Les deux années « Covid » ont accablé les sociétés

occidentales des mensonges de leurs élites.

Si nous devons formuler des voeux pour l’année 2023, c’est à la société française et même au monde qu’il faut les adresser pour s’oublier un peu soi-même.

Les deux années « Covid » ont accablé les sociétés occidentales des mensonges de leurs élites. Les peuples ont à ce point été apeurés et trompés par leurs gouvernants, leurs parlements et, plus grave, leurs personnels soignants, que leur discernement ou leur capacité à résister s’en est allé à trahir leurs proches, à détester ceux qui refusaient de se faire injecter au nom du « se protéger soi-même pour protéger les autres ». Le consentement libre et éclairé devait céder la place à l’injonction de l’injection. Pour faire court, la concurrence libre et non faussée plaçait sous sa tutelle le consentement non moins libre et non moins faussé des acteurs censés la promouvoir. Il fallait oser mais l’imposture a marché ! La déviance de l’élite tout à la fois politique et médiatique, économique et financière, est parvenue à son sommet car elle tient sa bourse et tire sa force des relations adultères ou incestueuses qu’elle développe en son sein. K. Schwab peut rigoler et flatter ceux qui le rejoignent ; il enfile ses pierres les unes derrière les autres sur le diadème si brillant de son « monde d’après » ! Il y expose toutes les vertus destituées, tous les vices constitués. Cet européen de souche douteuse compose avec la manne ploutocratique américaine la partition d’une symphonie babélienne pour le monde.

Or voilà qu’un jet d’encre vient tâcher la couronne : Poutine ne veut pas de ce monde-là. Il ne veut pas devenir l’esclave de Schwab ; il veut lui tenir tête et tenir son rôle dans le monde d’aujourd’hui. D’où peut-être le premier dénouement attendu au cours de cette année 2023. Dans ce puissant rapport de force russo-euro-américain, le russe tient la cadence et frappe dur. Il fera, souhaitons-le, fléchir la promesse du « vous ne possèderez rien et vous serez heureux » et donnera, souhaitons-le encore, une autre orientation aux peuples occidentaux…

Et puis, il y a le Vatican. La mort de Benoit XVI devrait, elle aussi, susciter un dénouement au cours de l’année 2023. L’incongruité d’une papauté à deux visages, l’une taciturne et débonnaire, l’autre jalouse et grimaçante, prend fin désormais, laissant à la seconde le loisir de sa sale besogne.

Pleurons bien sûr sur l’Eglise qui souffre et va souffrir encore les exactions de ses misérables prévaricateurs. Soutenons la croix du Sauveur qui, au cours de sa douloureuse montée au calvaire, porte toujours les honteuses et bruyantes récriminations de la foule et supporte toujours la disparition de ses disciples. Mais au moins les masques vont tomber et les obscènes ne vont plus cacher. Avec « Amoris laetitia », la « pachamama » et « Traditionis custodes », des jalons furent posés. Maintenant les mains vont se délier, les actes se multiplier et les paroles s’affranchir davantage de la juste observance.

Certes, Benoit XVI n’était pas indemne et sa théologie hasardeuse tout comme sa renonciation ont produit des Bergoglio et des jésuites à la Bergoglio au Vatican. Mais sa douceur et son silence gênaient les aboyeurs ; ils étourdissaient les infâmes. Hic et nunc, le champ est libre pour les imposteurs mais le chant de la gloire est libre aussi pour les bons serviteurs. Nous pensons à Mgr A. Schneider. François restera-t-il, renoncera-t-il à son tour ? Nous ne souhaitons ni l’un ni l’autre afin de ne pas ajouter de la pagaille à la pagaille. Mais, somme toute, la Tradition a des jours heureux devant elle car, sur les pavés salis par la marche de l’hérétique canaille, elle fait rayonner le visage de la beauté ecclésiale ; elle fait résonner la clameur de l’authentique piété filiale.

Gilles Colroy

Cet article vous a plu ? MPI est une association à but non lucratif qui offre un service de réinformation gratuit et qui ne subsiste que par la générosité de ses lecteurs. Merci de votre soutien !

MPI vous informe gratuitement

Recevez la liste des nouveaux articles

Je veux recevoir la lettre d'information :

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

1 Commentaire
Les plus anciens
Les plus récents Les mieux notés
Inline Feedbacks
Voir tous les commentaires

Abonnez-vous à CARITAS !

Ça y est, le numéro 1 de la tout nouvelle revue Caritas est chez l’imprimeur et en prévente sur MCP.

Nous vous l’avions annoncé dans un précédent mailing : la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Bonne nouvelle, : ce numéro 1 de Caritas qui consacre son dossier à la Lutte contre la haine anticatholique vient d’être envoyé à l’imprimerie et sera bientôt dans les librairies et les boites aux lettres des abonnés.

Militez,

En achetant le n°1 de CARITAS : Lutter contre la haine anticatholique

En s’abonnant à cette nouvelle revue : la revue CARITAS !