L’opposition vient tout d’abord de Françoise Laborde. Celle-ci n’est pas une inconnue. Elle a présenté les journaux télévisés sur France 2, puis a siégé au Conseil supérieur de l’audiovisuel de 2009 à 2015. Elle est membre du Haut Conseil à l’Egalité et préside le réseau « Pour les Femmes dans les Médias ».
Françoise Laborde préside aussi le Club des Amis du Refuge qui regroupe les parrains et marraines médiatiques et fortunés de l’association pour LGBT Le Refuge.
Françoise Laborde s’y retrouve en compagnie de Jean-Luc Romero, militant homosexuel et aussi président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité qui milite pour l’euthanasie.
Cela n’empêche pas les naïfs de croire que Françoise Laborde est une bonne chrétienne. Sur le photo de son profil Twitter, elle arbore une croix autour du cou. Et elle s’affiche même à quelques activités caritatives en faveur des chrétiens d’Orient.
Mais il faut se méfier des apparences destinées à tromper les gogos.
Car Françoise Laborde est bien franc-maçonne. Et lorsqu’elle s’adresse à Marlène Schiappa, également franc-maçonne, elle le fait en langage maçonnique, utilisant un vocabulaire codifié selon le rituel de la franc-maçonnerie.
Lorsque Françoise Laborde termine un tweet par « J’ai dit », c’est la phrase rituelle par laquelle un franc-maçon conclut une « planche », c’est-à-dire un bref exposé dans le cadre d’une « tenue », terme utilisé pour une réunion réservée aux francs-maçons.
Les autres intervenants du dialogue que l’on peut retrouver ci-dessous utilisent également le vocabulaire maçonnique.
L’intervenant au pseudonyme Cincinnatus écrit : « Il faut continuer le combat de l’universalité avec force et vigueur », autre formule rituelle utilisée quand une réunion maçonnique a été interrompue et qu’elle reprend. Le « Vénérable Maître » prononce alors les mots : « Les travaux reprennent force et vigueur ». La réplique de Françoise Laborde « Surtout pour qui sait épeler ! » est une allusion maçonnique supplémentaire, confirmant qu’elle s’adresse à l’une de ses « sœurs » maçonnes, ici Marlène Schiappa.
Le dénommé Cincinnatus termine d’ailleurs par : « C’est bon, on a compris le message « lumineux », inutile de défoncer « la porte du temple » ».
L’échange en question est perçu comme une illustration d’une querelle maçonnique.
Le magazine La Vie écrit à ce sujet :
Une telle entorse publique à l’étiquette maçonnique est révélatrice des tensions qui agitent la franc-maçonnerie dite « adogmatique », celle qui, du Grand Orient de France à la Grande Loge féminine de France en passant par la Grande Loge de France, se préoccupe de sujets sociétaux. Car la rupture est désormais consommée entre « anciennes » (féministes universalistes, pour qui les droits de la femme sont inaliénables, quelles que soient les cultures et les époques) et « modernes », pour qui le féminisme doit s’adapter à chaque culture sous peine de n’être qu’un avatar du colonialisme. Ce second féminisme, dont se réclame plus ou moins ouvertement la nouvelle secrétaire d’État, défend par exemple le droit à l’autodétermination des femmes musulmanes, afin que celles qui souhaitent porter le voile intégral le puissent, quand les premières veulent l’interdiction du vêtement controversé. En un mot, une femme musulmane voilée à qui on demande de retirer son voile est-elle une victime aliénée du sexisme à caractère religieux que l’on libère ou une musulmane consciente des implications de son geste dont on viole la conscience avec un paternalisme colonialiste ?
Parce qu’il touche à deux sujets fondamentaux pour la gauche – la laïcité et le féminisme –, le sujet est explosif dans tous les organisations se réclamant du progressisme. Au Parti socialiste, le candidat malheureux à la présidentielle, Benoît Hamon, penchait plutôt du côté des néoféministes, comme l’écrasante majorité des cadres de son parti. Le candidat Macron s’était bien gardé, de son côté, d’aller si loin dans l’analyse : il s’était contenté de reprendre le plus petit dénominateur commun des deux féminismes (accès sans frein à la contraception et à l’IVG) ; mais sa conception anglo-saxonne de la laïcité le rapproche là aussi des néoféministes.
Il semble que la ligne de fracture séparant néo-laïcs et néo-féministes d’un côté, et laïcs et féministes old school de l’autre passe aussi par les obédiences. Les premières seraient plutôt à la Grande Loge féminine de France, où le féminisme historique serait supplanté au niveau des instances de gouvernement par des représentantes du néo-féminisme. Le dernier Convent (assemblée générale annuelle) de la GLFF aurait ainsi été houleux, un appel à soutenir Benoît Hamon ayant été évité de justesse par les « historiques ». Les seconds seraient plus présents au sein du Grand Orient de France, désormais mixte.
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Alain Soral est innocent.
@Pierre-Alain Depauw : Cessez de botter en touche la question de la « nature » d’ « israël »…Il n’y a pas, il n’y a jamais eu d’ « état hébreux » en Palestine, mais une entité administrative auto-définie et proclamée « État Juif au nom d’Israël » dans ce qui lui tient lieu de constitution : sa déclaration unilatérale « d’indépendance », en charge de l’administration de la colonisation, puis de la colonie de peuplement essentiellement d’origine européenne et sa descendance, amorcée depuis la « déclaration Balfour » et accélérée à la fin de la seconde guerre mondiale et la création de la sus-dite entité…Ces deux phénomènes historiques, la migration coloniale spécifiquement et discriminatoirement de confession juive en Palestine Historique étant la concrétisation, le « fruit » de l’idéologie sioniste…
Pour en revenir à l’attentat de Bruxelles :
Si nous devons d’abord faire preuve de compassion envers les victimes quelque soit leur nationalité et confession, l’enquête, pour peu qu’elle soit réellement menée avec détermination et sans « a-priori » nous informera peut-être sur les tenants et aboutissants de cet attentat perpétré, comme par hasard, à la veille de plusieurs votations obligatoires en Belgique dont celle de l’ « européenne »…
Pour l’instant, ce que l’on peut constater, c’est un formidable déferlement de propagande déversée par les politiciens sionistes au pouvoir et les médias écrits et audio-visuels français et belges, relayant les CRIF/LICRA belges et français sous les yeux et et dans les oreilles des citoyens…Ce qui préoccupe ces gens là, ce n’est pas la compassion envers les victimes dont on « apprends » que deux d’entre elles seraient israëliennes, bien vite assimilées à des citoyens belges de confession juive, mais le LIEUX de l’ « opération » sanglante, un « musée juif », un « sanctuaire » (1), ce qui leur donne « du grain à moudre » pour hurler en choeur à l’ « antisémitisme » et déclarer « coupables » le plus talentueux, et de très loin, humoriste français contemporain, Dieudonné M’Bala M’Bala, l’animateur du mouvement politique belge « debout les belges », Laurent Louis, menacé d’assassinat dans son pays et le sociologue anti-conformiste Alain Soral, entre autres dissidents du système…
(1) Gageons que si cet attentat avait été perpétré à proximité ou à l’intérieur d’une église catholique, nous n’aurions pas entendu parler d’anti-catholicisme…
Merci Bernard pour ces propos sains, non conformistes dans le bon sens du terme. Vos propos sont d’une clairvoyance qui fait du bien au milieu de cette propagande islamophobe dont nous abreuvent les médias. C’est hallucinant tous les raccourcis empruntés par les médias et politiciens : on parle de terroristes lorsque des musulmans prennent les armes et tuent. Mais comment appelle t’on ces hommes et femmes armés, enrôlés dans les sinagogues, pour aller défendre Israel, quitte à tuer de l’arabe ?
Le dernier lundi de mai, un représentant de Tsahal est venu à la grande sinagogue de Paris afin de recruter pour grossir les rangs de cette armée d’occupation.
Les personnes comme Dieudonné sont rapidement discréditées par les pouvoirs en place car ses propos sont trop clairvoyants pour pouvoir rester audibles aux communs des mortels que l’on veut maintenir abruti pour garantir leur docilité devant les urnes.
Bernard, vous avez tout dit mais vous serez bien le seul à penser ainsi dans cette Europe si effrayée et si pusillanime qu’on en vient à avoir pitié pour ses citoyens.
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