Fin de partie du monde bisounours que les médias ont vendu aux Français avant les présidentielles. Le banquier Macron, marionnette du système Davos, réélu, le réel s’invite, au propre et au figuré, à nouveau à la table de nos compatriotes. La dette de la France s’alourdit et l’inflation est là, et bien là, et avec elle son cortège de hausse des prix. La question de l’endettement public « a été loin de dominer » la campagne présidentielle française en avril dernier, a déclaré François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France.

François Villeroy de Galhau, a émis une mise en garde concernant la hausse des taux lors d’une conférence du Haut conseil des finances publiques. Trop de Français, estime-t-il, considéraient que la dette « serait devenue sans limites et sans coût » après l’augmentation massive des dépenses pendant la pandémie, et avec la perspective de plus en plus nette de hausses de taux de la Banque centrale européenne (BCE) face à l’envolée de l’inflation. « Notre Conseil des gouverneurs agira autant que nécessaire pour remplir notre mandat prioritaire de stabilité des prix ; n’ayez aucun doute là-dessus », a déclaré François Villeroy de Galhau, également membre de la BCE. « Il est donc d’autant plus important pour les autorités budgétaires d’assurer la soutenabilité de la dette en contexte de hausse de taux », a-t-il ajouté. La Banque de France estime que chaque hausse de 1% des taux d’intérêt représente au bout de dix ans un coût supplémentaire de près de 40 milliards d’euros par an, soit quasiment le budget actuel de la Défense. Pour contribuer à ramener la dette publique sous 100% du PIB d’ici dix ans, François Villeroy de Galhau préconise une moindre augmentation des dépenses en volumes, à 0,5% par an contre plus de 1% observé au cours de la décennie précédente.

La dette sous Macron a explosé sous la fallacieuse excuse de la pandémie Covid et de la guerre en Ukraine alors que la politique économique de ces dernières décennies de la zone Euro et « l’ultralibéralisme qui progresse depuis 40 ans dans les pays occidentaux » sont les véritables responsables du désastre économique actuel. Et de la dette abyssale que les jeunes générations devront régler.

Conclusion : il va falloir se serrer la ceinture, tout au moins les pauvres, les sans-dents les gilets jaunes. La caste au pouvoir ne sera pas concernée…

Francesca de Villasmundo

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