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Regarder les ventes aux enchères publiques d’art religieux laisse un sentiment de déconnexion et même de trouble, lorsque collectionneurs et religieux du monde entier font littéralement dans la surenchère. Ainsi, ce samedi à Alençon était dispersée la collection d’un ancien curé de cathédrale qui a sauvé pendant des décennies ce que l’Eglise jetait. L’occasion de très bonnes affaires, mais aussi de prix très largement déconnectés.

  • Quelques prix relevés, tous hors frais (il faut ajouter 20%).
  • 580 euros une lunule (lot 35)
  • 6000 euros une paire de burettes (lot 19), certes belles et d’un orfèvre connu, mais dont le prix est tout au plus 2 à 3000 euros. Ce qui est déjà énorme.
  • 2700 euros un ornement vert complet en état neuf – à ce prix, autant le faire tailler en Italie, chez le meilleur faiseur.
  • Un autre ornement vert complet, pourtant assez simple, 1500 euros (lot 213)
  • Six soutanelles rouges mitées et des surplis – 410 euros (compte tenu des réparations, autant les tailler en neuf)
  • Une étole en or, certes très belle, avec des ofrois – 3300 euros
  • Un ornement pontifical en or, magnifique, 5100 euros (lot 180)
  • Le vestiaire d’évêque juste avant, pourtant complet et très rare, 3700 euros (lot 179)
  • Un jeu de messe avec autel et canons, 1100 euros (lot 446)
  • Un autel étroit pour chapelle – 6500 euros (lot 460). A plus de 3000, autant le faire à neuf chez un ébéniste.
  • Pas une aube en linon à moins de 300 euros (pour celles qui ont été prises), pas une chape ou un pluvial à moins de 500 euros (idem)
  • Une croix d’autel de 50 cm de haut, pas exceptionnelle pourtant, 1700 euros (lot 369)
  • Un porte missel en bois pliant 250 euros, etc, etc

Bref, des prix souvent hors de portée de la plupart des paroisses traditionnelles ou des familles de prêtres. Mais on peut voir la FSSP concourir avec la FSSPX, Lagrasse gagner contre un diocèse espagnol, des diocèses américains dilapider des sommes folles, le Vietnam et la Chine se battre à coups de centaines d’euros pour un ciboire…

Mais, aussi, des souliers de cardinal 200 euros, une chaire (à restaurer, mais qui a sa cuve, son escalier et son abat-sons) 1000 euros, un chemin de croix d’église en plâtre 1600 euros, une dizaine de chasubles…100 euros, un autel de grande chapelle 1000 euros (prévoir autant en restauration, mais ça reste une bonne affaire), une collection de 30.000 images saintes classées et en bon état 3900 euros – probablement l’affaire de la vente, avec le prêtre qui a acheté un ornement rouge complet à un peu plus de 120 euros.

Par ailleurs un lecteur nous a aimablement transmis quelques photos de la vente et de lots cités au-dessus, qu’il en soit remercié.

 

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7 Commentaires
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Eric
Eric
il y a 2 années

Il faut replacer cet article dans son contexte: une inflation généralisée touche le monde occidentale dont les causes sont à rechercher dans la destruction de la monnaie par les états/banques centrales.
Par conséquent ces prix ne sont pas des prix réels. Les gens qui font ces acquisitions le font car ils souhaitent conserver la valeur de leur monnaie. Ils savent la Valeur de ces objets et espèrent conserver leur patrimoine, ce faisant, du transfert colossale d’argent opérer par les états et les banques centrales pour financer leur énième bêtises.

Eric
Eric
il y a 2 années

C’est un avertissement sur la situation actuelle et la manière dont nous devons nous protéger face aux rapines des maniaques de l’UE, des USA, des banques centrales et autres mondialistes socialisant.

christian schwender
christian schwender
il y a 2 années

Il ne leur reste plus qu’à vendre leur âme si ce n’est déjà fait !

TDF
TDF
il y a 2 années

Ces ventes d’ornements et objets sacrés sont la conséquence de la destruction de la messe catholique remplacée par une cène protestante.
Dans un premier temps après le concile les modernistes ont beaucoup jeté aux ordures tout ce qui était sacré. Maintenant ils s’aperçoivent qu’ils peuvent en retirer de l’argent.
Les calices, ciboires, ostensoirs, chasubles, étoles, canons d’autel etc feront le bonheur des collectionneurs.
Voilà le résultat du travail de destruction des papes conciliaires.

toto
toto
il y a 2 années

Ces biens appartiennent à l’Eglise. Qui en était « propriétaire » pour qu’ils finissent à une vente aux enchères? Les héritiers du prêtre? Le prêtre « sauveteur » n’en était pas propriétaire même s’il à fait des achats à des conciliaires qui n’avaient pas le droit de vendre ces objets.

TDF
TDF
il y a 2 années
Répondre  toto

Vous avez entièrement raison mais vous croyez que les évêques modernistes ont le moindre scrupule pour détruire la foi catholique ?
Regardez le massacre des églises : autels détruits remplacés par des tables, bancs de communion supprimés (on communie debout dans le nouveau rite), même chose pour les chaires, les statues etc
La révolution liturgique s’est accompagnée de sacrilèges comparables à ceux de la révolution française. Mais ces destructions sacrilèges, ces profanations ont été faites par le clergé moderniste.

Cadoudal
Cadoudal
il y a 2 années
Répondre  TDF

oui;
quand le diable se fit vieux , il devint évêque pour persécuter l’ Eglise.