Avant-hier, le Dr William Haseltine, l’un des plus grands scientifiques américains, a sèchement remis en question les affirmations mensongères de Moderna, qui prétendait avoir progressé dans le développement d’un vaccin contre le COVID-19.
Il s’est également montré très critique envers le Dr. Fauci, le directeur du NHI [Institut national des allergies et des maladies infectieuses], pour avoir faussement qualifié les résultats d’encourageants.
Le Dr Haseltine, ancien professeur de la Harvard Medical School, réputé pour ses travaux révolutionnaires sur le VIH et le génome humain, a déclaré que le gouvernement ne devrait pas compter sur la mise au point prochaine d’un vaccin efficace contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19). S’il n’était pas exclu qu’un vaccin contre le COVID-19 soit trouvé un jour, il ne fallait pas pour autant trop miser là-dessus.
Les déclarations d’Haseltine surviennent après que Moderna ait annoncé lundi que leur vaccin contre le COVID-19, le premier sur le marché américain, semblait générer des réponses immunitaires favorables chez les sujets de la phase 1 de l’essai.
Invité de CNN jeudi, Haseltine s’est montré très critique vis-à-vis du communiqué de presse de Moderna, qui tenait plus d’un slogan publicitaire que d’un bulletin scientifique, et a d’ailleurs fait s’envoler la valeur des actions de la société, qui a atteint la barre des 29 milliards de dollars.
Il a également exprimé en termes à peine voilés sa déception par  rapport au Dr Anthony Fauci, qui cumule les fonctions de directeur du NHI et de chef de l’équipe anti-COVID 19 de la Maison Blanche, pour avoir qualifié les résultats de Moderna d'”encourageants”.   “Il est évidemment soumis à une énorme pression pour obtenir des résultats probants, mais ce n’était pas la bonne chose à faire que d’avaliser des déclarations non assorties de données scientifiques”, a-t-il dit.
 Le Dr. Anthony Fauci est un grand ami de Bill Gates, le pseudo-philanthrope et fournisseur mondial de vaccins. Selon des révélations accablantes faites par Dr. Judy Miskovits, l’agence gouvernementale dans laquelle travaille Fauci, le NIH, se fait rémunérer par les laboratoires pharmaceutiques, qui lui attribuent 50% du produit de la vente de leurs vaccins. C’est le NIH qui fait la pluie et le beau temps en matière de vaccination.
Le NIH, lui-même une agence du ministère de la santé et des services sociaux, avait accéléré la recherche d’un vaccin contre le COVID-19, en partenariat, entre autres, avec la société de biotechnologie Moderna, financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 100 vaccins étaient en cours de développement dans le monde à la date du 30 avril, et au moins huit vaccins pré-sélectionnés font déjà l’objet d’essais sur l’homme.
Or voici que sur fond d’Obamagate la semaine dernière, le même Dr. Fauci qui s’était toujours montré favorable à la vaccination, et pour cause, faisait une volte-face spectaculaire sur l’efficacité d’un vaccin contre le virus. Dans une déposition à une Commission du Sénat américain chargée d’enquêter sur la gestion de la crise sanitaire par la Maison Blanche, il avait affirmé qu’un futur vaccin ne serait pas nécessairement efficace et qu’il était même susceptible d’intensifier la virulence du virus.
Il lançait aussi un sombre avertissement sur le fait que la réouverture du pays serait la cause d’une nouvelle flambée épidémique, avec à la clef une augmentation du nombre des victimes et serait également nuisible à  l’économie elle-même. voir ici, min 0:19-43
Ce virage en épingle à cheveux dissimulait mal une volonté de doubler le président Trump, qui avait récemment annoncé la production en mode accéléré de 300 million de doses de vaccin d’ici la fin de l’année. Cette annonce, qui lui avait été reprochée comme etant irréaliste, visait en fait à couper court aux messages apocalyptiques de Bill Gates, selon lesquels la vie ne reprendrait son cours normal que lorsque la planète entière aurait été vaccinée, c’est à dire vraisemblablement après les élections américaines de novembre 2020.
Or, l’économie a toujours été la carte maîtresse dans le jeu de Donald Trump qui, après avoir mis le paquet pour tenter de juguler l’épidémie et maintenir le pays à flot à coup de trillions de dollars, voyait d’un mauvais oeil le combat acharné de la gauche mondialiste pour lui voler sa réélection.
 M. Trump avait donc expliqué que le vaccin qui était en train d’être développé pourrait ou pas s’avérer efficace, en fonction des systèmes immunitaires individuels. Mais les vaccins seraient en tout cas prêts, pour faire face à toute éventualité.
Et, plus important encore, avait-il averti, l’économie rouvrirait, “avec ou sans vaccins”.
Cette dernière annonce avait enragé les démocrates et suscité  une pleurniche sans fin sur les plateaux de CNN. Les vaccins, du coup, devenaient suspects à leurs yeux. Maintenant, disaient-ils tous en coeur, les vaccins n’étaient pas sûrs et la seule façon d’assurer la sécurité des Américains était de prolonger leur confinement. Le CDC [Center for Disease Control] prévoyait même 100.000 morts d’ici le 1er juin si l’on déverrouillait l’économie.
Selon le mot d’Eric Trump, fils du président, dans une interview sur la Fox News: “Après le 3 novembre, le coronavirus disparaîtra comme par enchantement et l’économie pourra reprendre comme si de rien n’était”.
Michèle Marie

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