Nouveau drame de l’immigration, nouvel épisode du terrorisme islamiste en France : une attaque au couteau, au cri d’Allah akbar et après avoir maintes fois invoqué le « prophète » Mahomet, mode opératoire qui signe l’acte, s’est produite ce matin, à Cannes, devant un commissariat. Un policier a été blessé.

L’agresseur est un algérien avec un permis de séjour italien. Il a invoqué le prophète Mahomet avant de poignarder le policier, mais n’a pas eu le temps de mettre à exécution son plan criminel, car il a été grièvement blessé par un autre policier. L’incident s’est produit ce matin, vers 6h30, à Cannes, en France, devant un poste de police. Selon les premiers rapports, le kamikaze est soudainement apparu de nulle part, a ouvert la portière de la voiture de police et a attaqué l’un des policiers avant de faire le tour du véhicule pour attaquer « le chef de bord », a précisé une source policière. C’est le troisième policier, à l’arrière du véhicule, qui a fait feu sur l’assaillant pour le neutraliser et l’a touché de trois balles.

L’homme est actuellement hospitalisé en danger de mort. Comme le rapporte le journal Le Figaro, il s’agit d’un Algérien de 37 ans, Lakhdar Benrabah, titulaire d’un titre de séjour italien, délivré par la préfecture de police de Naples pour son activité de vendeur ambulant depuis 2011. L’agresseur serait entré légalement en France en 2020 par l’aéroport de Nice. Il était inconnu des forces de l’ordre. Il n’a pas été suivi car il n’était pas considéré comme dangereux pour la sécurité de l’État. En 2008, il avait atterri à Cagliari en Sardaigne. Le titre de séjour a été transformé pour une durée indéterminée en 2018. L’homme de 37 ans ne semble pas avoir de casier judiciaire. Son titre lui a permis de se déplacer librement dans l’espace Schenghen et de commencer à travailler également dans d’autres pays.

L’officier poignardé a en tout cas été sauvé par le gilet pare-balles, grâce auquel il a subi des blessures mineures. Dès le début de l’enquête, la piste terroriste est envisagée. Le maire de la ville, David Lisnard, a précisé que l’attaque a eu lieu à proximité du commissariat central. Le maire de Nice Christian Estrosi s’est également exprimé sur l’épisode et a exprimé sa solidarité avec les agents cannois.

« En France il y a actuellement une banalisation du terrorisme », a déclaré Marine Le Pen du Rassemblement national et candidate à la prochaine présidentielle aux micros de la chaîne de télévision BfmTv, commentant l’attentat de ce matin. « Dans le pays, a-t-elle poursuivi, il y a régulièrement des tentatives d’attentats, mais les personnes répertoriées comme présumées islamistes ne sont pas systématiquement expulsées de France. »

En Italie, le leader de la Ligue, Matteo Salvini, a demandé des explications à la ministre de l’Intérieur Luciana Lamorgese.

« Nous exigeons une clarté immédiate, a déclaré le chef du Carroccio avec un ton polémique, de la part du ministère de l’Intérieur, surtout parce que le souvenir de l’assaillant à Nice il y a un an et qui avait débarqué quelques semaines plus tôt à Lampedusa est toujours vivant. »

L’incident qui a eu lieu au-delà des Alpes risque de devenir une affaire politique nationale d’un côté et de l’autre des Alpes.

Francesca de Villasmundo 

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