« Si voter changeait quelque chose, il y a longtemps que ce serait interdit » disait à juste titre Coluche.  Les récents soubresauts de la campagne présidentielle française montrent que la France n’a que l’apparence d’une démocratie et que le véritable pouvoir est détenu par des gens qui ne sont pas élus, notamment par le biais de l’instrumentalisation de la justice et des médias.

Je n’ai pas l’ombre d’un quart de commencement de sympathie pour François Fillon. Mouillé jusqu’au cou dans les affres de la présidence du pluripatride Sarközy dont il a été le zélé zélote à Matignon, il incarne le changement à peu près autant que l’OGC Nice incarne le fair-play. Seulement, à l’heure où il est victime d’un véritable lynchage médiatique et judiciaire, il est du devoir de l’honnête homme de ne pas participer à la curée.

L’affaire Fillon sort maintenant parce qu’il a été décidé qu’elle sortirait maintenant. Régime intrinsèquement pervers, la « démocratie », plus exactement la ploutocratie, est viciée à la base : on ment pour se faire élire, on ment pour garder sa place. Comme disait il y a plus d’un siècle l’anarchiste Léo Campion : « Dans « Parlement », il y a « parle » et « ment » ». Il est notoire que chaque Président américain a son dossier à son nom dans le grand placard des officines parallèles et que s’il dérange, il se prend un premier coup de semonce. S’il persiste à ne pas « comprendre », on lâche d’autre scandales, voire même on le liquide physiquement (avant-hier Lincoln, hier Kennedy, demain peut-être Trump). Kennedy était « tenu » par les amitiés mafieuses de son père, Nixon par ses financements douteux, Bush-père – qui n’avait pas à être tenu en tant que pièce centrale de la Matrice – était également une pièce maîtresse du trafic de drogue international en tant qu’ancien chef de la CIA, Clinton – le président le plus corrompu de toute l’histoire des Etats-Unis – cumulait financement par la mafia chinoise, trafic de drogue et probablement implication dans le plus gros scandale pédophile des Etats-Unis (connu sous le nom de pizzagate, qui n’est qu’un des pendants du Lolita Express qui éclaboussa non seulement Clinton mais aussi le duc d’York Andrew). Quant à Obama, il était tenu par sa naissance. Tant que la marionnette sert, il y a bien sûr dénégation totale sur les scandales l’impliquant, qui sont taxés de «délires conspirationnistes ». Bien entendu, le jour où le pantin veut jouer les Pinocchio et prendre sa liberté, les scandales sont immédiatement repris par des sources affiliées à la matrice (en France ce rôle est dévolu au Canard Enchaîné, quasi-émanation de la police politique) et le « rebelle » médiatiquement et juridiquement lynché.

Avant l’affaire Fillon, et à un degré moindre l’affaire Le Pen, il ne fallait pas croire que les choses étaient différentes en France. Les scandales sexuels de Dominique Strauss-Kahn étaient notoires, ils ne furent révélés que parce qu’il avait commis un crime impardonnable pour lequel nulle immunité, fut-elle ethnique, ne pouvait fonctionner : il avait osé vouloir mettre son nez dans le stock d’or de Fort Knox et le probable vol des réserves du FMI par le gouvernement américain. Quant au chouchou socialiste des sondages avant lui, il s’est toujours bien gardé de vouloir se présenter, sachant que certains squelettes (et ce n’est pas seulement métaphorique) pourraient refaire surface. La vérité, quand elle sert la Matrice, pourrait surgir du fond Dutr… pardon du trou…

Fillon a lui aussi commis un crime inexpiable aux yeux de la Matrice. Chargé d’appâter le pigeon de LMPT et lui faire cautionner la bouffonnerie républicaine, il a pris son rôle un peu trop au sérieux, au point que certains se demandaient si c’était du lard ou du cochon. Même si Philippe de Villiers l’accusait de double-jeu, notamment en étant également membre de l’officine mondialiste Bilderberg Group. Sans parler bien sûr de la façon pas très catholique et plutôt spartiate (mais d’un Sparte à la Roger Peyreffite) dont il obtint son poste de député… Mais Fillon est aussi membre du Tiers-Ordre de Fontgombault  et incarne la bonne bourgeoisie catholique de province qui cesse d’être agaçante au premier bobo rencontré. Fillon a dépassé d’un sourcil le minimum syndical autorisé par la Matrice, il a aussitôt été suspecté de dérive cléricale et livré aux pitbulls de la pensée unique. Quand bien même François et sa Pénélope sont au catholicisme ce que le zircon et le synthétique sont au diamant et au vison, on devine bien qui est attaqué à travers eux, confirmant une fois encore que les catholiques dans ce pays sont des citoyens de second ordre.

Fillon a gagné alors qu’il n’entrait pas dans les plans de la Matrice qui avait tout misé sur Juppé, condamné d’ailleurs pour les mêmes faits reprochés à Fillon, faits également commis par François Bayrou, dans l’indifférence judiciaire.  Fillon est actuellement lâché par tous les zélotes de la Matrice et pour cela, je ne le plaindrais aucunement : il l’a cherché.

Hristo XIEP

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