Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, le cardinal Müller, a été interrogé par le vaticaniste Fabio Marchese Ragona, de la télévision italienne Tgcom24, dans le cadre de l’émission dominicale « Stanza Vaticane ».
Après avoir commenté la semaine du pape François, le cardinal Müller est revenu, à la demande du journaliste, sur l’affaire des dubia exprimés par quatre cardinaux romains, Walter Brandmüller, Raymond Leo Burke, Carlo Caffarra et Joachim Meisner, à propos de l’Exhortation sur la famille, Amoris laetitia, et la correction formelle du pape envisagée dernièrement par le cardinal Raymond Burke.
Le cardinal allemand a affirmé que
« en ce moment une correction du pape n’est pas possible parce qu’il n’y a aucun danger pour la foi. »
Gerhard Müller a également fait part de sa désapprobation concernant la publication de ces dubia qui dévoilent au grand jour la mésentente profonde qui règne au sein de la Curie romaine sur les positions innovantes, ultra-libérales et révolutionnaires, de Jorge Maria Bergoglio en matière de discipline sacramentelle et de pastorale matrimoniale.
« Chacun, a dit le cardinal Müller à Tgcom24, surtout les cardinaux de l’Église romaine, a le droit d’écrire une lettre au pape. Je suis étonné parce que celle-ci en revanche est devenue publique, contraignant ainsi le pape à dire oui ou non. Cela ne me plaît pas. Ainsi qu’une possible correction fraternelle ou formelle du pape » a-t-il continué « me semble bien éloignée, dans cet agenda. Cela n’est pas possible en ce moment parce qu’il ne s’agit pas d’un danger pour la foi comme l’a dit Saint Thomas : dans ce cas c’est possible, les évêques ou aussi le pape pourraient recevoir des paroles de correction fraternelle.»
Le préfet chargé de défendre la foi, qui passe aussi par le respect de l’accès aux sacrements, a ajouté :
« Mais nous sommes très loin d’une correction et je dis que c’est un dommage pour l’Église de discuter de ces choses publiquement. Parce que « Amoris laetitia » est très claire dans sa doctrine et nous pouvons interpréter toute la doctrine de Jésus sur le mariage, toute la doctrine de l’Église durant 2000 ans d’histoire. » « Mais ce qui est nouveau avec le pape François, a conclut le cardinal Müller, c’est de discerner la situation de ces personnes qui vivent une union irrégulière, c’est-à-dire contraire à la doctrine de l’Église sur le mariage, et d’aider ces personnes à trouver un chemin pour une nouvelle intégration dans l’Église clairement selon les conditions des sacrements, du message chrétien sur le mariage. Mais moi je ne vois là aucune contraposition : d’un côté nous avons la doctrine claire sur le mariage, de l’autre l’obligation de l’Église de s’occuper de ces personnes en difficulté. »
Le langage du cardinal Mûller est tout… sauf clair et limpide. Son explication embrouillée se moque de la signification des mots et de la réalité de la situation : Amoris laetitia n’est pas claire sur la doctrine sacramentelle puisque si tel était le cas les dubia des 4 cardinaux n’existeraient pas ni les multiples interprétations contradictoires qui pullulent sur les sites épiscopaux.
Sacrements et pastorale ne s’opposent pas seulement lorsque la pastorale respecte la doctrine, qu’elle est subordonnée à l’enseignement constant de l’Église catholique. Quand au nom de la pastorale, on définit une nouvelle catéchèse, ce qui est le cas d’Amoris Laetitia qui évoque la possibilité pour des personnes adultères en état objectif de péché mortel de recevoir les sacrements, le danger pour la foi est bien réel quoi qu’en en dise le cardinal préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi : cette pastorale s’oppose à la doctrine traditionnelle sur l’indissolubilité du mariage, relativise la notion de péché, évacue la nécessité de porter sa croix pour se sanctifier et faire son salut. Cette Exhortation très subjective du pape François, puisqu’elle permet, dans certains cas laissé au discernement du curé, aux « divorcés-remariés » d’avoir accès aux sacrements, est une attaque directe aux 2000 ans d’enseignement catholique sur le mariage et une protestantisation des mentalités des fidèles.
Le cardinal Journet disait, dans les années 70 : « La liturgie et la catéchèse sont les deux mâchoires de la tenaille avec laquelle on arrache la foi « . Et il ajoutait : « la crise actuelle est certainement plus grave que celle du modernisme. Un jour les croyants se réveilleront et prendront conscience d’avoir été intoxiqués par l’esprit du monde .«
Cette réflexion est toujours d’actualité : une nouvelle religion depuis le funeste concile Vatican II prend la place, pas à pas, petit à petit, de la religion catholique grâce à l’action progressiste et progressive d’ecclésiastiques modernistes, mondains et apostats, intoxiqués par l’esprit du monde qui les charme et les enchante ! On arrache la vraie foi des catholiques, on la remplace en leur âme et en leur intelligence par une pseudo-religion chrétienne humaniste qui a évacué toutes les contraintes et cela sans que la plupart d’entre eux en prennent conscience, ce qui est là un bien grand drame ! Amoris Laetitia du pape François s’inscrit dans la logique de cette révolution conciliaire et cette instauration d’une nouvelle religion et reçoit la bénédiction du cardinal chargé de défendre la foi, Gerhard Müller !
Les quatre cardinaux des dubia et la vraie doctrine catholique sur le mariage, le péché, les sacrements, sont vraiment en minorité dans la Rome néo-moderniste et néo-protestante…
Francesca de Villasmundo
http://www.video.mediaset.it/video/stanze_vaticane/clip/puntata-dell-8-gennaio_679514.html
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La FOI doit être une critique de la « culture », et non l’inverse !
?????? Vous devriez relire le catéchisme de Saint Canisius.
Ah bon ! vous avez la Foi, … et vous ne critiquez rien ?
Si je donne mon avis comme vous, mais la foi c’est autre chose et beaucoup plus simple, car elle ne peut se comprendre par nous même c’est Saint Paul qui nous apprend son origine dans Romain 12 : 3 « A chacun Dieu lui a départi une mesure de la foi. » Elle est ici non définie, mais existent en chaque homme ainsi on ne l’a comprend pas, mais on peu l’a vivre, c’est le premier élément qui est en nous et « départi » c’est l’onction primordiale indéfinissable, mais existante en chacun de nous. Mais la foi est là pourquoi ? Nous avons la réponse dans l’Épître de Saint-Jean chap 3-23 « Et son commandement (Dieu le Père) est que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement (Dieu le Fils) »
ainsi il nous a donné la « foi » pour comprendre son « commandement » qui est « que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ ». Sans la « foi » on est incapable de comprendre le « commandement » de Dieu le Père, commandement vis-à-vis de l’existence de son Fils qui ne peut être que de même substance que lui par définition de la notion de Fils même. Ainsi Dieu le Père affirme par là qu’Il a un Fils qui est de même substance que Lui. La foi se vit donc par la « reconnaissance » du Fils de Dieu en nous. Ce « commandement » est défini aussi comme « primordial » parce qu’il est en alliance avec la « foi » définie elle aussi « primordiale. Le “libre arbitre” de l’homme ne peut donc se définir que face à cette alliance “foi” “commandement” de Dieu le Père. On l’accepte en bloc où on la rejette en bloc, il n’y a pas d’autre issue, car c’est une “alliance” primordiale elle aussi. Comment savons-nous que notre libre arbitre rejette ou accepte cette “alliance” la réponse est dans deux évènements 1- le baptême de Jésus A) — Mat (3) : 17 et du ciel une voix disait : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. ”
2- La transfiguration Mat (17) : 5 Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit, et du sein de la nuée une voix se fit entendre, disant : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances : écoutez-le. ”
Je joins aussi Jacques 2 : 10 “Car quiconque observe toute la Loi et trébuche sur un seul point est coupable de tous.
Celui qui a dit : ‘tu ne commettras point d’adultère’ a dit aussi :” tu ne tueras point ». Si donc tu tues, quoique tu ne commettes point d’adultère, tu es transgresseur de la Loi. » Or ici la loi est la nouvelle alliance qui est la « parole du Christ » dans sa totalité. On peut dire si on observe 95 % de la « parole du Christ » et qu’on trébuche sur 5 % on est un transgresseur de la nouvelle alliance en totalité !
Ainsi Dieu ayant mis ses complaisances en son Fils, il nous demande de l’écouter, Jésus ne pourra donc que « parler » il est donc son « Verbe » et il suffit de croire en sa parole (à 100 %) en temps que Fils de Dieu pour savoir qu’on est dans la foi. Ainsi sa parole était entre autres pour fonder « son » Église avec à sa tête un Pape dont le premier est Pierre, le Sacerdoce des Apôtres, l’Eucharistie et cette Église est le dépôt de sa parole et non pas de son écrit. Il est clair que tout ce qui n’est pas « Catholique » n’est pas chrétien et donc que seuls sont chrétiens les membres de l’Église Catholique où est contenu les 100 % de la parole du Christ.
Et l’Esprit de foi : ”j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » est en opposition frontale avec ce que ce pape François dit : « il n’y a pas de Dieu catholique et le prosélytisme (l’annonce de l’Évangile) est une bêtise » n’est par définition plus catholique tout simplement, sans parler du reste.
à Onclin du 10 janvier 1917
Je n’ai pas tout compris, ce soir,
ce que vous voulez m’expliquer,
mais, en vous relisant, j’y arriverai peut-être.
Toutefois la question que je posais
était celle de la .°. culture .°.,
laquelle est fabriquée
par .°. qui vous savez .°. …
Par culture,
j’entends autant les « habitudes de vie »
que les production intellectuelles.
Il s’ensuit que la Foi
est une critique des cultures,
car elle transforme nos façons de penser,
comme St Paul nous a invité à le faire.
Et, de fait, la Foi a critiqué (transformé)
les cultures
juives, grecques, romaines,
gauloises, germaniques,
byzantines, ottomanes,
et même les modes de vie
africains, et asiatiques …
Donc ce n’est pas d’après les cultures
qu’il faut essayer de critiquer (transformer) la Foi ;
c’est à dire qu’il ne faut pas
essayer d’aligner la Foi sur « le monde »,
par peur de la réprobation du « monde »,
comme le fait Bergoglio.
C’est ce que j’ai voulu dire
dans ma brève du 9 janvier 2017.
ce qui me choque en plus moi ,c ‘est cette photo ,on se croirait dans une émission de télé réalité
C’est une déclaration de propagande au service du pape.
Reste à savoir si les contradicteurs entreront dans ce jeu qui consiste à faire croire que le schisme n’est pas béant.
Il y a un peu plus d ‘une semaine, je vous l’avais dit,il ne se passera rien; d’abord parce que ce sont quatre pauvre innocents qui ne se sont pas encore aperçu que Vatican II était une pépinière
d’erreurs et ils viennent de découvrir dans un de ses textes que ce faux pape ne parle que pour contredire la Vraie foi en Jésus-Christ.
Alors les quatre petits gars, allez mettre vos pantalons longs, car vous êtes encore en culottes
courtes. Mais c’est VOTRE PAPE, n’est-ce pas Francesca et tous les lefebvristes. Alors allez hop
papa Bergo pourrait se fâcher. Cécilien
Je suis complètement d’accord avec vous que ce prétendu pape n’est pas le vrai pape; il y a de nombreux indices qui le laissent penser. Mais cela n’avance à rien d’invectiver Francesca de Villasmundo qui a écrit un très bon article et les « Lefebvristes » qui ont chacun des positions différentes sur le sujet et selon leur sensibilité, même si on ne les partage pas toutes.
Au contraire, on suscite la révolte et le découragement de la part de ceux qui pourraient comprendre plus tard, et il y en a qui comprennent après coup chaque mois qui s’écoule, le terrible problème de l’usurpation du siège apostolique qui est une abomination dans l’église, car un jour, il faudra en arriver là pour se sortir de la décadence sans précédents que nous vivons; c’est une question de témoignage public de la foi.
Corporate Logos VOSTFR,(les logos des grandes entreprises sont maçonniques)
Partie 1/2
https://www.youtube.com/watch?v=DWImMh7VqMc
Partie 2/2
https://www.youtube.com/watch?v=PqBlmJITMkg
faites tourner !
Cet article est très bien écrit.
Il ne faut pas oublier dans le contexte que c’est l’ex-pape qui juste avant sa démission a mis cet ancien évêque de Ratisbonne à tendances hérétiques sur le siège du Grand Inquisiteur et l’a nommé cardinal.
Après avoir déménagé le Saint-Sacrement quelque part à côté sans veilleuse visible, le ci-devant Mgr Müller avait fait éviscérer complètement le chœur de sa cathédrale pour y installer un autel protestant sévère et placer au beau milieu devant celui-ci, évidemment versus populum, sa cathèdre. C’est le contexte où je l’ai entendu prêcher interminablement comme un livre imprimé, si je peux emprunter cette expression à Leporello, tout seul dans le chœur, immobile, le crosier à la main, debout à quelques dix pas devant la cathèdre et face aux circonstants (auxquels il avait du moins fait laisser leurs bancs) pendant une bonne demi-heure devant le feu Othon de Habsbourg, la princesse douairière de Thurn et Taxis et le reste des participants, pour la plupart plus humbles, à une grande réunion convoquée par la crême de la crême des catholiques allemands ralliés. J’ai constaté que la syntaxe de son sermon (qui était toute autre chose qu’une homilie, ὁμιλία ‘causerie’) était absolument parfaite, mais je n’en ai presque rien compris.
À en juger de ses propos d’adolescent cités par Francesca, il a peur du cardinal Burke. Là je trouve qu’il a éminemment raison. Le card. Burke est entre autres choses un très bon chien de garde qui sait son métier.
Note supplémentaire : la même loi anonyme* du Saint Empire Romain de 1803 qui prescrit que les évêques seront payés par l’État au même niveau que les secrétaires d’’Etat (ça continue, c’est pourquoi les évêques ont le titre temporel d’Excellence en allemand, même si les secrétaires d’État n’insistent plus dessus), établit l’évêque de Ratisbonne comme Primat d’Allemagne et seul survivant Électeur Spirituel (comme héritier de celui de Mayence, dont la loi abolit l’existence), donc ce n’est pas aujourd’hui le gros de Munich, qui doit se contenter de son salaire d’État.
*La loi n’a pas de nom? Si, mais pas comme loi. On dit – en français dans l’original – ‹Recès principal de la délégation extraordinaire d’Empire›, ce qui est le titre du texte élaboré par le comité parlementaire extraordinaire, adopté ensuite par le Parlement perpétuel de Ratisbonne et prenant force de loi avec la signature de l’empereur François II. Le titre temporaire permanent se dit en allemand ‹Reichsdeputationshauptschluß›, mais il faut étre étranger pour apprendre ce que cela veut dire, et encore …
« Aimez vous les uns les autres » c’est sur cette unique message testamentaire que s’appuie l’anti Pape Bergolio pour transformer l’église de Jésus Christ Notre Seigneur en synagogue de Satan (seul argument contenu dans son étroit cerveau prenant le fidèle pour aussi fourni que lui en termes de développement encéphalique) … Cet homme est-il un infiltré de la ALTA VENDITA, de l’ILLUMINISME? je ne saurais répondre à cette énigme… Il a oublié son catéchisme ou on ne lui a pas enseigné la vérité : « Si quelqu’un vient à vous et n’apporte pas cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas » (JEAN. II,10). Que Bergolio prie Satan avec ferveur pour que le Roi de France ne retrouve jamais son Royaume auquel cas le lieutenant de Dieu aurait toute autorité pour le destituer et le châtier.
On peut mieux comprendre la gravité de la situation actuelle en examinant les preuves
Ainsi , afin de montrer notre préoccupation concernant le Pape François , life Site News
présente ici plusieurs des événements les plus inquiétants de la » Papauté » François en 2016 :
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t25980-maintenant-est-lheure-ou-ces-propheties-se-realiseront#621613
Erratum :
(J’avais enregistré le lien de Vercin .)
http://viens-seigneur-jesus.forumactif.com/t25967-l-annee-2016-a-marque-un-tournant-dramatique-dans-le-pontificat-de-francois#621610
De fait, la liste des pas de clercs 2016 du pape François est attristante.
Souhaitons donc que les auteurs des « dubia » ne se laissent pas influencer par les propos convenus du cardinal Müller. Et qu’ils poussent ce brouillon de pape jusqu’à lui faire reconnaître ses simagrées.
Puisque par la faute de ce pontife le schisme est d’ores et déjà béant : il faut bien mettre le fer dans la plaie : soigner ça, c’est préparer l’avenir.
Tout à fait d’accord avec Etienne
Itou .
Par contre , la vraie Église sera persécutée et le véritable but de la Franc-maconnerie ecclésiastique n’est pas encore abouti …
Le « pire » reste à venir .
Prières , patience , persévérance .
Prudence est mère de sûreté .
Oui entièrement d’accord le pire va bientôt arriver en 2017 100éme anniversaire de Fatima et on va souffrir c’est sur mais il faut passer par la Croix avant la résurrection
Le nez dans sa merde, c’est là qu’on reconnaît l’hérétique !!
S’Auréolant de sainteté, se pavanant habiller, de rouge et de blanc, devant les peuples, ces pédophiles (certes, pas tous), sont heureux, rien ne les atteint, ils sont les intouchables se donnant pendant des siècles le droit de violer des enfants, abuser de la confiance de leur famille. Honte à ces gens !
Moi je prie pour que cesse enfin l’apostasie GENERALE qui continue à se développer dans le monde et au vatican en particulier depuis le dernier concile ( ça devient vraiment très long.. plus de 60 ans…) apostasie qui s’intensifie de jour en jour promue par l’hérétique et apostat Bergoglio de service qui continue son horrible travail de sape .J’ espère que le vatican s’implose de l’intérieur c.à.dire que tous ces cardinaux , évêques et prêtres qui n’ont plus rien dans le pantalon et longent les murs tant ils ont la trouille d’ouvrir la bouche pour dire que ça suffit maintenant.. reçoivent une gigantesque claque d’en haut qui les terrasse et les convertisse …
Je n’accepte pas qu’on parle du “funeste concile Vatican II” : convoqué dans les formes et composé comme il se devait, ce concile a, comme tout Concile général, travaillé sous l’inspiration de l’Esprit Saint. Ce n’est pas le Concile, malgré quelques malheureuses imprécisions, qui a engendré l’esprit moderniste qu’on a appelé « l’esprit du Concile », mais bien l’interprétation qu’en a fait une minorité d’évêques effectivement modernistes, dont les fausses opinions ont été largement diffusées par une presse en majorité anti-catholique. « L’esprit du Concile », l’esprit moderniste du Concile, c’est, comme l’a clairement dit Benoît XVI, « le Concile médiatique », mais non le véritable Concile Vatican II. En revanche, on peut s’inquiéter en voyant cet « Esprit du Concile » et ses « Fumées de Satan » (expression du pape Paul VI) s’installer comme chez lui à Rome, alors que précisément le pape Paul VI, puis ses successeurs saint Jean-Paul II et Benoît XVI l’ont combattu (trop tard, peut-être, pour le premier), sans réussir à l’extirper dans un certain haut clergé.
Je n’ai aucune raison valable pour contester l’élection du pape François, qui s’est sans doute faite, comme toute élection pontificale, sous l’inspiration de l’Esprit saint.
Mais les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées, ses desseins ne sont pas nos desseins, et ce ne serait pas la première fois que Dieu mettrait l’Église à l’épreuve en lui donnant un pape disons, discutable. Nous avons eu un pape qui a soutenu l’hérésie arienne pendant une grande partie de son pontificat, qui a cruellement persécuté les rares évêques qui lui ont résisté et qui n’est revenu à la vérité qu’à la fin de son règne (Libère), un pape tellement hérétique qu’il a fallu admettre qu’il n’avait sans doute pas été élu sous l’inspiration du Saint Esprit et qu’il n’avait donc jamais été pape (Honorius), et beaucoup de papes plus occupés des choses de ce monde que de celles de Dieu, des papes scandaleux (Alexandre VI), etc… Mais l’Église s’en est toujours remise.
Si l’élection du pape François est due à une fraude et n’avait pas l’aval de l’Esprit saint, je pense qu’on le saura tôt ou tard. Pour dire le vrai, j’ai la conviction que le pape François croit servir Dieu en agissant comme il le fait, mais qu’il se pourrait qu’une maladie (je ne dirais pas son grand âge, car je suis plus âgée que lui !) affecte son jugement, ce que semble indiquer une certaine forme d’autoritarisme (quand, par exemple, il exige d’un évêque dirigeant un des Dicastères de la Curie qu’il licencie sans préavis des ecclésiastiques irréprochables et lui interdit d’en demander les raisons, laissant entendre qu’étant le pape, il n’a pas à expliquer ses décisions).
Cela dit, il est certes très éprouvant de constater que, tout en maintenant fermement certaines positions importantes (sur l’avortement ou sur la politique de non complaisance pour les clercs coupables d’agressions contre la pureté des enfants, en particulier), le pape François semble considérer qu’il n’y a rien de plus important :
• d’une part, que la « miséricorde » et qu’au nom de celle-ci (au sens qu’il donne à ce mot) il est possible de contester jusqu’aux commandements issus directement de la bouche du Christ) ;
• et d’autre part que l’œcuménisme, qui permet de justifier et de louer ceux que l’Église a toujours considérés comme gravement hérétiques.
Car ces prises de position difficilement conciliables avec la Tradition constante de l’Église peuvent entraîner jusqu’à un schisme et, en tous cas, perdre un certain nombre d’âmes qui le suivront sur ces chemins hasardeux.
Et elles encouragent ceux des Catholiques qui ont oublié l’importance du commandement « Aimez-vous les uns les autres » (qui faisait admirer les premiers Chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment ») à exprimer ouvertement leur haine inexpiable contre les Catholiques fidèles à la Tradition.
Je ne vais pas perdre trop de temps pour répondre à cette pauvre personne mais prier pour lui ôter le voile de ses heu car elle prend le Démon pour le St Esprit et Bergoglio pour un pape alos que son élection est invalide et qu’il est probablement au vatican le destructeur satanique le plus efficace depuis la venue du Christ sur terre de la Ste Eglise catholique…
Veni Jesu Domine
Apportez-moi une preuve (pas une simple information, pas un vague indice, pas une opinion du genre « il ne se comporte pas comme un vrai pape et il prend des décisions que n’aurait pas prises un bon pape, donc il n’est pas possible qu’il ait été élu validement avec le concours de l’Esprit saint », mais une vraie preuve) de l’invalidité de l’élection du pape François et je changerai d’avis.
Jusque-là, je me contenterai de penser que, comme Ses « pensées ne sont pas nos pensées, [Ses] desseins ne sont pas nos desseins », le Saint-Esprit a permis l’élection d’un pape qui, certes, ne me plaît pas toujours (sauf quand il condamne l’avortement et se montre intraitable contre les clercs pédomanes) et dont le comportement et les paroles me semblent pouvoir mener des âmes à leur perte, mais qui est vraiment le pape. Ce ne serait pas la première fois qu’une élection parfaitement normale a mis sur le siège de Pierre des papes qui ont, en leur temps, fait beaucoup de mal.
A moins, évidemment, que vous contestiez toutes les élections pontificales depuis … laquelle, au fait ?
Juste pour arrêter de déconner avec vous… l’invalidation du conclave se limite à celui qui a élu Bergoglio , les précédentes bien qu’ils étaient valides ont élu des papes démocrates catastrophiques et désolants par une meute de cardinaux progressistes qui continuent à casser tout ce qu’ils peuvent mais ce dernier est carrément illicite et il est constant que Danneels avec son complot à St Gall en Suisse en a été l’instigateur principal ( avec la bande hérétiques de Kasper et Marx , etc qui ont décdé d’empêcher Ratzinger d’être élu mais ça n’a pas marché mais ils ont réussi à l’expulser et nomme Bergoglio »Il Furbo comme il se nomme..
Je suis belge et connais Danneels depuis 40 ans… et ce n’est pas triste….
Désolée, mais c’est une affirmation, pas une preuve. Oui, il y a bien eu une réunion à Saint-Gall d’évêques « progressistes ». Jeanne Smits a rapporté dans son blog, il y a près de dix-huit mois les déclarations du cardinal Daneels reconnaissant cette réunion secrète et son objectif. Oui, ces évêques ont tenté d’empêcher l’élection de Benoît XVI. Et ont échoué essentiellement parce que le cardinal Bergoglio a refusé d’être ainsi élu. Oui cela est prouvé. Mais rien de plus. Qu’ayant réussi à le persuader d’accepter s’il était élu, ils aient également manœuvré en 2013, c’est probable, mais ce « complot » a-t-il gravement enfreint les règles du conclave ? suffisamment pour que le Saint-Esprit s’en soit retiré ?
En tout état de cause, il est absolument faux que le pape Benoît XVI se soit retiré à la suite de ces manœuvres. En effet, il avait confié à plusieurs personnes, dès le début de son pontificat, son intention de ne pas achever celui-ci dans l’impuissance due à la vieillesse et à la maladie. Mon mari, qui a connu Benoît XVI et certaines de ces personnes, me l’a raconté et n’a, en conséquence, pas été surpris par la décision du pape aujourd’hui émérite.
Et comme votre hypothèse d’un Conclave invalide repose sur l’idée que ce complot aurait « réussi à expulser » Benoît XVI, cette information (que, je pense, vous ignoriez) lui met du plomb dans l’aile. De même, le fait que le cardinal Bergoglio ait, en 2005, refusé d’être élu rend improbable qu’il ait été complice de ce complot. Le fait qu’il se soit laissé persuader d’accepter le pontificat en 2013 ne prouve pas sa complicité. Les biographes du cardinal Daneels, qui ont eu accès à toutes les archives de celui-ci, affirment d’ailleurs que le futur pape François ne faisait pas partie du groupe de Saint-Gall et n’était pas au courant de leurs activités.
Il est évidemment regrettable qu’après les déclarations publiques du cardinal Daneels en septembre 2015, le pape ne l’ait pas « crossé » vigoureusement. Il est vrai que le cardinal Daneels, comme l’écrit Jeanne Smits, « éclaboussé par les enquêtes policières sur les affaires de prêtres pédophiles, il a quitté son poste en 2010 sous un nuage sombre » : peut-être le pape a-t-il estimé qu’il ne valait pas la peine d’une réprimande publique, les faits dont il était accusé à juste titre ayant suffisamment affecté sa réputation. Je n’ai pas, je l’ai déjà dit, grande admiration pour les qualités de jugement de ce pape …
Ce ne serait, de toute façon, pas le premier Conclave où des évêques se seraient préalablement entendus pour favoriser tel ou tel. Jadis c’était pour plaire à tel ou tel souverain ; aujourd’hui c’est pour imposer au Catholicisme un virage progressiste et en faire une nième secte protestante… sous prétexte d’œcuménisme, un œcuménisme qui, pour certains, s’étendrait jusqu’à l’islam …
Mais entre le désir des « comploteurs » et leur réussite finale, il y a l’Esprit Saint, même s’il ne se manifeste pas toujours quand nous le souhaiterions.
Le cardinal Burke continue son combat contre Amoris Laetitia
dans Religion Catholique — par Francesca de Villasmundo — 11 janvier 2017
Dans un long entretien accordé lundi 9 janvier 2017 au journal américain The Remnant de tendance traditionnelle, le cardinal Burke revient sur les dubia envoyées au pape et sur une future et possible correction fraternelle de ce dernier. C’est une manière de répondre cordialement mais fermement au cardinal Müller, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui le dimanche précédent avait affirmé quant à lui à une télévision italienne que « en ce moment une correction du pape n’est pas possible parce qu’il n’y a aucun danger pour la foi.»
Se font face au Vatican deux cardinaux, et non des moindres, et deux visions diamétralement opposées d’Amoris Laetitia. L’un parle à The Remnant du danger pour la foi que cette Exhortation sur la famille génère dans son sillage, et évoque un scandale probable et une possible hérésie si le pape ne clarifie pas l’Exhortation, l’autre prétend que tout va bien et que la doctrine est sauve.
Cette confusion qui règne au sein des cardinaux à propos d’Amoris Laetitia ne fait cependant que révéler à la face du monde l’imbroglio doctrinal et le subjectivisme qui prédominent à Rome depuis le révolutionnaire concile Vatican II qui a mis à la mode l’évolutionnisme doctrinal en rupture avec l’enseignement traditionnel et immuable catholique afin de forcer l’Église à s’adapter constamment au monde moderne, en suivant les courants moraux,- immoraux serait un terme plus juste -, et les mentalités progressistes du moment. Il se trouve qu’avec François la révolution conciliaire va si vite et si loin dans la destruction et la dissolution des restes de doctrine et de morale traditionnelles et de manière si visible que les ecclésiastiques, tel le cardinal Burke, et les fidèles conservateurs attachés pourtant à un certain esprit du Concile en sont interloqués, choqués, effarés et désemparés.
Si au cours de cet entretien, on perçoit que le cardinal Burke n’arrive pas encore à faire le lien entre l’esprit conciliaire néo-protestant, facteur d’hérésies, et Amoris Laetitia, qui n’est en somme qu’un fruit, bien pourri et extrême, de la doctrine de Vatican II de l’aveu même du pape François au journal des évêques italiens Avvenire, il perçoit en revanche toute la nocivité pour la foi catholique de cette Exhortation, « qui laisse les âmes dans l’erreur concernant des questions qui sont importantes pour leur salut. »
Le cardinal Burke affirme dans cet entretien que selon lui Amoris Laetitia n’appartient pas au magistère pontifical :
« Alors, comme je l’ai dit dès le début, la forme même d’Amoris Laetitia, et plus précisément les paroles du pape dans le document, indiquent qu’il ne s’agit pas d’un exercice du magistère papal. »
En revanche, il préfère ne pas s’engager plus avant au sujet d’une éventuelle hérésie matérielle dans Amoris Laetitia ni hérésie formelle en François. Il fait la distinction entre les deux en suggérant que la confusion contenue dans l’Exhortation bergoglienne ne permet pas de dire s’il s’agit d’hérésie matérielle mais qu’il est important cependant de clarifier ce point afin d’exclure la possibilité de la pertinacité dans l’erreur en Jorge Maria Bergoglio, ce qui pourrait vouloir dire alors une possible hérésie formelle.
« Certainement, sans la clarification concernant ces questions (les dubia, ndlr) il y a un danger potentiel de scandale. Au sujet de la question de l’hérésie, on doit être très attentif concernant l’hérésie matérielle et l’hérésie formelle. En d’autres mots, l’hérésie matérielle : y a-t-il des déclarations contenues dans le texte qui sont matériellement hérétiques ? Contredisent-elles la foi catholique ? L’hérésie formelle : est-ce que la personne – à savoir le pape qui a écrit le document – entend proclamer un enseignement hérétique ? Et quant à cette dernière possibilité, moi personnellement je n’y crois pas du tout.. Et je pense au sujet de la première question, le langage et le reste sont confus et c’est donc difficile de dire que ces déclarations confuses sont matériellement hérétiques. Mais elles doivent être clarifiées, et refuser de faire cela, pourrait mener les gens dans l’erreur, dans une pensée radicale par rapport à quelques questions extrêmement sérieuses. »
Cependant, le pape François ne semblant pas du tout avoir envie de répondre aux dubia clairement pour l’instant, le cardinal Burke est donc obligé d’admettre que ce manque de clarification « serait dévastateur » pour l’Église.
C’est pourquoi, malgré le risque qu’il encourt de perdre sa pourpre cardinalice avoue-t-il au journaliste, le cardinal Burke confirme que sans clarification aura alors lieu une « correction formelle » du pape sur le même modèle que les dubia :
« Les vérités qui semblent être remises en question par Amoris Laetitia devront être placées à côté de ce que l’Église a toujours enseigné, pratiqué et annoncé dans son enseignement officiel. De cette façon, ces erreurs seront corrigées. »
Le feuilleton Amoris Laetitia, l’Exhortation apostate et scandaleuse du pape François, ne semble pas devoir prendre fin de sitôt !
Francesca de Villasmundo