La décision de la cour Suprême des Etats-Unis annulant la sentence Roe vs Wade et redonnant aux Etats fédéraux leur compétence en matière de loi sur l’avortement fait grincer les dents de la bien-pensance. Le 4 juillet, Jour de l’Indépendance des États-Unis, le magnat et philanthrope George Soros a exprimé dans un article de Project Syndicate tout son mépris pour le système démocratique américain et menacé tous les dissidents qui s’opposent aux nouveaux dogmes progressistes. Pendant ce temps, le vice-président Kamala Harris parle d’un retour à l’esclavage et, bien sûr, les adeptes de la culture de mort agissent en conséquence.

Le champion de la « société ouverte », faisant écho aux mensonges et polémiques parus dans les journaux mainstream du monde entier ces dernières semaines, veut imposer sa société nihiliste et use d’un ton violent et inédit pour fustiger les décisions de la Cour suprême (l’arrêt Dobbs en premier lieu), réaffirmant son engagement à soutenir les seules « valeurs » démocratiques autorisées : les siennes. C’est la seule condition pour que la « démocratie » et la « civilisation » soient restaurées.

Voici quelques passages exemplaires de Soros :

« Les États-Unis sont une démocratie en constante évolution depuis sa fondation en 1776, mais sa survie en tant que démocratie est maintenant sérieusement menacée… la menace pour les États-Unis est encore plus grande de la part des ennemis internes de la démocratie. Il s’agit notamment de l’actuelle Cour suprême, dominée par des extrémistes de droite, et du Parti républicain de Donald Trump, qui a placé ces extrémistes au tribunal… Qu’est-ce qui qualifie la majorité de la Cour d’extrémiste ? Ce n’est pas seulement leur décision d’annuler Roe v. Wade, l’affaire historique de 1973 qui a reconnu le droit d’une femme de choisir d’accoucher ou non [notez qu’il ne s’agit pas d’assassiner un innocent mais d’un choix, ndlr.]. Ce qui les qualifie d’extrémistes, ce sont les arguments qu’ils ont utilisés… Le juge Samuel Alito, auteur de l’opinion majoritaire, a fondé sa décision sur l’affirmation selon laquelle le quatorzième amendement ne protège que les droits qui étaient généralement reconnus en 1868, lorsque l’amendement a été ratifié. Mais cet argument sape de nombreux autres droits qui ont été reconnus depuis, dont le droit à la contraception, le mariage homosexuel et les droits LGBTQ. »

Soros poursuit :

« Il est clair que la Cour entend lancer une attaque frontale contre le pouvoir exécutif… Il n’y a qu’un seul moyen de contrôler la Cour suprême : jeter dehors le Parti républicain par une avalanche de voix. Cela permettrait au Congrès de protéger légalement les droits qui avaient été confiés à la protection de la Cour suprême… Le Congrès doit agir, en commençant par la protection du droit des femmes à choisir. Si pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de changer l’obstructionnisme, qu’il en soit ainsi. Les républicains n’ont pas seulement rempli la Cour suprême et de nombreux tribunaux inférieurs de juges extrémistes. Dans des États comme la Floride, la Géorgie et le Texas, ils ont promulgué une série de lois qui rendent le vote très difficile… Encore une fois, la Cour suprême radicale a fait sa part, en vidant de sa substance la loi fédérale sur le droit de vote et en autorisant un redécoupage partisan pour affaiblir le pouvoir de vote des minorités. »

Le magnat ajoute :

« Je ne suis pas le seul à soutenir que la survie de la démocratie aux États-Unis est sérieusement menacée. L’opinion publique américaine a été enthousiasmée par la décision d’annuler Roe. Mais les gens doivent reconnaître cette décision pour ce qu’elle est : une partie d’un plan soigneusement conçu pour transformer les États-Unis en un régime répressif qui cible spécifiquement les femmes, quelles que soient les conséquences dévastatrices. Nous devons tout faire pour l’empêcher… Je suis un partisan du Parti démocrate, mais ce n’est pas une question partisane. Il s’agit de rétablir un système politique bipartite fonctionnel, qui est la pierre angulaire de la démocratie américaine ».

En réalité, en plus de condamner l’arrêt Dobbs du 24 juin de manière absolument intolérante, Soros attaque la Cour suprême également sur l’arrêt Berger du 23 juin qui a donné raison aux législateurs républicains, afin qu’ils puissent intenter une action en justice pour défendre les lois d’identification des électeurs de la Caroline du Nord (exigence de carte d’identité) contre des responsables démocrates qui, dans cet État, comme dans d’autres, favorisent l’immigration clandestine afin de pouvoir, c’est leur espoir, augmenter le nombre d’électeurs en leur faveur.

Soros montre à nouveau son visage de  promoteur de l’immigration clandestine et de l’avortement, les deux mâchoires de la tenaille avec laquelle lui et ses compères mondialistes écrasent les nations, pour les faire disparaître !

Francesca de Villasmundo

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