La journée mondiale du 19 novembre est consacrée à un problème sanitaire majeur : la dissémination anarchique des excréments humains qui est devenu un fléau depuis des décennies compte tenu des concentrations grandissantes des populations…

C’est ce que rappelle fort justement l’Organisation des Nations Unies :

http://www.un.org/fr/events/toiletday/

« Les toilettes sauvent des vies

En évitant la propagation de maladies mortelles par les excréments humains, les toilettes sauvent des vies. Malheureusement, 4,5 millions de personnes continuent de vivre sans avoir de toilettes ou latrines à la maison. La Journée mondiale des toilettes vise à encourager les actions pour relever le défi de la crise mondiale de l’assainissement.

Au titre de la cible 6.2 des objectifs de développement durable (ODD), nous devons «[d]’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable». Il est crucial d’atteindre cette cible pour améliorer la santé et la dignité humaines.

Afin de réduire l’impact des eaux usées mal traitées dans tous les secteurs de la société, il est essentiel d’améliorer la gestion des déchets humains. La cible 6.3 prescrit «[d]’ici à 2030, [d’]améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et en augmentant nettement à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l’eau».

Cette journée s’inscrit tout naturellement dans le cadre de la lutte contre les effarantes pollutions dues aux déchets (d’origine humaine) non recyclés, illustrées par exemple par les spectaculaires photos du fleuve Cytarum de Bornéo… qui se passent de commentaires !

Mais cette journée humanitaire, instaurée dans une perspective uniquement sanitaire, répétons-le, est maintenant détournée : c’est pour certains l’occasion de vanter un épanouissement pseudo-artistique des plus malsain, où on se plait à évoquer « la troublante sensibilité de la pissotière »… (sic !)

Cela l’ONU n’avait pas dû l’imaginer…

Bref ce 19 novembre devient l’occasion d’un recyclage « artistique » du problème sanitaire, appliqué à la propagande pour l’homosexualité….

http://www.slate.fr/grand-format/pissotieres-153762

Les photos produites à l’appui sont sans équivoque.

Les textes aussi !

«Dans ces précieux édicules, relations et amitiés se sont nouées. Furtives et intenses, insoupçonnées. Ces activités détournées dans les toilettes publiques auront certes laissé davantage de traces dans les registres de la police des mœurs que dans les pages de la littérature. Elles seront davantage synonyme de honte que de fierté au sein même de la communauté homosexuelle. Mais ces lieux de passage et de sociabilité atypique voyaient les classes sociales s’estomper, les différentes cultures se mélanger.»

Une apologie de la mixité socio-culturelle en quelque sorte…

« Touchant » ! … C’est bien le cas de le dire !

Claude Timmerman

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