Canada – “Votre détention est nécessaire pour maintenir la confiance dans l’administration de la justice”, a déclaré le juge de paix Paul Harris à Tamara Lich, principale organisatrice du Convoi de la Liberté qui avait fait trembler Trudeau. Tamara Lich avait été arrêtée il y a plus d’une semaine pour la deuxième fois après avoir prétendument violé les conditions de sa liberté sous caution en se faisant prendre en photo avec une autre personne associée au Freedom Convoy lorsqu’elle a reçu le prix annuel George Jonas Freedom du Justice Center for Constitutional Freedoms (JCCF) le mois dernier à Toronto.

Le juge Harris a ajouté que la violation des conditions de mise en liberté sous caution peut entraîner une peine de prison maximale de 10 ans, “Cette comparaison témoigne de la gravité élevée des infractions présumées devant le tribunal”, a noté Harris.

Tamara Lich restera donc emprisonné jusqu’à un procès pour manquement. Elle doit comparaître à nouveau devant le tribunal le 14 juillet par téléconférence.

L’avocat de la défense de Lich, Lawrence Greenspon, a déclaré aux journalistes être “extrêmement déçu” de la décision de Harris, et que son équipe envisage d’obtenir une révision de la caution par la Cour supérieure de l’Ontario le plus “rapidement possible”.

Maître Greenspon a ajouté que Lich était “naturellement déçue du résultat” et cherchait à “regagner sa liberté dès que possible”.

Le juge Harris a affirmé que le Freedom Convoy avait mis les résidents d’Ottawa dans un «état de peur continu» et a critiqué Tamara Lich pour avoir choisi d’assister à la cérémonie destinée à lui remettre un prix.

« Tamara Lich va maintenant pourrir en prison. Je n’arrive pas à croire ce que je regarde se dérouler dans une salle d’audience au Canada », a tweeté l’avocat pénaliste Ari Goldkind.

L’ancien député Jay Hill, qui est également l’ancien chef et fondateur du parti Maverick, a déclaré que tous les Canadiens devraient être « indignés ». « Que vous souteniez ou non le Freedom Convoy, tous les citoyens canadiens devraient être indignés du traitement réservé à Tamara Lich. La liberté, la démocratie et les droits civils n’existent plus dans la République du Canada », a tweeté Hill.

Tamara Lich avait été arrêté pour la première fois le 17 février, deux jours seulement après la promulgation par Trudeau d’une la loi d’exception qui, selon lui, était nécessaire pour faire face aux manifestants du Freedom Convoy, qui exigeaient la fin de toutes les mesures liberticides prises sous prétexte de Covid.

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