Nous, les survivants …
« J’irais cracher sur vos tombes ! » (Boris Vian ).
Quant en 1996 Marie Darrieussecq , publia son roman « Truismes », n’ayant jamais fréquenté ce genre de personne, je découvris avec étonnement, le désir d’une femme de devenir une cochonne, et si la Bible recommande de « ne point jeter les perles devant les porcs » j’en déduisis qu’il ne fallait pas non plus les jeter devant les truies ! Si donc aujourd’hui Geneviève Darrieussecq n’a peut-être aucune parenté avec son homonyme porcine, la recommandation religieuse m’est tout de même revenue l’esprit en lisant ses déclarations presque aussi imbéciles que celles de Madame Parly dont elle est la subordonnée , et dont je ne sais plus quel ignorantin l’a nommée Ministre des armées. Mais comme Dieu sait tirer le bien du mal, je dois à cette super cantinière une décision d’importance !
Figurez-vous qu’ayant quitté le Front National quand je m’aperçus que Le Pen n’aimait point les Paysans, je n’ai jamais voté pour Marine Le Pen étant donné que son père l’avait faite élire pour le continuer avec quelque astuces électorales qui ne me plaisent pas. Madame Parly m’a ramené à la raison qui veut que l’on évite le pire. Je voterais donc demain pour Marine afin ne pas subir une armée qui comme hier, sous le Gaullisme, désarma les Harkis pour les livrer aux Fellaghas.
Des Poilus survivants , Clémenceau avait dit : « Ils ont des droits sur nous ! ». Mais Madame Parly à jugé que nous n’avions vécu que pour enfiler des charentaise, et à vrai dire on croyait cette insulte rétribuée indépassable en sottise. Et bien il y à eu presque pire !
Avec Monsieur Carmouze journaliste qui dépose chaque semaine son petit caca Verbeux dans une feuille centriste des Pyrénées-Atlantiques, je suis, avec mes camarades survivants qui ont manifesté quelque inquiétude devant la façon où l’on égorge dans nos rues, quelque chose parait- il, comme« un bouffon de troisième Zone », un « profiteur de guerres éteintes », et « un embusqué déguisé en soldat ! » C’est vrai que je devrais traiter avec dédain cette espèce de Mylord l’arsouille , mais une balle Viet, à deux centimètres du cœur a du me laisser quelque chose de soldatesque, car je ne sais pas toujours me contenir pour ne pas traiter de salaud une éminente Salope.
Or l’éminent bavasseur centriste, qui, en fait de guerre, n’a du entendre siffler que les balles de Tennis, en est là qu’il souhaiterait que le Général Lecointre, chef d’état-Major de nos armées ait le pouvoir de supprimer la retraite des anciens combattants qui continuent d’avoir le souci de leur Patrie et qui le disent. C’est ainsi qu’il traite de bravaches le général Boulanger (Qui fut 5 fois blessé, dans ses combats) et le Maréchal Pétain ( dont même Léon Blum avait dit qu’il était « le plus humain de nos chefs » !) Il ajoute que nous ne comprenons rien à l’évolution de notre société, que nous rêvons de guerre civile, et que nous serions des matamores et des « incompétents » car Marine le Pen nous « emboiterait le pas » ! Là réside son inquiétude et là je puis le comprendre !
Je pense que si les élections confirmaient la montée du mouvement national, le citoyen Carmouze ne trouverait guère que du papier hygiénique pour y écrire sa dinguerie d’énuque prétentieux ! Mais quand à nous pour l’instant, comme l’eut dit Cyrano, et devant la république des « histrions » dénoncée par Malraux : « On ne refuse pas l’honneur d’être une cible ! »
Alexis Arette, Paysan, combattant volontaire, invalide de guerre.
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“NIHIL NOVI SUB SOLE”!
Paris, le 29 mars 1975
DE L’HISTOIRE À L’ACTUALITÉ
Personne d’informé n’ignore à présent combien les USA sont responsables de l’accroissement de l’influence communiste dans le monde. Le soutien que Roosevelt a apporté à Staline contre l’Allemagne dès le début de la guerre de 1939-1945 ainsi que son attitude criminelle en ce qui concerne les adversaires authentiques du communisme dans ce conflit, en témoignent.
Déjà en 1917, le “lobby qui n’existe pas”, le “gros argent” de Wall Street, subventionna Lénine et Trotski (Lectures Françaises n°215 – page 25).
Otto Skorzeny rapporte dans son livre “La Guerre Inconnue” (Albin Michel – page 82): “qu’un de ses amis, le colonel Adam de l’US Air Force, qui fut, après la guerre, attaché militaire dans un pays de l’Ouest de l’Europe, lui affirma que Roosevelt, à la demande de Staline, aida ce dernier dès décembre 1940. À l’époque, Adam fut envoyé en URSS avec une centaine de pilotes américains pour y entraîner les russes à piloter les nouveaux avions américains que l’on commençait à livrer à l’URSS. Il n’était nullement question que cet entraînement se fît en vue d’une guerre éventuelle URSS Japon. Non, il s’agissait d’une guerre contre le Reich”.
Le 14 juin 1940, la France écrasée par les forces allemandes, demanda aux américains qu’ils s’engagent dans la guerre. Roosevelt refusa le 15 juin.
Le 17 juin, le Maréchal Pétain informa les Français qu’il avait réclamé la cessation des hostilités, ce qui suscita le mécontentement du Président des États-Unis et celui du Premier Ministre de Grande-Bretagne.
À Yalta, en février 1945, Roosevelt et Churchill promirent secrètement à Staline de lui livrer “les quelque deux millions de Russes et autres “personnes déplacées” qui se trouvaient, à la fin de la guerre, en Allemagne et dans le reste de l’Europe évacuée par les forces allemandes”, dont le général Vlassov et ce qui restait de ses troupes (Rivarol n°1259)… Churchill avouera dans ses mémoires: “nous avons tué le mauvais cochon”.
Le 24 octobre 1956, le peuple hongrois se souleva contre l’occupant russe. Le 30 octobre, le Cardinal Mindszenty, Prince Primat de Hongrie, fut libéré. Le 3 novembre, dans une allocution radiodiffusée, il remercia le Saint Père Pie XII, puis les Chefs d’État, les dirigeants de l’Église Catholique, les différents gouvernements et parlements et tous les représentants officiels et officieux “qui ont fait preuve d’intérêt et de serviabilité envers sa patrie et son propre sort pendant sa captivité”… puis il déclara que “le monde civilisé, pour ainsi dire tout l’étranger, est entièrement du côté de la Hongrie et l’aide”. Le 4 novembre, quand l’URSS déclencha une offensive générale, l’aide se fit attendre et ne vint pas… La Hongrie se voyait abandonnée par les USA à son triste sort, comme la France en 1940… Que penser des événements de 1963 à Saïgon au cours desquels le courageux Président Ngô Đình Diệm probablement trahi par John Kennedy, trouva la mort? Que penser de l’intervention militaire soviétique à Prague en août 1968?
On parle d’échec de la politique d’Henry Kissinger, comme si l’échec de la politique américaine était une nouveauté, il est permanent… Bien que la situation présente en Asie du Sud Est se détériore d’une façon dramatique, le Congrès américain n’a pas accordé les crédits indispensables à la survie de la République du Viêt Nam, et comme pour bien manifester son indifférence aux malheurs de cette nation, il est parti en vacances.
Les États-Unis ont, plus que tout autre pays, le devoir d’empêcher que l’Indochine ne tombe sous le joug du communisme. Si ils n’y parviennent pas, il faudra qu’ils l’expient, car comme je viens de le démontrer, leur culpabilité est immense.
Ceux qui comptent sur les affairistes de Washington pour échapper au fléau communiste se trompent. Les deux frères ennemis, le capitalisme américain et l’impérialisme soviétique savent parfaitement s’entendre quand ils croient que leurs affaires le nécessitent.
Qui donc osera un jour poursuivre en justice le Congrès américain pour crime contre l’humanité?
Sauf que le charlot de l’élysée n’a toujours pas compris par contre nous avons compris le résultat est brillant et plus on avance plus il est brillant
EN COMPLÉMENT : Chute de Saïgon : 30 avril 1975