Allemagne – Dans un camp de « réfugiés » en Bavière, un immigré afghan a agressé samedi un enfant russe de cinq ans et sa mère au couteau. L’enfant a succombé des suites de ses blessures, a confirmé la police locale. La mission diplomatique russe en Allemagne veut en savoir plus.
Le crime s’est produit dans la commune d’Arnschwang. Selon les premières informations, un immigré afghan de 41 ans a pris l’enfant en otage avant de l’assassiner. L’assaillant a en outre grièvement blessé la mère de l’enfant.
Dépêchée sur place, la police a abattu le meurtrier.
Aucune précision sur les motifs de l’assaillant n’est disponible dans l’immédiat.
Source : Spiegel
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Des assassins,c’est le mot qui convient.
On vous souhaite malgré tout,Serviam, de ne pas subir de grandes souffrances dans votre cheminement terrestre parce que la doctrine est belle certes mais peu la supporte sans tomber dans la rébellion à Dieu,tout le monde ne s’appelle pas Job.
Bonjour Dominique,
Je vous rassure la doctrine présentée par cet internaute n’est pas du tout chrétienne !
Là, je ne vois plus de ligne de démarcation entre une euthanasie et un assassinat. Surtout ne devenez pas comme ce monsieur qui n’est plus même de se défendre ou de dire ce qui est son souhait !
A vous lire (je suis catholique) la souffrance est voulue par Dieu pour nous permettre de gagner le Ciel.
Cette réflexion n’est pas du tout chrétienne, encore moins catholique. La doctrine de l’Eglise n’enseigne nulle part que « la souffrance est méritoire » comme vous dites. La souffrance n’est en aucune façon voulue par Dieu et en elle même n’est nullement salvifique. Ce qui nous sauve n’est pas la souffrance mais le Christ, et notre union à lui dans la souffrance si celle ci nous tombe dessus, d’autant plus si nous la subissons en témoignant du Christ (cfr. chrétiens persécutés) mais nous n’avons pas à la rechercher. Une telle doctrine tient plus du dolorisme.
La souffrance est la conséquence du péché, la création entière souffre du fait du péché de nos premiers parents et de toute l’humanité à leur suite et la création souffre des douleurs de l’enfantement, dans l’attente de la révélation des fils de Dieu, comme c’est écrit dans la Bible. Mais Dieu n’a jamais poussé l’homme à pécher et à connaitre la souffrance. La souffrance n’est pas un cadeau de Dieu pour mériter le Ciel ! Ce serait prétendre que du mal puisse sortir du dessein bienveillant de Dieu.
Mais devant le fait accompli Dieu pour sauver l’homme déchu a décidé de déposer sa couronne, est descendu de sont trône et est entré dans le monde déchu, en la personne de son unique Fils, Jésus Christ. Le message de Jésus était un message d’amour et de paix, mais l’homme n’a pas su l’accueillir, et l’a crucifié tant son coeur est empli de haine ; c’est l’homme qui par conséquent provoque une grande partie des souffrance de ce monde et les inflige même au plus innocent de tous, Dieu.
Si la Croix est l’unique chemin de salut c’est parce que c’est celui que le Christ a pris, non par choix mais par amour, telle une brebis qu’on emmène à l’abattoir et qui plutot que de lutter, bien que ne voulant pas la mort pour elle même, l’accepte sachant que de cette mort sortira la vie, tel une graine qu’on met en terre, qui pousse et donne un arbre qui monte vers le ciel en portant sur lui tous les oiseaux du ciel (Jésus c’est l’arbre, les oiseaux ce sont les âmes qui mettent leur foi en Lui)
En union à cette mort infâme du Christ sur la Croix, nous pouvons donc offrir nos propres souffrances à Dieu et dans la foi être assurés que nous connaîtrons la même résurrection que Dieu a accordée à son Fils.
Mais pour ceux qui souffrent autour de nous, ne leur sortons pas que c’est la volonté de Dieu. D’une part ce n’est pas vrai, d’autre part ces personnes souffrantes on plus besoin de charité, de paroles d’amour et de paix, d’être aimées et accompagnées dans leur souffrance, que d’entendre des biens-pensants leur dire « vas y souffre c’est bon pour ton salut ! »
Voici une émission intéressante à ce sujet : http://www.rcf.fr/radio/rcfnational/emission/142341/415712
Bonjour,
En fait Dieu n’inflige pas tel malheur ou telle souffrance à l’homme, d’un degré différent suivant la capacité de l’homme à le subir. Quelle horreur de penser cela ! Quelle horreur de prétendre que Dieu peut vouloir que l’homme souffre !
N’oublions pas que tout ce qu’a créé Dieu dans la Genèse était bon ! Pourquoi alors la souffrance ? Comme dit précédemment, c’est la conséquence du péché, de la désobéissance de l’homme aux commandements de son Créateur, commandements qui ne servent qu’à lui donner des lignes directrices pour mener sa vie suivant le dessein d’amour de Dieu. Seul le Malin (l’antique serpent) nous susurre à l’oreille à longueur de temps que ces lois sont mauvaises pour l’homme et nous rendent moins libres (de suivre toutes ses pulsions de morts plutot que de les rejeter) alors que c’est tout le contraire.
En effet, Dieu est comme des parents donnant des règles à leurs enfants, non pour les rendre esclaves mais bien libres. Mais en désobéissant à ces règles, l’homme devient esclave et engendre tout ce qui est opposé au plan de Dieu, à l’Amour : guerres, injustices, mort, haine… et souffrance.
On voit donc que la souffrance en elle même ne peut nous sauver, d’autant plus si nous en sommes responsables (nous sommes tous responsables des guerres par exemple, car tous pécheurs et tous à bord du même bateau) Seul peut nous sauver un innocent, qui n’a jamais péché et peut ainsi porter le péché de tous – et ses conséquences – sur lui pour enfin faire basculer le sens de la souffrance et la transcender, tirer du plus grand mal (jamais voulu par Dieu ! mais provoqué par l’homme) le plus grand bien. Tel un père qui vient rechercher son fils tombé au fond d’un puits par désobéissance.
Non, si Paul disait que « Dieu ne permet pas que vous soyez éprouvé au-delà de vos forces » cela signifie que Dieu porte sur lui la plus grosse partie de nos souffrances et nous donne la grâce de vivre notre part en union avec son Fils plutot que de nous rebeller. Bien sur c’est par la foi que nous le réalisons.
les parents de Vincent Lambert font preuve d’amour avec un grand A, EN France de plus en plus, dans certains services hospitaliers (gériatrie et autre;..) le malade dérange, ça serait mieux s’il n’y en avait pas n’est ce pas ?
Vincent , je pensais à toi et à tes parents et mes larmes coulaient. Je viens d’apprendre que la cour européenne des droits de l’homme ne permet pas à l’état français de le condamner à mort !
Je m’y connais que peu dans la religion catholique et tout ce bordel, mais l’obstination déraisonnable et l’acharnement thérapeutique n’est pas quelque chose de contraire à la religion? M’enfin, attendez, on parle immédiatement d’Euthanasie, avez-vous au moins eu la bonne idée de vous renseigner sur l’affaire avant de rager sur internet?
L’euthanasie, c’est autrement dit « faire mourir ». Dans le cas de Vincent Lambert, l’Etat souhaite mettre en place la loi Leonetti de 2005 qui consiste à arrêter de s’acharner pour RIEN dans un cas d’un mal INCURABLE, en phase terminale ou quoi. Cette loi n’autorise pas l’euthanasie, mais n’autorise pas non plus l’obstination déraisonnable, ce qui me semble d’un point de vue éthique, un peu plus acceptable. L’idée ici est d’arrêter le traitement dans le but de soigner le mal causal et de soulager les douleurs ainsi que de suivre le patient et ses proches sur un point de vue psychologique par le biais de soins palliatifs. Donc cela signifie « Laisse mourir », « laisse la nature faire ». La religion ici n’a rien à faire là. Et si Dieu était si bon, il ne laisserait pour rien au monde quelqu’un souffrir tout en restant, jusqu’à la fin de sa vie, dans un état végétatif. Car faire cela c’est torturé, et c’est l’acte d’un monstre. Je me mets à la place de Vincent Lambert, et je peux vous assurer que je ferais n’importe quoi pour mourir, trouver le repos, étant maintenant sure que je resterais à vie dans cet état pitoyable.