Pour ce carême 2023, le journal d’el papa argentin invente de nouvelles règles de jeûne et d’abstinence pour les fidèles qui le lisent encore. Les diktats de l’Agenda 2030 du Forum de Davos sont en marche au sein de l‘Eglise conciliaire qui propose un carême vert.
Le « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux » décidé par le Forum de Davos a ses adeptes dans le Vatican bergoglien
Exit le jeûne de nourriture et l’abstinence de viande pour honorer la Passion du Christ, point culminant de ce temps liturgique de Pénitence, le Carême. Bienvenu au carême vert pour soutenir les Ukrainiens, définancer l’économie de guerre et participer à l’écologisme arc-en-ciel du développement durable.
L’organe du Vatican adhère explicitement et totalement aux deux dystopies gnostiques imposées à Davos par les milliardaires : la quatrième révolution industrielle et la réduction des sources d’énergie qui maintiennent l’humanité en vie au niveau de développement actuel. Le « Tu ne posséderas rien et tu seras heureux » décidé pour nous par la ploutocratie qui voit les gens comme des « bouches inutiles » et polluantes a ses adeptes dans le Vatican bergoglien.
Une double page de l’Observatoire Romain de lundi dernier est consacrée à ces diktats de l’Agenda 2030 avec trois articles aux titres évocateurs : La nouvelle finance entre quatrième révolution industrielle et transition énergétique, Carême : un temps pour désinvestir des fossiles et Un fonds d’investissement pour le développement durable. Le tout aux couleurs de l’Ukraine, évidemment.
Comme une « nouveauté » de la quatrième révolution, Schwab lui-même l’a décrit : « Nous ne posséderons plus de voitures, mais nous les utiliserons à la demande. Beaucoup d’entre nous porteront des appareils capables de mesurer immédiatement tout écart par rapport à nos paramètres de santé normaux et nous permettront de comprendre en temps réel les mesures à prendre pour ne pas tomber malade. Ce sera un tout nouveau mode de vie », bien sûr avec « la destruction de nombreux emplois ».
Un Carême vert : jeûne du gaz et abstinence du chauffage pour soutenir les Ukrainiens, définancer l’économie de guerre et participer à l’écologisme arc-en-ciel
A côté de cette quatrième révolution bénie par la Rome conciliaire et mondaine, L’Osservatore Romano lance une Pâques verte : se départir des combustibles fossiles pour aider les populations en guerre en Ukraine. Les catholiques sont appelés à observer le jeûne au gaz. C’est « le sens du Carême » pour L’Osservatore Romano, l’organe officiel du Saint-Siège.
Voici ce qu’écrit l’organe du Saint-Siège :
« Une conversation avec Cecilia Dall’Oglio. En décembre, le Mouvement Laudato Si’ a lancé un appel aux organisations catholiques italiennes pour qu’elles « se désinvestissent des énergies fossiles, en témoignage de proximité avec nos frères et sœurs qui résistent dans les abris, sous les bombardements, au front, sans électricité dans le froid en Ukraine ». Selon les promoteurs, « la guerre démontre l’urgence de rendre l’humanité indépendante de l’économie extractive : cause de conflits sanglants et de ravages environnementaux. Le Carême aux portes est donc proposé comme un temps de réflexion et d’actions concrètes comme le « jeûne gazeux » : limiter l’usage du chauffage, non seulement en signe de solidarité avec les Ukrainiens et les autres peuples affligés, mais aussi pour définancer l’économie de guerre ».
Le dernier article fait de la propagande pour la directive ESG émise par Larry Fink de Blackrock, le plus grand fonds d’investissement de l’histoire, qui a promis de sous-investir dans les entreprises qui ne suivent pas l’environnementalisme le plus strict ; déclarant ainsi la mort de toutes les entreprises selon Fink « polluantes » ou émettant du C02 en quantités interdites, en premier lieu les mines qui extraient du pétrole et du charbon, mais aussi les fermes destinées à l’alimentation humaine (désormais « bouches inutiles »).
Ainsi parle Fink :
« Dans un avenir proche – et plus tôt que prévu – il y aura une importante réaffectation du capital… Le risque climatique est un risque d’investissement. »
Le Carême 2023, Jorge Maria Bergoglio régnant au Vatican, oublie le violet de la pénitence chrétienne pour se parer du vêtement vert de la nouvelle religion de la Terre Mère, cette manne financière des milliardaires de Davos.
Francesca de Villasmundo
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