Que ce soit en France, en Israël, en Australie, des voix réputées consensuelles avec l’idée de la vaccination collective et massive pour lutter contre le covid-19 commencent à faire marche arrière en évoquant, qui une immunité naturelle supérieure à l’immunité vaccinale, qui la haute charge virale des vaccinés, qui l’hospitalisation pour des formes graves de nombreux vaccinés…

En Israël, le Premier ministre du pays, Naftali Bennett, a déclaré que le vaccin Pfizer est « considérablement moins » efficace contre le variant dit Delta. Les données du ministère israélien de la Santé publiées le 22 juillet dernier soulignaient déjà que l’efficacité du vaccin Pfizer-BioNTech pour prévenir le COVID-19 est tombée de 90 % à seulement 39 %, coïncidant avec la propagation du variant Delta dans le pays.  Un médecin de l’Etat hébreu a été plus loin dans le diagnostic : dans une interview du 5 août avec la chaîne israélienne Chanel 13 , le Dr Kobi Haviv, directeur médical de l’hôpital Herzog à Jérusalem, a  déclaré que la majorité des patients atteints de coronavirus  dans un hôpital israélien sont entièrement vaccinés, y compris ceux atteints d’une maladie grave.  Le Dr Haviv a en outre précisé que : « 95 % des patients sévères sont vaccinés », ajoutant « 85 à 90 % des hospitalisations concernent des personnes entièrement vaccinées » et l’hôpital « ouvre de plus en plus de services COVID ». Cela l’a amené à conclure que « l’efficacité du vaccin s’estompe ». Récemment, Bennett, qui milite pour une 3e dose de vaccin, qui ne passe pas dans la population israélienne,  a dû admettre que les vaccinés deux doses étaient les plus vulnérables « parce qu’ils se déplaçaient librement en se sentant en sécurité et protégés du Covid alors que la protection du vaccin diminuait », que le « faux espoir » d’un retour à la normale pour les gens vaccinés « a peut-être envoyé certaines personnes “vaccinées” à la mort. Et de conclure, afin de ne pas désavouer la ligne de la vaccination à tout prix et pour tous, avec une absurdité colossale : si les non-vaccinés n’encombrent pas l’hôpital c’est parce qu’ « ils ont probablement été enfermés dans une pièce pendant un an et demi » explique-t-il !

Aux Etats-Unis, une épidémie de Covid-19 dans un comté du Massachusetts en juillet s’est principalement produite chez des personnes vaccinées. Sur les 469 cas détectés dans le comté de Barnstable, 74% se sont produits parmi les personnes complètement vaccinées, selon une nouvelle étude publiée par le CDC le 30 juillet. Il est également apparu le mois dernier que 49 personnes entièrement vaccinées dans le New Jersey sont décédées du coronavirus.  

De l’autre côté de l’Atlantique, les premières analyses de Public Health England suggèrent que les personnes vaccinées infectées par le variant Delta peuvent être aussi infectieuses que leurs personnes non vaccinées. Le briefing technique de PHE indique que « bien que la vaccination puisse réduire le risque global d’un individu d’être infecté, une fois qu’il est infecté, il existe une différence limitée de charge virale entre ceux qui sont vaccinés et non vaccinés ». Une étude, en préimpression dans The Lancet, du 10 août, du groupe de recherche clinique de l’Université d’Oxford, affirme que les individus vaccinés portent 251 fois plus de virus COVID-19 dans leurs narines que les non vaccinés. « Tout en modérant les symptômes de l’infection, le vaccin permet aux personnes vaccinées de porter des charges virales inhabituellement élevées sans tomber malades au début, les transformant potentiellement en super-propagateurs pré-symptomatiques. Ce phénomène peut être à l’origine de la vague post-vaccination choquante des populations fortement vaccinées dans le monde » analyse, à partir de l’étude, le professeur McCullogh pour Global Research avant d’ajouter :

« Les scientifiques ont étudié les travailleurs de la santé qui n’ont pas pu quitter l’hôpital pendant deux semaines. Les données ont montré que les travailleurs entièrement vaccinés – environ deux mois après l’injection du vaccin Oxford/AstraZeneca COVID-19 (AZD1222) – ont acquis, transporté et vraisemblablement transmis le variant Delta à leurs collègues vaccinés. »

En France c’est le médecin de plateau Martin Blachier, qui change d’avis après avoir soutenu mordicus l’obligation de la vaccination pour tout le pays :

Rattrapé qu’il est par le réel de la situation sanitaire, de l’échec de la vaccination et des conflits générés par le passe sanitaire, il en vient à déclarer :

« L’idée que l’on doit vacciner tout le monde et que l’on fera disparaître la circulation virale grâce à ce vaccin s’éloigne toujours un peu plus. »

« Quoi qu’en fasse le virus continuera de circuler ».

L’immunité collective conclut-il est un « faux objectif », et l’immunité naturelle est meilleure que celle vaccinale.

Francesca de Villasmundo

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