Dans son message de Noël à la Curie romaine, Léon XIV réaffirme sa volonté de poursuivre la révolution de François avec une « Église pauvre, joyeuse et en mouvement ». Le nom, la tête changent mais la révolution conciliaire n’en finit plus sa mue…
Le pape François n’est plus mais sa révolution persiste
Le pape François n’est plus mais sa révolution de l’Église, qui n’est en vrai que la continuité de la révolution conciliaire, prédomine encore… Dans son message de Noël à la Curie romaine d’hier 23 décembre 2025, Léon XIV a clairement indiqué son intention de défendre la vision réformatrice du pape François.
S’adressant aux plus hauts responsables du Vatican, Léon a rendu hommage à son « prédécesseur bien-aimé », décédé plus tôt cette année, louant François comme une « voix prophétique » dont le « style pastoral » a placé « la miséricorde », -c’est-à -dire l’absence de justice divine-, « l’évangélisation », -c’est-à -dire l’absence d’appel à la conversion au catholicisme-, et la « sollicitude envers les plus vulnérables », -c’est-à -dire envers les déviants sexuels-, au centre de l’Église.
Léon XIV a souligné que François avait consacré son pontificat à cultiver « une Église joyeuse, accueillante pour tous et attentive aux plus pauvres », un héritage qu’il s’est engagé à perpétuer.
Ainsi, s’appuyant sur l’exhortation de François Evangelii Gaudium, il a exhorté l’Église à être « tournée vers l’extérieur » et missionnaire par nature, à ne jamais se contenter de rester repliée sur elle-même. On est toujours étonné d’entendre de telles paroles qui sont le lot des discours pontificaux depuis Vatican II et qui semblent signifier que pendant les quasi 2000 ans qui précédèrent ce concile, l’Église catholique s’était contentée de « rester replier sur elle-même ». Il est vrai cependant que la mission a nettement ‘évolué’ dans l’église conciliaire : convertir les infidèles et païens n’est plus le maître mot comme ante-Vatican II, le but est aujourd’hui de les exhorter à être de bon croyant dans leur religion, aussi fausse celle-ci soit-elle.
Léon XIV s’engage à perpétuer l’héritage de François
D’ailleurs, l’actuel pontife a plaidé pour un état d’esprit « toujours plus missionnaire », qui réoriente chaque bureau « à la lumière des grands défis actuels, et non pas simplement pour assurer l’administration courante », ces grands défis qu’il a définis ces premiers mois de son pontificat : le réchauffement climatique, l’ouverture, l’inclusivité, en somme les grands thèmes onusiens.
Outre la mission, Léon XIV a insisté sur la nécessité d’une « véritable communion » au sein de l’Église. Reprenant la croisade de François contre le cléricalisme, il a rappelé aux évêques et aux cardinaux qu’ils sont frères et sÅ“urs en Christ, tous disciples. Il a mis en garde, en reprenant les expressions de son prédécesseur, contre le risque de « tomber dans la rigidité ou l’idéologie » qui engendrent la division, petit coup de patte donné au monde de la Tradition et aux structures ecclésiales.
Alors que les catholiques s’apprêtent à célébrer la Nativité du Christ, le nouveau pape poursuit clairement l’Å“uvre bergoglienne.
Francesca de Villasmundo
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