En Italie comme en France, la même folie covidienne prévaut chez les politiciens au pouvoir, technocrates déconnectés des réalités sociales et quotidiennes, qui appliquent consciencieusement, le petit doigt sur la couture du pantalon, les directives destinées à favoriser le Great Reset de Schwab théorisé à Davos.

Père Ubu s’est déplacé hier à la télé pour claironner des annonces des plus infantilisantes et aliénantes, usant d’une logique orwellienne et de la novlangue qui l’accompagne pour faire croire aux Français que le gouvernement, grand seigneur, leur rend un petit peu de liberté, alors qu’en même temps il se « félicite » de l’entrée en vigueur du passe vaccinal dès lundi 24 janvier, passe qui va exclure de la vie sociale presque 10 millions de ces mêmes Français.

Ainsi, si à compter de cette date, les Français de 16 ans et plus devront justifier d’un schéma vaccinal complet afin de pouvoir se rendre au cinéma, au théâtre, au restaurant, pour prendre un TGV, Castex, tout fier, leur permettra entre autres de consommer à nouveau dans les stades, dans les cinémas et dans les transports, d’assister debout à un concert ou tout simplement de boire sans s’assoir leur café dans les bars. Le télétravail sera seulement « recommandé » à partir du 2 février, les lieux recevant du public (salles de spectacle, stades…) ne seront plus soumis à une jauge d’accueil du public, et enfin, l’obligation du port du masque en extérieur, qui s’applique dans certaines villes, sera levée. En ce qui concerne le protocole sanitaire dans les écoles, qui est une véritable maltraitance des enfants, rien ne bouge. Peut-être, évoque père Ubu, il pourrait être allégé à l’issue des vacances de février en levant le port du masque obligatoire dans les écoles élémentaires et en instaurant un nouveau dispositif sur le recours aux tests et autotests en cas de cas positif dans une classe.

Ceux qui applaudissent à cette infantilisation ont dû perdre l’esprit…

L’Italie, sous le régime du banquier Draghi, vit une même situation ubuesque et délirante, instituant un vrai apartheid au sein de la population. Le « super-green pass » est tout aussi liberticide, si ce n’est plus qu’en France, la vaccination y est obligatoire pour les soignants, les employés de bureau et les plus de 50 ans, les transports sont interdits aux non-vaccinés, sans parler des bars, restaurants, cinémas, théâtres…

Les nouvelles règles et consignes changent tout le temps comme en France et y sont tout autant illisibles. Draghi, clone technocrate de Castex, a signé aujourd’hui la liste des commerces « exonérés » du laisser-passer vert. Il s’agit, précise le décret, des activités liées aux « besoins essentiels et primaires de la personne ». C’est-à-dire les « besoins alimentaires et de première nécessité », les « besoins de santé » tels que « l’approvisionnement en médicaments et dispositifs médicaux et les établissements de santé ». Mais aussi les besoins « vétérinaires ». Il s’agit, est-il expliqué sans vergogne par ces partisans de la discrimination des non-vaccinés, d’ « exigences de sécurité » et d’ « exigences de justice ».

Ainsi, Draghi, lui-aussi se posant en grand seigneur, assure l’alimentation et les produits de première nécessité, la santé, la sécurité et la justice aux non-vaccnés. On sait désormais qu’il sera possible, par exemple, de se rendre dans une caserne pour porter plainte, sans avoir à montrer le Green Pass. Pour tout le reste, y compris les cigarettes, les livres et les journaux, le passe vaccinal de base sera nécessaire. Même pour aller retirer sa pension de retraite à la poste. En effet, dans ce décret sur les réalités « exemptées » signées ce matin par le Premier ministre Mario Draghi, la dérogation attendue pour permettre l’accès aux bureaux de poste et aux banques même sans passe sanitaire, a sauté : à partir du 1er février il faudra être vacciné ou guéri du Covid. Ou au moins faire un prélèvement négatif 48 heures plus tôt si antigénique. Ou 72 heures si PCR.

Un fouillis de prescriptions et d’indications, de concessions et d’interdictions, sur lequel Giorgia Meloni, responsable du parti identitaire Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), commentant des extraits de ce décret sur l’utilisation du passe vert, est intervenue il y a peu, en postant sur sa page Facebook :

« Nouveau délire du Gouvernement : sans le Green Pass, vous pouvez aller au supermarché, mais uniquement pour acheter des ‘produits de première nécessité’. Quels sont ces biens primaires ? Et lesquels sont superflus, souligne ironiquement le leader du Fdi, c’est décidé par le ‘Gouvernement des meilleurs’ avec sa clique d’’experts’. Comme dans l’Afghanistan des talibans et des mollahs. Ne reste-t-il plus que les Frères d’Italie pour s’opposer à cette folie ? ».

Hier, les Frères d’Italie ont déployée une banderole devant la Chambre des députés italiens, après le feu vert définitif de la classe du Super Green Pass, où il était écrit :

« Mensonges, fermetures, infections qui montent en flèche. Gouvernement, un seul commentaire : le green pass a été un échec ».

Aujourd’hui, tant en France qu’en Italie, on pourrait ajouter qu’en plus du dommage, il est une insulte…

Francesca de Villasmundo

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