Orwell l’avait théorisé dans son roman dystopique 1984, Biden le crée : Miniver, le ‘ministère de la vérité’ ou de la propagande. Ce Miniver américain dénommé Conseil de gouvernance de la désinformation aura pour tâche de contrer les ‘fausses nouvelles’, en particulier en ce qui concerne la Russie, c’est-à-dire la guerre ukrainienne.

Nina Jankowicz a été appelée à diriger la nouvelle instance (des rumeurs médiatiques confirmées par l’intéressé l’ont rapporté). Jankowicz, écrit Antiwar, était chercheur en désinformation « au Centre Wilson et consultant auprès du ministère ukrainien des Affaires étrangères pour la bourse Fulbright en politique publique, un programme géré par le Département d’État. Jankowicz a également supervisé des programmes dirigés vers la Russie et la Biélorussie au National Democracy Institute, une ONG financée par le gouvernement américain  (c’est-à-dire une de ces ONG qui créent des dissidents et des militants dans les pays ciblés par le Département d’État). »

Nina Jankowicz est spécialisée dans ce que l’oncle Sam décide être de la désinformation, notamment russe, et sur le rôle de cette ‘désinformation’ dans les guerres modernes et futures. Son livre le plus connu, promu sur Amazon, affirme :

« Depuis le début de l’ère Trump, les États-Unis et le monde occidental ont enfin commencé à prendre conscience de la menace que représentent la guerre en ligne et les attaques de la Russie. »

« La question à laquelle personne ne semble pouvoir répondre, continue Antiwar, est : que peut faire l’Occident à ce sujet ? Cependant, les États d’Europe centrale et orientale sont conscients de la menace depuis des années. Nina Jankowicz a conseillé ces gouvernements à la pointe de la guerre de l’information. Les leçons qu’elle a tirées de cette lutte et ses tentatives pour faire agir le Congrès américain sont une lecture essentielle. »

La chercheuse s’adressait souvent au Congrès américain dans un rôle de conseiller et appelait à « agir » contre la Russie.

Dans son combat contre la « désinformation » russe, cependant, elle a elle-même désinformé « après avoir parrainé le dossier Steele, réalisé par un ancien espion britannique pour révéler au monde la collusion de Trump avec Moscou » rappelle un quotidien italien Piccole Note qui ajoute :

« dossier qui s’est avéré non seulement bidon, mais aussi mal emballé, étant basé sur les déclarations d’un homme qui s’est fait passer pour une source russe bien insérée dans les rouages de l’État, qui s’est avéré être un charlatan russe depuis un certain temps résidant aux États-Unis et sans aucune sorte d’information. »

Piccole Note note aussi que « Jankowicz a également surfé sur la vague de rejet de l’histoire de l’ordinateur de Hunter Biden, diffusée lors de la récente campagne électorale qui a opposé son père à Trump, relançant à plusieurs reprises les démentis des autorités sur le sujet (Newsweek ). »

Or, l’histoire de l’existence de cet ordinateur, qui contiendrait des éléments compromettants pour le fils du président, s’est avérée vraie, et ce sont les mêmes qui l’ont d’abord niée qui l’ont ressortie, car il sert leurs objectifs.

En résumé, la nouvelle conseillère de Biden pour lutter contre la désinformation russe s’avère être une spécialiste, consciente ou non, de la désinformation et a travaillé avec les autorités ukrainiennes. Cela n’augure rien de bon pour la Vérité.

« D’autre part, signale Piccole Note, le New York Times avait expliqué immédiatement après l’invasion ukrainienne que la désinformation était nécessaire pour gagner la guerre contre la Russie, et comment le mensonge médiatique est défini. Cette confession s’accompagne des déclarations de certains responsables du renseignement américain, qui ont franchement admis qu’ils répandaient des mensonges sur le conflit en cours. (…) Ainsi, dans le nouveau paquet d’aide à l’Ukraine, 33 milliards de dollars, approuvé hier par le Congrès américain, on peut lire qu’une partie sera destinée à « contrecarrer les récits de désinformation et de propagande russes, à la recherche de la responsabilité russe dans la violation de droits de l’homme et de soutenir les militants, les journalistes et les médias indépendants pour défendre la liberté d’expression ». Là où le mot qui sonne le plus ironiquement est ‘indépendant’ (sur le site officiel de la Maison Blanche). C’est la réalité tragique d’une guerre présentée comme une bataille entre la démocratie et l’autocratie. 

« Généralement, on objecte que les reporters dissidents en Russie ferment leurs portes ou les mettent en prison, alors qu’ici ils ont encore le droit de se présenter. Certes, la méthodologie occidentale, du moins à ce jour, est moins brutale et plus raffinée, même si la comparaison doit être faite avec l’Ukraine, l’autre pays directement belligérant, où les traîtres, c’est-à-dire les dissidents, ne semblent pas avoir un destin bien heureux. »

Après la ‘crise du Covid’, la guerre en Ukraine est un nouveau prétexte pour faire avancer la « dictature de la pensée » en Occident.

Bienvenu en 1984 où le mensonge est la Vérité !

Francesca de Villasmundo

  

  

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