C’est ce que semble penser le Figaro puisque sur le site du quotidien, un article liste les différentes proposition de la nouvelle mouture du gouvernement. Selon le journal, aucun doute possible, Valls II est à droite. Analyse qui est, apparemment, également celle d’Alain Lamassoure, eurodéputé européen. Selon lui Valls mène la politique que l’UMP aurait dû mener.
Pour appuyer cette réflexion, plusieurs mesures sont listées : le gouvernement a tenté, par le biais du premier ministre, de se réapproprier les faveurs du Médef, les partenariats privé-public semblent avoir de beaux jours devant eux et enfin, le nouveau ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a osé critiquer le bien-fondé des 35 heures. Soit. Côté social, Valls semble déterminé à limiter l’encadrement des loyers et à surveiller d’un peu plus près les chômeurs qui sont de plus en plus nombreux. Et, summum d’un virage à 180°, Bernard Cazeneuve, aux commandes du ministère de l’Intérieur, a glissé que la France ne pouvait pas accueillir tout le monde. Grande découverte.
Tabler sur une droitisation de notre nouveau gouvernement à partir de ces seuls éléments peut sembler cependant quelque peu excessif. Tout d’abord parce que, au final, la composition du gouvernement n’a pas tant changé que cela. Seuls 4 ministres ont quitté les rangs du gouvernements. Et seuls quatre autre nouveaux sont arrivés ou on changé de charge. Pour le reste, rien de nouveau sous le soleil. C’est un peu maigre pour changer la mentalité d’une équipe. Oui, Emmanuel Macron a écorché l’image de marque des 35h, mais avance désormais prudemment qu’il n’a jamais parlé de remise en cause. Premier hic.
Et à voir la composition de ce nouveau gouvernement, on peut raisonnablement douter qu’il va permettre de redresser la France, tant économiquement que socialement ou même moralement.
Manuel Valls a tout de même nommé à la tête de l’Education Nationale, l’un des plus importants en terme de budget et surtout l’un des plus forts symboliquement, Najat Vallaud-Belkacem, cette acharnée du gender. Christiane Taubira est toujours garde des sceaux.
On ne peut que constater que les différentes présidences se suivent et se ressemblent dans le peu de souci qu’elles ont du bien commun. Ce qu’il faut à notre pays c’est un gouvernement catholique, qui ait pour principal but la poursuite du bien commun, et non pas la victoire électorale de tel ou tel parti. Au détriment de tout un pays.
Roxane Dulac
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L’ordre des Capucins n’a jamais professé les vœux monastiques. Ils ne sont pas des moines. La réforme capucine est très marquée par des apports de vie érémitique et certains aspects pris notamment chez les ermites camaldules de Monte Corona, fondés par le Bx Paolo Giustianiani, qui leur proposa un ermitage à Monte Cucco,près de Fabriano. Mais, jamais ils ne furent ni voulurent être des moines. Ils restent des mendiants déchaux.
Aujourd’hui l’ordre est quasi mondialisé et en pleine crise. Rares sont les couvents dignes de ce nom.
Ds les années 70 un groupe d’italiens en fait une fondation à Naples, puis en Sicile : i Frati Minori Rinnovati. Mais ils restent proche des tendances de Vat II.
Votre propos est confus. Qu’elle distinction faites-vous entre voeux monastiques et voeux religieux?. Car les Capucins professent des voeux. Je pense que vous faites une confusion entre cénobite et érémitique qui concerne la règle de chaque ordre. Et les Capucins ont une vie communautaire. Qu’ils soient mendiants, prêcheurs c’est autre chose. Les Chartreux qui ont une vie monastique mixte mais principalement érémitique sont bien des religieux. Les Capucins de même.