Ukraine et « sanctionné » la Russie. Mais Trump sait aussi que le temps joue contre lui car s’il veut apparaître comme le faiseur de paix, il ne faut pas que ça traîne.
Pour l’instant, Poutine assiste au spectacle depuis son canapé car lui, en revanche, il a le temps.
Certes, l’opinion russe aimerait que ça s’arrête, et Poutine le sait et le veut aussi. Cependant, même si c’est difficile, la victoire russe sur le terrain est inéluctable. Il reste de moins en moins d’Ukrainiens pour se battre, et encore moins d’Ukrainiens qui y croient. Ce qui s’est passé vendredi n’est pas pour remonter le moral des troupes de Kiev. Par conséquent, la réalité du terrain finira tôt ou tard par s’imposer, et les agitations de quelques cocaïnomanes occidentaux n’y changeront rien.
Jacques Frantz
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