Steven Mosher est internationalement connu pour sa lutte contre l’avortement et notamment contre ceux d’entre eux qui se pratiquent de manière forcée en Chine, pays dont il est spécialiste. Il est président du Population Research Institute et présente dans plusieurs publications les importants éléments suivants. « Il n’y a pratiquement aucune activité économique dans la majeure partie de la Chine…La plupart des usines sont fermées et les seules choses que beaucoup de Chinois consomment sont de la nourriture et tout ce dont ils peuvent se procurer comme fournitures médicales.»

La Chine communiste aux défis du virus
Ce pays bien que communiste, s’est doté d’une économie capitaliste qui est la deuxième au monde après celle des États-Unis. Les prévisions de croissance de la Chine sont en train de s’effondrer. Wuhan et les autres villes épicentres de la contagion liée au coronavirus, sont vidées dans la mesure où la population a ordre de rester chez elle jusqu’au 10 mars. Les autorités espèrent qu’à cette date la pandémie sera terminée. Dans ces régions tout est fermé. Mais le malaise règne dans tout le pays en dépit des statistiques bidonnées par le gouvernement. Gageons que Macron fera de même (si ce n’est déjà fait).
Des grandes villes comme Shanghai, Guangzhou et Chengdu ont vu leur pollution disparaître ; ce qui tend à prouver une chute des activités économiques de 50 à 70 % minimum. Les ventes de voitures ont baissé de 92 % durant la première quinzaine de février. Toute la production est à l’avenant : une désintégration de l’économie. La question est de savoir quand elle renaîtra. La réponse est simple : quand les Chinois seront persuadés qu’ils ne risquent pas leur vie en reprenant leurs activités habituelles. Apparemment ce n’est pas demain la veille.
Le gouvernement veut obliger la population à se remettre au travail. Mais celle-ci n’est pas plus bête qu’ailleurs. Elle se demande pourquoi celui qui a découvert le virus est mort trois semaines plus tard. De même la plupart des Chinois est persuadée que le nombre de morts est bien supérieur aux statistiques gouvernementales de 1000 morts, alors que conjointement les crématoriums travaillent nuit et jour.
Supposons que manu militari des directeurs ou des propriétaires d’usines décident de reprendre leur activité, ce sera peine perdue car les travailleurs venant des villages y sont présentement bloqués. Or il suffit d’une paire de travailleurs absents pour bloquer toute une chaîne de production. Cela peut se résumer par un proverbe chinois : « Être malade à la maison n’est pas être vraiment malade; être malade sur la route peut vous tuer. » De plus malgré les dénégations du gouvernement, il paraît évident que l’épidémie dépasse les limites des zones de quarantaine et est arrivée dans d’autres grandes villes dont Pékin.

Sur le plan médical, l’épidémiologie de cette maladie est mal connue. Le virus serait susceptible de rester dans l’air plusieurs jours notamment dans les chambres et les couloirs. Il peut infecter certaines personnes sans entraîner la maladie : ceux-ci sans le savoir sont des bombes vivantes. Ce sont en médecine les « porteurs sains » L’incubation peut durer plus longtemps que les deux semaines « officielles » ; mais de toute façon comme beaucoup de maladies contagieuses, cette incubation peut être silencieuse mais contagieuse simultanément.
Bref toutes les mesures prises en Chine comme en France peuvent ralentir la progression de la maladie mais certainement pas l’arrêter. D’autant que si on en croit l’Imperial College de Londres, les deux tiers des cas de COVID-19 (comme est la nouvelle dénomination de ce mal) étant sortis de Chine n’ont pas été diagnostiqués.

Quel est le futur ?
Ces faits gênants signifient que les protocoles de dépistage actuels, tels que la période de quarantaine de deux semaines, ne feront que ralentir, et non arrêter, la propagation de la maladie. En clair, nous pouvons nous attendre à davantage de foyers en dehors de la Chine : ouvrez la radio…
Que vont faire les dirigeants chinois ? Tout simplement obliger par la force et le massacre des Chinois rétifs, à reprendre leur activité. Rappelons à ce sujet que le plus grand génocide au monde et de loin a été diligenté par un dénommé Mao Tse Tong, le plus grand monstre de toute l’histoire de l’Humanité. Les dirigeants sont donc probablement prêts, pour ressusciter l’économie, à sacrifier des dizaines de milliers de vies humaines. Voilà qui n’étonnera personne.

Alors ? Dans mes trois ouvrages concernant l’avenir de l’humanité confronté aux nouvelles techniques et spécialement la génétique et l’informatique, je citais à chaque fois Nick Boström, directeur de la chaire de futurologie de l’université d’Oxford. Il expliquait il y a dix ans que l’humanité avait toutes les chances de disparaître, éliminée par un organisme génétiquement modifié. Il est évident que le virus Covid-19 n’est pas apparu seul. Il a été synthétisé par mutation génétique dans le centre de recherche de Wuhan faisant une première victime : son inventeur, ce Frankenstein des temps modernes. Tripatouiller les gènes n’est pas anodin. Heureusement, nous n’en sommes pas aux prédictions de Boström, dans la mesure où la plupart des malades infectés par le virus, en sortent guéris et effectivement peuvent reprendre le travail. On ne peut pas dire à ce jour s’ils peuvent faire l’objet d’une seconde contagion. La mortalité mondiale est en moyenne de 4,1 % (1,1 % en France ?). Comme écrivait La Fontaine : « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ».

Personnellement, je pense que Dieu a voulu mettre une paire de grains de sable dans la mécanique du Nouvel Ordre Mondial ou NOM, profondément antichrétien et sataniste aux plus hauts niveaux. Cela, il faut bien que quelqu’un ose le dire ; les évêques moins que tout autres ne le feront, empêtrés par la question de la manière dont on peut donner la communion. Bien sûr, nous nous en sortirons au prix de pertes immenses en vies humaines au décours du chaos. Faute de renoncer délibérément au NOM, celui-ci sera en pratique remis en question par les faits eux-mêmes.

Jean-Pierre Dickès

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