L’acte d’un déséquilibré, selon le porte-parole du Vatican
Une scandaleuse profanation a eu lieu à la basilique Saint-Pierre : un homme a uriné sur l’autel de la confession — l’autel principal du pape situé au-dessus du tombeau de Saint-Pierre — alors que la messe se déroulait vendredi matin.
Une foule nombreuse a assisté, horrifiée, à la scène. Des hommes de la sécurité ont rapidement emmené l’homme qui avait remonté son pantalon.
La vidéo a d’abord été publiée sur X par Radio Genoa, puis amplifiée par la journaliste catholique indépendante Bree A. Dail et ensuite par quantité de réseaux sociaux.
« Il s’agit d’une personne atteinte d’un grave handicap mental qui a été arrêtée par la police du Vatican puis mise à la disposition des autorités italiennes », a déclaré le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni.
Le droit canonique stipule que lorsque des lieux sacrés sont violés par des actes gravement préjudiciables au point de causer un scandale aux fidèles — « actes qui… sont si graves et contraires à la sainteté du lieu » — « il n’est pas permis d’y pratiquer le culte jusqu’à ce que le dommage soit réparé par un rite pénitentiel ».
Ainsi, un rite de réparation a été célébré lundi.
Des antécédents
Ce n’est pas la première fois dans l’histoire récente que des profanations offensantes sont perpétrées dans la basilique Saint-Pierre. En février 2025, un homme a été arrêté par la police du Vatican après avoir sauté sur le maître-autel et avoir fait tomber le candélabre historique ainsi que les nappes de l’autel. Un événement similaire s’est produit en juin 2023, lorsqu’un homme a sauté sur le même maître-autel et s’est déshabillé. Après l’incident de 2023, l’archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, le cardinal Mauro Gamberti, avait célébré un rituel pénitentiel à l’autel conformément aux prescriptions du droit canonique.
Et cela sans compter la récente profanation LGBTQ de la basilique Saint-Pierre.
Léo Kersauzie
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