Nouvelle révélation choc sur les ONG en Méditerranée de Carmelo Zuccaro, procureur de la République italienne de Catane, en Sicile.

« A mon avis, certaines ONG pourraient être financées par les trafiquants. Certaines d’entre elles poursuivent des buts autres : déstabiliser l’économie italienne pour en tirer avantage. »

Après avoir confirmé l’existence de « contacts entre les ONG et les trafiquants », et avoir mis en doute les modalités de financements de certaines ONG les plus actives en Méditerranée auprès des migrants, Carmelo Zuccaro a lancé un autre pavé dans la mare immigrationniste aux micros d’Agora sur Rai Tre, télévision italienne. Et la polémique ne fait qu’enfler depuis. La vérité sur le trafic des migrants et la collaboration entre passeurs et ONG ne fait pas les affaires de la classe politique et bien-pensante italienne !

« A mon avis certaines organisations pourraient être financées par les trafiquants, affirme Zuccaro. Je suis au courant des contacts. Un trafic qui est en train de fructifier comme celui de la drogue. » Et Il ajoute : « Les faits pourraient être encore plus inquiétants. Certaines ONG ont des buts autres : déstabiliser l’économie italienne pour en tirer avantage. Les contacts sont directs entre des personnes qui se trouvent en Libye et annoncent le départ des bateaux ».

Le procureur énumère ensuite toutes les entraves à la loi pratiquer par les ONG et les trafiquants : navires qui allument des phares pour indiquer la route, radeaux pneumatiques escortés par des trafiquants à côté des navires des ONG, opérations de récupérations à l’intérieur des eaux libyennes, trafiquants qui fournissent le numéro de téléphone des agents humanitaires et ainsi de suite…

Et, par dessus tous, depuis que les ONG, révèle le procureur, œuvrent en Méditerranée, les mafias de passeurs font des affaires, la marine n’arrive pas à arrêter les criminels et les morts en mer augmentent.

Le procureur veut voir clair parmi les nombreuses ONG œuvrant en Méditerranée pour secourir les migrants parce que certaines « ne respectent pas les règles » :

« Actuellement la façon dont est réalisé le sauvetage en mer ne fait pas diminuer le nombreux de morts. » explique Zuccaro à Agorà.

L’intervention des bateaux des ONG pour sauver des migrants dans les eaux libyennes « n’est pas justifiée » continue-t-il.

« Si de Libye partent des coup de fil qui demandent s’il est possible de mettre en mer ces embarcations même si la mer est agitée, et que les ONG répondent « faîtes tranquillement, de toute façon nous sommes à proximité, vous pouvez le faire » alors la convention d’Hambourg n’est pas applicable. Maintenant il est clair qu’il faut distinguer entre ONG et ONG (…), il y a celles qui ont certainement des buts humanitaires.»

Mais pas toutes…

Francesca de Villasmundo

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