Le mardi 30 juin 2020, pliant à son tour sous l’air du temps, le roi des Belges a présenté « ses plus profonds regrets pour les blessures infligées lors de la période coloniale belge au Congo ». Des « regrets » qui n’avaient pas lieu d’être. Pour au moins quatre raisons principales :
1) En 1885 quand fut internationalement reconnu l’État indépendant du Congo (EIC), les esclavagistes zanzibarites dépeuplaient tout l’est du pays. Ayant largement franchi le fleuve Congo, ils étaient présents le long de la Lualaba, de l’Uélé, dans le bassin de la Lomami, un des affluents majeurs du Congo, et ils avaient quasiment atteint la rivière Mongala.
Dans cette immense région, de 1890 à 1896, au péril de leur vie, de courageux belges menèrent la « campagne antiesclavagiste ». Au lieu de lassantes et injustifiables excuses, c’est tout au contraire la mémoire de ces hommes que le roi des Belges devrait célébrer. Parmi eux, les capitaines Francis Dhanis, Oscar Michaux, van Kerckhoven, Pierre Ponthier, Alphonse Jacques, Cyriaque Gillain, Louis Napoléon Chaltin, Nicolas Tobback et bien d’autres. Pour avoir voulu arracher les malheureux noirs aux esclavagistes musulmans venus de Zanzibar et de la péninsule arabe, Arthur Hodister et ses compagnons ainsi que le lieutenant Joseph Lippens et le sergent Henri De Bruyne furent massacrés. Les deux derniers eurent auparavant les mains et les pieds coupés par les esclavagistes. Leurs statues vont-elles être déboulonnées ? Probablement, tant l’ethno-masochisme des Européens semble être sans limites.
2) Dans le Congo belge les services publics fonctionnaient et des voies de communication avaient été créées à partir du néant, tant pour ce qui était de la navigation fluviale, que des voies ferrées, des aérodromes ou des ports. Quant au réseau routier, il était exceptionnellement dense, des pistes parfaitement entretenues permettant de traverser le pays d’ouest en est et du nord au sud en toutes saisons. Après l’indépendance, ces voies de communication disparurent, littéralement « mangées » par la brousse ou la forêt.
3) La Belgique n’a pas pillé le Congo. Et pourtant, cette colonie fut une de celles dans lesquelles les profits furent les plus importants. Mais, à partir de 1908, les impôts payés par les consortiums et les privés furent en totalité investis sur place. Le Congo belge pouvait donc subvenir à ses besoins, le plan de développement décennal ainsi que les investissements étant financés par les recettes locales tirées de l’impôt des grandes sociétés.
4) Parmi toutes les puissances coloniales, la Belgique fut la seule à avoir défini un plan cohérent de développement de sa colonie en partant d’une constatation qui était que tout devait y être fait à partir du néant. En matière d’éducation, la France et la Grande Bretagne saupoudrèrent leurs colonies d’Afrique sud-saharienne tandis que la Belgique choisit de procéder par étapes et de commencer par bien développer le primaire, puis le secondaire et enfin seulement le supérieur. Mais, pour que ce plan puisse être efficace, il lui fallait encore une certaine durée. Or, il fut interrompu par l’indépendance alors qu’il fallait à la Belgique au moins deux décennies supplémentaires pour le mener à son terme.
Alors, certes, il y eut une période sombre dans l’histoire de la colonisation belge, avec une politique d’exploitation fondée sur le travail forcé et dénoncée en 1899 par Joseph Conrad dans son livre « Au cœur des ténèbres ». Mais ce ne fut qu’une parenthèse de quelques années. A partir de 1908, le Congo rentra en effet dans l’Etat de droit et ses ressources ne servirent plus qu’à sa mise en valeur.
Voilà pourquoi, en plus d’être regrettables, les « regrets » du roi des Belges sont une insulte à de grandes figures belges et à l’Histoire de son pays.
Bernard Lugan
Pour en savoir plus, voir mon livre Histoire de l’Afrique des origines à nos jours, pp 552-555 et 701-715.
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Si nous n’avions pas bien compris Nostra Aetate au début,
maintenant, c’est plus que clair.
Le texte du 10 décembre 2015 le fait bien comprendre :
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/relations-jews-docs/rc_pc_chrstuni_doc_20151210_ebraismo-nostra-aetate_fr.html
Que les dons de Dieu soient irrévocables, c’est une chose,
qui n’a rien à voir avec la prise sous contrôle de l’Eglise Catholique.
Si le Pape ne peut catégoriquement pas aller évangéliser,
que va t-il faire dans ces discussions à sens unique, et surtout dans un lieu, synagogue, où l’on rejette toute la Foi de l’Eglise Catholique en Jésus-Christ, notre Seigneur ?
« Le Christ, quand il reviendra,
trouvera t-il la foi sur la terre ? »
Que pouvons nous faire pour empêcher cette nouvelle erreur,
et arrêter ce faux dialogue qui n’est qu’une ouverture à ceux qui refusent le Christ ?
Déjà, nous pouvons faire une neuvaine et réfléchir à ce que nous pouvons faire concrètement.
« Seigneur viens à notre secours ! » Psaume
Nostra Aetate est un document conciliaire qui conduit à l’apostasie. Jésus Christ devient facultatif. Jésus Christ qui a dit « sans moi vous ne pouvez rien faire ».
Les visites aux synagogues inaugurées par Jean Paul II sont des reniements de la divinité de Notre Seigneur.
Si on a aimait les juifs on leur prêcherait Jésus Christ et on les encourageait à se convertir.
Mais ce n’est pas l’intention des papes Jean Paul II et François qui considèrent que toutes les religions sont bonnes.
Nous nous dirigeons tout droit vers l’apostasie générale.
Saint Michel Archange qui avez combattu Satan protégez nous.
« […] nous saisissons avec préoccupation des signes toujours plus fréquents d’une humanité en désarrois, déçue par tellement de fausses idolâtries qui ont conduit leurs fidèles dans des parcours plein de ravins et sans futur […] »
en désarroi à cause du parcours entre les curés et les rabbins ?
« il n’y a plus aujourd’hui de nécessité de convertir le peuple hébreu. »
Le pape veut-il dire qu’ils sont plus catholiques que la Rome moderniste ?? Est-ce un aveu de son apostasie ? C’est inquiétant…
Ce pape, comme ceux qui ont « régné » depuis Paul VI, sait-il que pour les juifs la venue du Messie doit être précédée de la disparition du christianisme? L’église dite catholique prépare le terrain en enterrant la religion qu’elle est censée propager et défendre. Saint Augustin doit se retourner dans sa tombe.