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Passer sous les fourches caudines signifie devoir faire quelque chose, contre son gré, et selon la volonté d’une autorité supérieure.

«Il faut vivre comme on pense, sinon tôt ou tard on finit par penser comme on a vécu (1)»

Le Dicastère pour le Culte divin et la Conférence des Évêques de France accentuent chaque jour un peu plus la pression sur les obédiences traditionnalistes en « pleine communion » avec Rome.

Ainsi dans un courrier du 6 mai adressé à tous les évêques de France – signé de Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours et de Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, évêques français chargés des relations avec les communautés ecclésiadéistes – les mises au point édictées par le cardinal Arthur Roche sont clairement énoncées.

Voici  les « consignes »  du 8 avril dernier concernant la forme du culte célébré au cours du pèlerinage de Chrétienté :

1 – Stricte application de Traditionis custodes  [TC] :
– Les prêtres ordonnés avant TC pourront célébrer la messe traditionnelle, mais en demandant la permission aux évêques des diocèses traversés (soit Évry, Versailles, Chartres).
– Pour les prêtres ordonnés après TC, l’évêque concerné devra demander la permission au Dicastère pour le Culte divin.

2 – Tous les prêtres devront pouvoir célébrer la messe Paul VI – Novus Ordo – au cours du pèlerinage.

3 – Pour les confessions des pèlerins, l’usage du nouveau rituel est obligatoire.

Ces dispositions ont été édictées avant l’intronisation de Léon XIV.

Le nouveau Pape aura-t-il envers les « catholiques de Tradition » autant de bénévolence  qu’à l’égard des divers « frères séparés » chrétiens, des « frères » francs-maçons, de nos « frères aînés » dans la foi ou des multiples courants légébétistes ?

Les quelques éléments (2) que nous avons recueillis sur le parcours du Souverain Pontife avant son élection ne nous poussent pas à un optimisme béat.

Plagiant Charles Maurras, qui pensait que « tout désespoir en politique est une sottise absolue« , nous croyons que cet aphorisme peut s’appliquer à notre sainte religion.

Christian LASSALE

(1) Paul Bourget in Le démon de midi, deux tomes, éditions Plon, 1914. Paul Bourget, né le 2 septembre 1852 à Amiens et mort le 25 décembre 1935 à Paris, est un écrivain et essayiste français, membre de l’Académie française. Sa foi catholique, tout comme ses positions politiques en faveur de la tradition et de la monarchie, ont imprégné son œuvre de façon significative et lui assurèrent une influence non négligeable sur ses contemporains.

(2) Qui est Léon XIV ?
Robert Francis Prevost devient Léon XIV : la crise de l’Eglise continue
Lettre ouverte à Léon XIV, par Gilles Colroy.
5 choses inquiétantes à savoir sur Léon XIV
Léon XIV, le concile Vatican II, et le précieux héritage de François
Léon XIV a « les idées de François et les habits de Benoît XVI »
Léon XIV, les rabbins et Nostra Ætate
Léon XIV sur le chemin de « Fratelli tutti » à la suite de François

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Publicain
Publicain
il y a 1 mois

Bien vu malheureusement, et bien dit en effet. Cela etant, ayant fréquenté les deux, les aimant sincèrement et priant pour eux de tout mon coeur, je prefère parfois les « ralliés du devant » aux « ralliés de derrière », sauf quand les premiers se mettent à « fayoter » dans leur malheur au lieu d’en tirer des conséquences lucides (cf les persécutés de Valence qui donnent du « Saint » JP2 en s’adressant à l’évêque conciliaire qui leur tape dessus). Tous les prêtres et laïcs traditionnalisant sincères de la FSSPX n’ont pas toujours le coeur de « ralliés de derrière », mais à force d’obéir aveuglément à Metzingen avec des pirouettes pour se justifier, pourraient eux aussi un jour se retrouver dans une Fraternité qui ne ressemble plus beaucoup à l’esprit de combat de Mgr Lefebvre, de l’Abbé Coache ou d’autres…et sans évêque ou pire un seul évêque sacré sans mandat, mais avec une excommunication levée deux mois plus tard par le successeur de Bergoglio, ce qui manifesterait des accords par derrière….nous verrons. Prions pour tous, ne jugeons pas trop vite mais restons d’une grande lucidité à l’égard de « politicards », fussent-ils en soutane… Notre Dame du Rosaire, sauvez nous !

Chouan 12
Chouan 12
il y a 1 mois
Répondre  Publicain

On ne vous comprend pas très bien. Qu’est-ce que vous savez de ce qu’il en est des sacres de la FFSPX. Je suis un peu surpris de tous ces sachants qui prétendent détenir la vérité. De quel côté êtes-vous? on aimerait savoir ça éclairerait notre lanterne

Publicain
Publicain
il y a 1 mois
Répondre  Chouan 12

L’abbé Claude Barthe, bien introduit au Vatican, l’a exprimé il y a un an : il y a une forme d’accord dans le désaccord, ce qui permettrait à Mentzingen de sortir la tête haute, ayant sacré sans mandat et prouvant qu’ils « résistent »…de l’autre on finira par lever les excomunications. Mais fini de critiquer l’apostasie de la Rome Néo-protestante, ou une gentille critique mais pas trop. L’exemple parfait récent consiste de la part de la fraternité à avoir déclaré qu’il y avait « rupture » avec François (sous entendu tout allait presque bien avec Ratzinger-B16 alors que celui-ci etait responsable de Assise 2,3,4 de la mosquée bleu, de la réabilitation progressive de Luther en 1999, de l’accueil en grande pompe au Vatican de Kisinger de la trilatérale ainsi que du B’naï Brith). En réalité il n’y a eu qu’une accéleration de la Revolution Conciliaire (2 pas en avant, un pas en arrière avec une petite dentelle pour rassurer la vieille dame, Mgr Lefebvre avait mis en garde contre le parallèle des anglicans) ; Ratzinger et Bergoglio sont exactement dans le même processus, mais le premier avec une air soft…Son secrétaire Mgr Ganstein a bien dit que Benoit XVI lui avait confié que le Motu proprio de 88 n’avait été signé que pour « éloigner les fidèle de Lefèbvre ». Ouvrons enfin les yeux et sortons la tête du sable. Si la Fraternité veut sacrer sans mandat, elle doit avoir l’honnêteté de renoncer au code de 83 (pire que V2 selon Mgr) et renoncer aux juridictions bergogliennes. La Foi est à ce prix. Prions pour tous.