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Rencontre entre Trump et Poutine à Anchorage, Alaska, 15 août 205
Rencontre entre Trump et Poutine à Anchorage, Alaska, 15 août 205

Le Premier ministre slovaque Robert Fico a accusé certains membres de l’Union européenne de tenter de saboter la paix en perturbant la rencontre probablement repoussée entre le président russe Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump à Budapest.

Tant le Président ukrainien que les dirigeants de l’Union Européenne ne souhaitent voir se concrétiser le sommet à Budapest entre Trump et Poutine

Tant le Président ukrainien que les dirigeants de l’Union Européenne ne souhaitent voir se concrétiser le sommet à Budapest entre Trump et Poutine pour la paix, après celui d’Anchorage, en Alaska, le 15 août 2025. L’hôte de ce sommet en passe de ne pas avoir lieu, le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, avait déclaré précédemment :

« Budapest est le seul lieu approprié en Europe pour un sommet de paix américano-russe. Forts d’un leadership de longue date en faveur de la paix et de partenariats fiables, nous offrons un environnement sûr, sûr et politiquement stable. Il n’y avait pas d’autre choix. En bref : ils peuvent compter sur nous. »

Pour saboter cette rencontre, certains européens, Macron, Starmer et Merz en tête, vexés de ne pas être conviés à Budapest, sont prêts à beaucoup, c’est ce que révèle le Premier ministre slovaque Robert Fico dans un communiqué publié par le Bureau du gouvernement slovaque :

« Le ministre des Affaires étrangères d’un État membre de l’Union européenne affirme que le président russe Vladimir Poutine pourrait être arrêté lors d’un vol au-dessus de ce pays, et l’environnement médiatique de la Commission européenne avertit la Hongrie d’exécuter un mandat d’arrêt international. »

« J’ai toujours soutenu que l’UE s’était transformée en cabinet de guerre, qu’une part importante des États membres de l’UE soutenait la guerre en Ukraine, croyant naïvement que la Russie pourrait ainsi être affaiblie, voire vaincue », a-t-il ajouté, qualifiant de « triste spectacle » les tentatives de sabotage des négociations de paix.

L’UE s’était transformée en cabinet de guerre

Robert Fico a critiqué ce qu’il a qualifié de paradoxe :

« certains dirigeants poussent à la tenue du sommet de Budapest » tandis que d’autres le sapent. Il a également signalé des tentatives d’inclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qualifiant cela d’« obstacle à un éventuel accord ».

Le ministre des Affaires étrangères auquel Fico fait référence est le Polonais Radoslaw Sikorski, qui a averti, sur Radio Rodzina, que son gouvernement ne pouvait garantir le passage en toute sécurité de Poutine dans l’espace aérien polonais, citant le mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale contre le dirigeant russe pour crimes de guerre présumés. Sikorski a précisé que la Pologne, en tant que membre de la CPI, est obligée d’agir si Poutine entre dans sa juridiction. « Je pense que la partie russe en est consciente », a-t-il ajouté. « Et donc, si ce sommet devait avoir lieu, avec, espérons-le, la participation de la victime de l’attentat, l’avion emprunterait un itinéraire différent. »

Fico avait exhorté l’Union européenne à faire tout son possible pour garantir que le sommet de paix Trump-Poutine en Hongrie se déroule « le plus rapidement possible et sans obstacles » :

« Le sommet Trump-Poutine à Budapest dans les meilleurs délais, sans obstacles et avec le plein soutien de l’UE : telle est ma position officielle. »

Les perspectives d’un tel sommet semblent désormais s’amenuiser

Les perspectives d’un tel sommet semblent désormais s’amenuiser. Le président Trump a déclaré mardi qu’il ne souhaitait pas que « la rencontre soit inutile, je ne veux pas perdre de temps […] nous verrons ce qui se passe, nous n’avons pas encore décidé ». Cependant, il a affirmé n’avoir pas encore décidé de la date de la rencontre, ce qui est totalement différent des informations relayées par les médias. Parallèlement, il a réitéré son opposition à l’envoi de missiles longue portée Tomahawk, une décision que le parti belliciste ne s’est pas encore résigné à accepter, à tel point que Zelensky est revenu à la charge dans un message sur X :

« Nous continuerons de discuter des capacités longue portée avec les Européens et les Américains. »

Une réunion préparatoire entre le secrétaire d’État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov devait avoir lieu cette semaine, mais la Maison Blanche a annoncé que les deux hommes avaient eu un appel « productif » et qu’une réunion n’était plus « nécessaire ». S’il est vrai que la rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères a été suspendue après l’appel téléphonique « productif » entre les parties, la rencontre Trump-Poutine ne semble pas avoir été repoussée indéfiniment comme le raconte le récit répandu, à tel point que le Wall Street Journal a rapporté que les deux pays travaillaient encore à l’organiser.

Russie et États-Unis travaillent encore à organiser la rencontre entre Trump et Poutine

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que la position de Moscou restait inchangée, insistant sur le fait que la Russie n’accepterait qu’une paix durable et à long terme. Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné que la proposition actuelle de l’Ukraine et des États-Unis équivalait à un simple cessez-le-feu temporaire et qu’il fallait s’attaquer aux causes profondes du conflit. Ce que ne veut pas la Coalition des Volontaires, menée par les bellicistes européens.

Concernant la guerre en Ukraine, les conditions d’une sortie ne sont pas encore réunies, ce qui aura nécessairement pour résultat « un territoire pour la Russie, des garanties de sécurité solides pour l’Ukraine », comme l’admet même l’éditorial du Washington Post.

Francesca de Villasmundo

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