C’est bien à une hystérie anticatholique que nous assistons. Après la procédure de dissolution entamée par le ministre Darmanin à l’encontre de Civitas à la suite d’une phrase de 50 secondes prononcée par l’un de ses invités, c’est au tour de l’université d’été d’Academia Christana de faire l’objet d’une attention serrée de la police de la pensée.
C’est France 3 qui ouvre le feu. Sur son site web, un article – véritable cas d’école – d’une mauvaise foi caricaturale, entièrement à charge, faisant passer Academia Christiana pour un repaire de terroristes d’ultra-droite
“(…) C’est un village tranquille de 3 000 habitants, qui se trouve malgré lui au cœur d’une polémique. Pour la deuxième année consécutive, Bécon-les-Granits est la destination d’Academia Christiana pour son université d’été. Le mouvement catholique d’ultradroite l’organise au sein de l’institut Bois Robert du 14 au 20 août.”, écrivent les deux scribouillardes qui créent de toutes pièces la “polémique” en question.
Ensuite, l’équipe de France 3 fait monter la pression selon une recette bien connue.
“J’en ai parlé avec la gendarmerie, puisqu’il y a quand même des intervenants qui seraient susceptibles d’être fichés S, c’est une information qui m’a été confirmée. Mais la gendarmerie nous a informés qu’ils pouvaient se réunir dans un cadre privé”, explique Marie-Ange Fouchereau, la maire de la commune.
Le retour des délateurs vient servir d’appoint.
C’est par un tract anonyme que la maire et les habitants ont appris la nouvelle, et la venue de militants de l’Alvarium, un groupe angevin dissous pour des violences. Les langues ont toutefois du mal à se délier.
Ensuite, il faut épicer la sauce. France 3 publie en intertitre “Un prêtre armé”. De quoi glacer le sang des lecteurs bisounours. La suite vaut le détour.
Sur son site Internet, Academia Christiana se présente comme un institut politique, formant les cadres d’une “reconquête de civilisation”. Une enquête de l’Œil du 20h de France 2 a infiltré ses rangs. Il compte parmi ses soutiens un prêtre adepte des armes à feu pour défendre les idées du groupuscule par la violence.
Une scène filmée au portable le montre en train de s’exercer au tir, vêtu de sa soutane. “Ça me dérange que la commune de Bécon soit associée à ce groupe dans l’imaginaire, mais je n’ai aucun pouvoir pour les empêcher de venir”, martèle Marie-Ange Fouchereau.
Cet article, exercice de style en matière de manipulation, est très révélateur du climat de hargne à l’encontre des catholiques que veulent entretenir les médias du système et les politiciens en place.
Pierre-Alain Depauw
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