La Conférence Épiscopal de Colombie a annoncé que le président Juan Manuel Santos et Rodrigo Longoño, le principal chef de la guérilla révolutionnaire et bien sûr communiste (FARC, forces armées révolutionnaires de Colombie), vont se réunir très prochainement en vue de signer enfin un accord de paix.
En effet, après tant d’années de violence, de terreur, de souffrances et de pertes de vies humaines, un accord sera signé et mettra fin aux décennies les plus obscures de la Colombie. Il faut rappeler que les FARC se sont constituées dans les années 30 tout d’abord comme étant un mouvement paysan visant à l’obtention d’une réforme agraire.
Cependant avec l’arrivée du communisme dans ce pays d’Amérique du Sud, les ravages dans la population colombienne ont été considérables. En effet, le groupement a pris de l’ampleur parce que financé par le parti communiste du pays et les pays limitrophes. Prenant une partie du territoire colombien, les FARC ont commencé à obtenir des fonds par le biais de la violence, l’intimidation, le narcotrafic, les enlèvements d’hommes politiques ou influents en vue de déclarer finalement la guerre au gouvernement et prendre le pouvoir par tout moyen.
Lors de son passage au pays de Fidel Castro, à Cuba, le pape François a annoncé que c’était dans son souhait que « les négociations pour arriver aux accords se déroulent dans une ambiance de paix ». Et il a demandé aux évêques de bien veiller à ce que les éléments de son pontificat se suivent à la ligne : le pardon, la réconciliation et la paix.
Les autorités romaines font bien de veiller à ce qu’il y ait un accord de paix. Mais nous souhaitons aussi que ces prélats utilisent des discours catholiques concernant des sujets si importants.
Par exemple, on aurait bien aimé qu’ils rappellent la position de l’Église Catholique sur le communisme, tel qu’elle est enseignée dans l’encyclique du Pape Pie XI, Divini Redemptoris — en latin le Divin Rédempteur, publiée le 19 mars 1937, portant sur le « communisme athée » et déclarant qu’il est « intrinsèquement pervers » et que « l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne ».
Malheureusement, beaucoup de prêtres et des évêques d’Amérique du Sud se sont laissés entraîner par la vague communiste de la « théologie » de la libération et ont soutenu ( y compris l’ancien archevêque de Buenos Aires) ces groupements révolutionnaires marxistes.
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