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Ribery bénéficie d’une popularité très basse auprès des Français. Il n’est pas plus populaire à Boulogne où il refuse de parler aux journalistes et il est toujours mauvais d’être mal avec eux. Il a été expliqué par la presse que sa présence inhibait les Bleus et pouvait les empêcher de gagner. Il est devenu d’une prétention peu commune qui est mal acceptée.

Ribéry a aussi comme caractéristique d’être incapable d’allonger une phrase correcte en Français. Un dénommé Nicolas Garreau, qui aime habituellement se gausser des hommes politiques, a rédigé deux ouvrages intitulés Les perles de Ribéry. Le Figaro en a donné des extraits qui valent leur pesant de cacahuètes. «On dirait c’était comme si que y avait rien changé hier», «J’espère que la routourne va vite tourner», «Je suis quelqu’un que j’aime beaucoup rigoler, que j’aime blaguer.» «Chaque année, je vieillis d’un an». Nul doute qu’il fait concurrence au fameux Bérurier des romans de San Antonio.

Il se trouve que je soignais comme médecin la famille Ribéry. Celle-ci habitait au Chemin Vert, cité Triennal, classée ultérieurement comme zone de sécurité prioritaire, nous disions à l’époque « les quartiers défavorisés » où notamment sévissait beaucoup de trafic de drogue.

C’était une famille de braves gens comme on n’en fait plus. Sa maman Marie- Pierre était devenue une confidente. Elle aimait se faire taquiner. Elle était persuadée que son mari était d‘origine italienne. En fait, c’étaient de bons Français dont les ancêtres étaient originaires de Rivéry dans la Somme. En effet en vieux Français et en espagnol le B est souvent substitué par un V.

Un jour, je rencontre dans la rue Marie-Pierre avec sa sœur qui m’avait introduit dans cette famille. Elle était aussi avec une amie. Nous déplorions les petites et grandes misères du quartier. Elle en arrive à parler de son mari que j’avais vu travailler durement sur la rue principale à passer des tuyaux. François, un vraiment brave type, était nous dirions, cantonnier. Marie-Pierre m’appelait par mon prénom mais n’osait me tutoyer. Elle me fit comme ça, bien sûr en parlant patois :

  • Dites, Jean-Pierre, em’ n’homme qu’est-ce qu’il est laid c’t’homme-là. (Mon mari, qu’est-ce qu’il est laid cet homme ! )
  • Et’ n’homme d’abord il n’est pont laid et i travalle. I a pon grammin d’gins qui travaille-te dins l’quartier (D’abord ton homme il n’est pas laid et il travaille. Dans le quartier il n’y a pas beaucoup de gens qui travaillent).
  • Jean-Pierre, ça c’est ben vraille. Mais min fiu ti-Franck (mon fils petit Franck) qu’est-ce qu’il est bête, qu’est-ce qu’il est bête…

Je lui expliquais qu’il était bien trop tôt pour savoir ce qu’un gamin de huit ans pouvait devenir. Sans doute à l’avenir serait-il connu dans le quartier ?

C’était bien être en dessous de la réalité. Il fallait reconnaître que Ti-Franck n’était pas gâté par la nature. Mais le secret médical m’empêche de dire d’où proviennent ses deux immenses cicatrices qu’il porte sur le visage. Elles ne viennent pas de ce qui en a été dit sur le sujet et de loin.

La chance de Franck est qu’un maire de droite fit installer derrière son bâtiment un terrain de foot : il passait son temps à pousser le ballon. Comme il était nul à l’école, il fut envoyé au centre de formation du LOSC de Lille. La suite est connue.

A Boulogne cité mariale, la conversion de Franch Ribéry à l’islam ne plut à personne. Mais il n’oublia pas sa famille. Il lui offrit une belle maison dans une commune en périphérie. Toutefois Marie-Pierre s’ennuyait de sa sœur. Elle retourna au Chemin Vert.

Mais la gloire et les pieds de Ribéry ne lui ont pas appris pour autant les rudiments de la langue Française.

Dr Jean-Pierre Dickès

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